Author name: Alexandre Stefanesco

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Faut-il ouvrir un compte en banque en Russie pour profiter des taux d’intérêts?

Depuis que la Russie a relevé ses taux directeurs, les taux d’intérêt sur les dépôts bancaires ont grimpé en flèche : certaines banques offrent aujourd’hui jusqu’à 16 % par an sur les dépôts en roubles. De quoi faire rêver les étrangers qui suivent de près l’économie russe, surtout dans un contexte où les taux d’épargne sont bien plus faibles en Europe. (Le taux annuel du Livret A en France est actuellement 1,70 % nets d’impôt et de prélèvements sociaux.) Mais avant de se précipiter pour ouvrir un compte, il faut regarder au-delà des apparences.Car en réalité, ces taux élevés sont le reflet d’un risque important, pas d’une opportunité miraculeuse. Et pour un non-résident, ouvrir un compte à intérêts en Russie est rarement une bonne idée — pour des raisons à la fois économiques, pratiques et fiscales. La suite ici

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Travailler en Russie pour les étrangers en 2025 : Tendances, dynamiques et Conseils

Le sujet du travail pour les étrangers est complexe et il est dur de s’y retrouver … On lit tout et n’importe quoi … Je vais prendre ce sujet à bras-le-corps et vous permettre d’y voir plus clair .. J’organise une Conférence sur le Travail en Russie 🇷🇺 Voici le thème : Travailler en Russie pour les étrangers : Tendances, dynamiques et Conseils Quand ? le mardi 15 avril à 20h (Paris) Où ? En ligne Combien ? 14,9€ Durée : 1h30 + 30 minutes de Questions & Réponses ✅ Par ici pour vous inscrire : https://formation.ruspatriation.com/conference-travail Programme de la conférence : 👉 Quelles sont les opportunités de travail pour les étrangers des pays non amicaux ?👉 Comment trouver un emploi salarié en Russie quand on est étranger ?👉 Comprendre la reconfiguration de l’économie russe, entre désoccidentalisation et sanctions.

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Sondage sur l’émigration en Russie

Votre aide et surtout votre expérience nous seront précieux ! L’organisation publique « Bienvenue en Russie (https://welcome-to-russia.com/) », en collaboration avec l’Agence pour les initiatives stratégiques (https://asi.ru/), a préparé un court sondage pour ceux qui ont ou vont déménagé en Russie depuis des pays considérés comme hostiles, dans le cadre du décret 702 du président de la Fédération de Russie. Il est très important pour nous de comprendre les difficultés auxquelles vous êtes confrontés afin de mieux appréhender ce processus et réfléchir à la manière de le faciliter. Le sondage est anonyme et ne prendra que quelques minutes.Vos réponses aideront à rendre le processus de déménagement et d’adaptation plus confortable pour les autres. Les questions portent notamment sur : Nous vous serions très reconnaissants si vous participiez au sondage ! Vous pouvez y accéder ici en français https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScDDOHDDh2khLCO1EnbiqbdJD4aKKXpTUG93-xObVHm0PAHcQ/viewform Merci !

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Quelles sont les Valeurs Traditionnelles russes ?

Ces valeurs sont au nombre de 17 :La vie,La Dignité,Les droits et libertés de l’homme,Le Patriotisme,Le Civisme,Le Service à la patrie,Les idéaux moraux élevés,Une famille forte,La priorité du spirituel sur le matériel,L’humanisme,La charité,Le sens de la justice,L’esprit collectif,L’entraide,Le respect mutuel,La mémoire historique,L’unité des peuples de la Russie.

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Lancement de l’ONG « bienvenue en Russie »

C’est une bonne nouvelle pour les gens qui souhaitent venir en Russie : vendredi dernier nous avons enfin lancé le projet « Bienvenue en Russie » ! En anglais : « Welcome to Russia ».En Russe : « Добро пожаловать в Россию ». Qu’est-ce que « Bienvenue en Russie » ? Il s’agit d’une ONG parrainée par Maria Butina, député en charge du dispositif de visa idéologique sur la base du décret présidentiel 702 du président Vladimir Poutine du 19/08/2024. L’ONG apportera soutien et conseils aux citoyens de pays non amicaux souhaitant s’installer en Russie car ils partagent les valeurs traditionnelles russes. L’ONG servira de plateforme d’assistance dans quatre domaines clés : 1- Fournir des informations complètes sur l’immigration, les exigences légales et les avantages de vivre en Russie.2- Répondre aux questions et offrir un soutien en mettant les gens en relation avec les bons contacts en Russie, mais aussi faciliter la communication avec les autorités et organisations compétentes.3- Façonner les voies de migration en collaboration avec les régions russes, afin d’élaborer des stratégies sur mesure pour garantir des processus de migration efficaces et personnalisés.4- Faciliter les voyages en Russie en soutenant l’organisation de voyages en Russie, offrant une assistance pratique et des recommandations. La conférence de presse consacrée au lancement de l’ONG « Bienvenue en Russie » a duré environ 1 heure, devant entre 50 et 60 journalistes et blogueurs. Qui sont ces co-fondateurs ? – L’autrichien Martin Held, fondateur de Moya Rossiya. – L’allemande Alina Lipp, correspondante de guerre et personne publique. – L’australienne Sabrina Hair, professeur d’anglais et blogueuse. – Le francais Alexandre Stefanesco, fondateur du projet Ruspatriation. Ceux qui veulent voir la conférence de presse peuvent la regarder ici La conférence de presse s’est terminée sur cette phrase des co-fondateurs de l’ONG : « À tous ceux qui partagent nos valeurs traditionnelles et voient leur « nouvelle maison » en Russie, nous disons – Bienvenue en Russie ! »

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La Russie introduit un permis de séjour humanitaire pour les citoyens des pays non amicaux et qui partagent les valeurs spirituelles et morales traditionnelles russes

Vladimir Poutine a signé le 19 août 2024 un décret visant à fournir une aide humanitaire aux personnes partageant les valeurs spirituelles et morales traditionnelles russes. Le document permet aux citoyens étrangers de 47 pays non amicaux envers la Russie et qui ont exprimé le désir de s’installer en Fédération de Russie pour y résider, d’avoir le droit de demander et obtenir un permis de séjour temporaire de 3 ans (RVP) sur le motif de la non-acceptation des politiques mises en œuvre par les États dont ils ont la citoyenneté ou la résidence permanente et qui imposent une idéologie qui contredit les valeurs spirituelles et morales traditionnelles russes. L’obtention de ce permis de séjour se fera en mode « simplifié » c’est-à-dire que le demandeur pourra l’obtenir sans tenir compte du système des quotas et sans présenter de document confirmant la connaissance du russe, la connaissance de l’histoire de la Russie et des principes fondamentaux de la législation de la Fédération de Russie. La mise en œuvre de ce décret est prévue pour le 1er septembre 2024. Comment cela fonctionne ? Si vous êtes citoyen ou résident d’un pays qui mène une politique contredisant les valeurs spirituelles et morales traditionnelles russes, si ce pays est bien sur la liste approuvée par le gouvernement de la Fédération de Russie (liste ci dessous), vous pouvez demander l’obtention d’un permis de séjour temporaire de 3 ans, à condition bien entendu qu’il n’y ait aucun motif de refus de délivrance. Dans la pratique, il suffit de prendre rendez vous à l’ambassade de Russie de votre pays de résidence pour y demander un visa prive ordinaire de 3 mois (80 euros), et amener lors du rendez vous un courrier signé dans lequel vous affirmez que vous soutenez les valeurs spirituelles et morales traditionnelles russes et souhaitez obtenir un asile humanitaire et morale en Russie.Le modèle de courrier type en Francais est consultable ici sur les sites des ambassades de Russiede FranceDe BelgiqueDe SuisseDu Quebec Ce visa 1 entrée / sortie est destiné à permettre au demandeur durant cette période de déposer son dossier ed demande de permis de séjour temporaire de 3 ans, qu’il peut ensuite attendre en Russie, ou dans son pays d’origine ou de résidence et ne revenir en Russie que lorsque le permis de séjour est prêt. Quels sont les 47 pays concernés ? (en gras les pays francophones) AustralieAutricheAlbanieAndorreBahamasBelgiqueBulgarieAngleterreAllemagneGrèceDanemarkIrlandeIslandeEspagneItalieCanadaChypreLettonieLituanieLichtensteinLuxembourgMalteMicronésieMonacoHollandeNouvelle ZélandeNorvègePolognePortugalCorée du sudRoumanieSan MarinMacédoine du nordSingapourSlovénieEtats-unisTaiwanUkraineFinlandeFrance CroatieMonténégroTchéquieSuisseSuedeEstonieJapon Pour tout savoir sur ce nouveau dispositif, vous pouvez rejoindre ma formation sur ce sujet : https://formation.ruspatriation.com/visa

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Changements légaux majeurs en 2023 / 2024 concernant la situation juridique des ressortissants étrangers en Fédération de Russie

La loi Fédérale n ° 115-FZ du 25 juillet 2002 sur la situation juridique des ressortissants étrangers dans la Fédération de Russie a été modifiée, quels sont les principaux changements ? 1. Il est possible de délivrer un permis de résidence permanent (VNJ ou вид на жительство) à des spécialistes hautement qualifiés et aux membres de leur famille, à l’obtention de laquelle, ce spécialiste étranger sera en mesure de continuer à travailler dans la Fédération de Russie, sans besoin d’un permis de travail. La condition pour obtenir un permis de séjour perpétuel pour cette catégorie sera de vivre sur le territoire de la Fédération de Russie pendant au moins 2 ans avec un permis de séjour délivré sur la base du statut de VKS et de payer un montant d’impôt non pas de 13% mais de 30%, nous en avions parlé ici. NB : les membres de la famille ont également besoin de 2 ans de vie sur le territoire de la Fédération de Russie sur la base du permis de séjour délivré en tant que membres de la famille VKS et rattaché au porteur principal (le spécialiste hautement qualifié). –> Cette disposition entre en vigueur le 06 janvier 2024. 2. Augmentation du salaire minimum pour obtenir le statut de VKS de 167 000 roubles par mois (avant impôts) à 250 000 roubles par mois (avant impôts).–> Cette disposition entrera en vigueur le 1er mars 2024. 3. Les ressortissants étrangers pourront obtenir un permis de résidence permanent (VNJ ou вид на жительство) sans passer par l’étape de l’obtention d’un permis de séjour temporaire (RVP ou разрешение на временное проживание) – sous réserve de la Conclusion d’un contrat de service militaire pour 1 an dans l’opération militaire spéciale.–> Cette disposition entre en vigueur le 10 juillet 2023. 4. Pour les visa VKS (des spécialistes hautement qualifiés), désormais lors de la prolongation de la validité du permis de travail du VKS, le délai de 30 jours au cours duquel le VKS doit subir à nouveau un examen médical et le fournir au ministère de l’intérieur de la Fédération de Russie, peut être compté à la fois à partir de la date de la décision de prolonger son permis de travail et à partir de la date d’entrée dans la Fédération de Russie (dans le cas où il se trouve à l’étranger).-> Cette disposition entre en vigueur le 06 janvier 2024. 5. Pour les visa VKS (des spécialistes hautement qualifiés), dans le cas où, dans les délais fixés après la résiliation du contrat de travail avec l’employeur précédent, le VKS ne conclura pas un nouveau contrat de travail et ne quittera pas le territoire de la Fédération de Russie sous 60 jours, les visas VKS et les permis de résidence (VNJ) sur VKS du spécialiste hautement qualifié et des membres de sa famille sont annulés.-> Cette disposition entre en vigueur le 06 janvier 2024. 6. Pour les visa VKS (des spécialistes hautement qualifiés), lors de la délivrance d’un permis de travail VKS, l’employeur peut désormais fournir une copie certifiée conforme du contrat de travail. ->Cette disposition entre en vigueur le 06 janvier 2024. 7. La loi indique désormais clairement que les permis de travail qui ne sont pas obtenus dans les délais légaux (30 jours à compter de la date de la décision) ne seront pas délivrés et annulés. ->Cette disposition entre en vigueur le 06 janvier 2024. 8. Il existe une disposition selon laquelle le VKS est tenu de demander l’original du permis de travail initial ou de sa prolongation dans les 30 jours civils à compter de la date de la décision de délivrer le premier  permis de travail ou de le prolonger. Ce délai peut être prolongé uniquement à la demande de l’employeur. Si le VKS ne fait pas la démarche d’obtenir un permis de travail dans ce délai légal, lui et les membres de sa famille sont tenus de quitter le territoire de la Fédération de Russie dans les 15 jours civils suivant l’expiration de ce délai, et leurs visas sont considérés comme nuls.-> Cette disposition entre en vigueur le 06 janvier 2024. 9. Dans le cas où le contrat d’assurance médicale obligatoire pour les VKS (DMS) est conclu sous la forme électronique, lors du dépôt du permis de travail pour le VKS, la loi permet désormais de simplement fournir des informations à ce sujet.-> Cette disposition entre en vigueur le 06 janvier 2024. 10. Patents ! (Les patents sont des autorisations de travail pour les apatrides âgés de 18 ans révolus ainsi que les ressortissants étrangers d’Azerbaïdjan, d’Ouzbékistan, du Tadjikistan, de Moldavie, ainsi que les résidents de la Lettonie et de l’Estonie qui ne sont pas citoyens de ces pays …Désormais la notification de la conclusion d’un contrat de travail peut être déposée par le ressortissant étranger, y compris sans copie du contrat de travail, à condition qu’il ait été conclu verbalement (seuls les détails du contrat sont communiqués). Un contrat peut être conclu oralement entre un employeur et un employé de nationalité étrangère qui détient une Patent brevet et qui fournit des services dans un domaine.–> Cette disposition entre en vigueur le 06 janvier 2024 Source : Vista Immigration

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Prévisions pour le marché du travail russe (09/2023)

Le conseil d’état russe vient de se réunir ce 21 septembre pour discuter de la situation sur le marché du travail en Russie et notamment discuter des dynamiques démographiques mais aussi leur conséquences. La Russie actuellement voit entrer sur le marché du travail les trentenaires russes nés dans les années 90 sous la gouvernance Eltsine, période de terrible crise économique en Russie durant laquelle, logiquement, la démographie s’est effondrée. Il ressort des prévisions de la situation sur le marché du travail russe qu’en Russie, le nombre de personnes âgées de 15 à 19 ans augmente (les gens nés au cours des dernières années sous Poutine) mais au contraire diminue entre 30 et 39 ans (soit les gens nés entre la fin de l’URSS et sous Eltsine). Le personnel le plus recherché est pourtant le groupe d’âge des travailleurs de 30 à 39 ans –  qui va encore baisser de 30% d’ici 2030. Pour de nombreuses professions, il n’y a pas assez de travailleurs et par exemple pour un chômeur enregistré avec une expérience pertinente, il y a 13 postes vacants de travailleurs qualifiés de l’industrie, de la construction ou des transports. Par exemple dans la construction selon le chef du centre du personnel du ministère de la construction Elena Senkevich, la pénurie de personnel de Russie atteint 200 000 personnes et la pénurie de travailleurs dans l’industrie de la construction d’ici 2030 pourrait atteindre 400 mille personnes au rythme actuel de développement de l’économie, selon le viCe vice-premier ministre Marat Khousnoulline. L’industrie russe embauche environ 11 millions d’employés en 2023.

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Sortie de mon livre blanc (offert) sur la Russie !

Je suis heureux de vous proposer mon premier livre blanc (offert) sur la Russie ! Le thème va vous plaire : 5 choses que vous devez savoir avant d’envisager déménager pour vivre et travailler en Russie Voici le lien pour le télécharger (après avoir inséré votre email) : https://formation.ruspatriation.com/5-choses-russie-bg Je sais qu’il est difficile de se faire une vraie image de la Russie et de la vie en Russie.  Avec ce livre blanc, j’avais envie d’expliquer la réalité de la Russie, sans tabou, avec un langage direct et sans faire de détour. Un livre blanc donc fidèle à ce que je vous partage au quotidien ici. Ce livre blanc est parfait si vous voulez savoir si vous êtes fait pour la Russie, ou bien si la Russie est faite pour vous ! Je remets le lien : https://formation.ruspatriation.com/5-choses-russie-bg

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Mon discours au SPIEF 2023 sur Ruspatriation

Pour écouter la table ronde c’est ici et mon intervention en russe à partir de 55:00 Bonjour et merci Maria. Je vais parler rapidement et de façon sincère et ouverte car en Russie nous avons la liberté de ton. Je m’appelle Alexandre et il y a 15 ans j’ai décidé de venir vivre en Russie. C’était un choix personnel, idéologique et civilisationnel. Je venais de rencontrer ma future épouse, russe en France, nous souhaitions fonder une famille et avons pensé que nous ne voulions pas le faire en France car nous avions déjà senti les tendances sociétales en cours, liées au LGBT et au Wokisme notamment. Pour elle, citoyenne russe, et moi qui travaillait entre la France, l’Italie et la Chine nous avons pensé que la Russie était le bon choix. 15 ans plus tard, je peux le dire : le choix de la Russie a été la meilleure décision de ma vie. Je suis a titre personnel passé par toutes les étapes : visa, permis de séjour, permis de résidence, passeport et aujourd’hui billet militaire. Ce processus compliqué, je le connais bien désormais et j’ai donc décidé d’aider sur ce plan les gens ayant décidé de déménager en Russie. Pour votre information et vous donner des chiffres : près de 800 personnes m’ont contacté sur les 3,5 dernières années. Mes services sont payants, donc tous ne donnent pas suite, mais j’ai accompagné prés de 120 personnes sur les 18 derniers mois. Le segment traditionnel d’expatriés, de gens qui viennent travailler en Russie, est habituel mais clairement diminue depuis le début de l’opération militaire spéciale, car les entreprises occidentales ont renvoyé leurs spécialistes. Un autre segment, grandit, et ce segment est selon moi nouveau. C’est le segment des gens qui veulent venir vivre en Russie car pour eux la Russie est une alternative, un pays d’avenir et ce malgré 13.000 sanctions et la guerre américaine contre la Russie, ils croient en l’avenir de la Russie qu’ils voient comme le pays ou des choses sont possibles. Ce sont ces gens que j’accompagne. Comment concrètement ? Tout d’abord, comme ces gens ne connaissent pas la Russie, je leur explique ce qu’est la Russie. En large et ce que signifie vivre sur Moscou, Krasnodar ou dans l’Altaï. Je les accompagne aussi pour leur première visite en Russie. Il faut comprendre que ces gens choisissent la Russie comme modèle de société, et ce sont souvent des gens qui ne souhaitent plus vivre dans la civilisation du wokisme et du LGBT. Ils ont des profils très variés et parmi eux il y a de nombreux spécialistes mais ils ne parlent pas russe. J;ai du reste propose au forum Gaidar il y a 5 ans que Rosotrudnishestvo (l’état russe) ouvre des centres en Europe pour russifier ces candidats a l’émigration / ruspatriation car sans parler russe il leur sera difficile de trouver un travail et encore plus actuellement. Certains ont du capital mais ils ne peuvent résider en Russie légalement sans travail, par conséquent je pense que de créer un visa-temporaire de séjour sans contraintes financières ou juridiques, pour ces émigrés potentiels, seraient judicieux afin de leur permettre durant cette période, de s’intégrer, se russifier à minima et se retourner économiquement soit par la recherche d’un emploi, soit par le lancement d’une activité. L’exemple israélien d’une agence de recherche de talents a l’étranger pour générer une immigration choisie est une bonne idée mais pour la Russie le problème n’est pas de trouver des candidats, ils sont nombreux, mais plutôt de savoir comment les accompagner pour leur permettre de s’intégrer en Russie et trouver leur place dans leur nouvel écosystème. Il faut donc réfléchir à la création de mécanismes permettant à ces migrants potentiels de pouvoir non seulement venir, mais aussi de pouvoir rester en Russie.

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Combien de travailleurs ont une formation supérieure en Russie ?

Au premier semestre de 2022, 34,9% des travailleurs russes ont fait des études supérieures, soit environ 25 millions de personnes. Environ 45% des russes qui travaillent, soit 32,5 millions de personnes, ont une formation professionnelle secondaire. 15,8% ont une formation générale secondaire (classes 10-11) 3,9% ont une formation générale de base (classes 5-9) 0,2% n’ont aucun diplôme. En 20 ans en Russie, la part des travailleurs ayant une éducation supérieure a augmenté d’une fois et demie et au cours des dernières années pour atteindre le tiers de tous les employés. Il est à noter que chez les femmes, la proportion de travailleurs ayant un diplôme universitaire est supérieure d’un tiers par rapport aux hommes — 39,8% contre 29,9%. Parmi les femmes, la proportion de travailleurs sans formation professionnelle n’est que de 16,6%. Source

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Russie : le miracle du plein emploi en ce début 2023

Fin de 2022, le marché du travail russe a connu une pénurie record de demandeurs d’emploi et au quatrième trimestre 2022 il y avait en Russie en moyenne 2,5 postes vacants pour chaque chômeur ce qui n’était pas arrivé depuis 2005 selon le service d’analyse, d’audit et de conseil FinExpertiza. La situation la plus favorable pour les demandeurs d’emploi a été formée dans la région de Toula (11, 2 postes vacants par chômeur), la région autonome Juive (10 postes vacants), la région de Leningrad (9, 1 postes vacants), la région de l’amour (8 postes vacants), le District autonome de Yamalo-Nenets (7, 2 postes vacants), la région de Nijni Novgorod (6, 7 postes vacants), le territoire de Primorsk (6, 1 postes vacants), la région de Volgograd (5, 7 postes vacants), la région de Mourmansk (5, 4 postes vacants). postes vacants) et de la région de Pskov (4,8 postes vacants). En revanche, neuf régions ont connu des pénuries d’offres d’emplois avec moins d’un poste vacant par demandeur d’emploi et notamment la république d’Ingouchie (86 demandeurs d’emploi par poste vacant), la Tchétchénie (27 demandeurs d’emploi), le Daguestan (12 demandeurs d’emploi), Tyva (4,5 demandeurs d’emploi), l’Altaï (3,7 demandeurs d’emploi), ‘l’Ossétie du Nord (2,9 demandeurs d’emploi), la Kabardino-Balkarie (2,6 demandeurs d’emploi), la Kalmoukie et la Karatchaïévo-Tcherkessie (1,1 demandeurs d’emploi). Le nombre de postes vacants en Russie a considérablement augmenté au cours de l’année postpandémique 2021, à mesure que l’activité commerciale se redressait après la crise du coronavirus. La saisonnalité établie du marché du travail russe est la suivante: au début de l’année, les besoins en personnel des entreprises commencent à augmenter, atteignant un maximum en été, après quoi ils diminuent progressivement malgré un rebond après l’été, les citoyens russes changeant plus souvent de travail après les vacances. En général, en 2022, le nombre de postes vacants ouverts, à l’exception de janvier et de février, était inférieur à celui de 2021, et cet écart s’est creusé à partir du second semestre, pour arriver au quatrième trimestre de 2022 avec 1,7 million d’emplois vacants, soit 17,6% moins par rapport à la même période de l’année précédente. Mais parallèlement à la baisse du nombre de postes vacants en 2022, le nombre de citoyens à la recherche d’un emploi a lui aussi également diminué, et cette baisse a commencé directement depuis le début de l’année, pour arriver au quatrième trimestre avec 676.000 personnes officiellement en recherche d’un emploi, soit 32,3% moins par rapport à la même période de l’année précédente. Au quatrième trimestre de 2022, il y avait 2,5 postes vacants par demandeur d’emploi, soit le maximum depuis 2005 contre 2,1 postes vacants par demandeur d’emploi au quatrième trimestre de 2021, bien que le nombre total de postes vacants en 2021 était alors plus élevé. Conséquence : le marché du travail russe connait une situation unique de forte la pénurie de demandeurs d’emploi et le le taux officiel du chômage est, en cette fin février 2023, de 3,6% en Russie et de 0,3% à Moscou. La population active âgée de 15 ans et plus en janvier 2023 s’élevait à 75,6 millions de personnes, dont 72,9 millions étaient classées comme économiquement actives et 2,7 millions comme chômeurs, répondant aux critères de l’Organisation internationale du travail. Comment expliquer ces chiffres ? 1/ Les sanctions et le départ de nombreuses entreprises étrangères de Russie (ou la réduction de leur activité) n’ont pas provoqué une hausse du chômage, mais les entreprises ont réduit le taux d’embauche de nouveaux employés. Dans l’ensemble, les employeurs ont essayé d’optimiser les coûts du travail et cela s’est traduit notamment par le transfert de travailleurs à temps partiel et l’absence d’augmentation réelle des salaires en fonction de l’inflation. 2/ Les entreprises étrangères, qui représentent en emplois directs quelques 2 millions d’emplois ont non seulement continué à payer les employés durant l’arrêt de leur activité mais ont aussi offert des packages de sorties souvent importants pouvant aller pour certains cas / postes / entreprises à 12 mois de salaire, ce qui leur permet de se constituer un solide coussin de sécurité financière. Admettons que 25% du business étranger ai quitté le pays , cela représente quelque 400.000 emplois soit 0,5% (en gros) des actifs pas tous pressés de rechercher un travail. 3/ La mobilisation a enlevé au monde des actifs quelques 350.000 personnes soit environ 0,5% des actifs. 4/ La peur de la mobilisation a enlevé aux actifs disponibles sur le marche du travail quelques 500 / 700.000 personnes qui ont quitté la Russie, suite à la mobilisation soit encore 0,8% des actifs. 5/ Beaucoup d’actifs ont aussi démissionné et quitté leur travail, s’isolant pour éviter de recevoir une Povestka (soit la convocation militaire d’engagement dans le cadre de la mobilisation) que l’on reçoit soit au lieu de résidence, soit au lieu de travail. Les chiffres ne sont pas publics mais les témoignages des entreprises nombreux, sans doute cela représente encore des dizaines de milliers d’emplois … Au total le cocktail émigration / mobilisation à donc sans doute coûté la disparition du marché de l’emploi russe environ 2% des actifs ce qui est assez impactant. 6/ Enfin et bien sur les aides sociales aux chômeurs sont en Russie quasi-inexistantes et beaucoup de gens ne travaillent pas officiellement (et ne sont donc pas à la recherche d’un emploi), ce qui explique le décalage considérable entre le nombre d’actifs sans emplois officiels et le nombre de chômeurs inscrits officiellement qui cherchent un travail. Sources :1,2,3

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Situation du marché de l’emploi à Moscou et de l’IT en Russie en ce début 2023

Il y a aujourd’hui quelques il existe environ 400 000 postes vacants dans la capitale et les spécialistes les plus recherchés dans le domaine industriel en 2023 sont les profils techniques et notamment les installateurs et ajusteurs d’équipements et d’instruments électroniques et mécaniques, les opérateurs de machines-outils à commande numérique, les assembleurs, les fraiseurs, les soudeurs et les spécialistes en contrôle technique. Traditionnellement les secteurs qui recrutement massivement sont les secteurs des services, du commerce de détail, y compris du commerce en ligne, du transport et de la logistique et bien entendu de l’informatique. Cette année ces tendances sont maintenues mais de nouvelles tendances apparaissent comme une forte demande de nouveaux employés est également observée dans le secteur des services et notamment une forte demande de serveurs, baristas, de représentants de l’industrie de la beauté, de vendeurs, administrateurs, marchandiseurs, magasiniers ou encore des collecteurs de commandes». Le besoin est en forte hausse également chez les spécialistes du marché du commerce électronique, du secteur des transports et de la logistique, et et des opérateurs en télécommunications. Enfin dans le domaine de l’informatique, le besoin de spécialistes en cybersécurité, en ingénieurs informatiques, en experts en informatique et en génie informatique ou de concepteurs graphiques demeure aussi élevé. Source Pour ce qui est de l’IT en Russie les profils les plus recherchés en Russie parmi les professions du secteur de l’IT sont les spécialistes de la sécurité de l’information (54%), les analystes systèmes (53%), les ingénieurs DevOps (16%), les programmeurs Seniors et les spécialistes en Data Science. En ce qui concerne les langages de programmation sur lesquels les informaticiens travaillent, les plus populaires sont Java (60%), JavaScript (47%) et C++ (36%). La plupart des entreprises (78%) ont déclaré offrir aux professionnels de l’informatique un format de travail hybride-en partie au bureau, en partie à distance. 12% des entreprises recherchent exclusivement des travailleurs à distance, et 10% offrent un format de travail au bureau. En outre, 73% des entreprises ont annoncé leur intention d’augmenter les salaires pour les programmeurs et les testeurs en 2023. La croissance du nombre de postes vacants pour les professionnels de l’informatique est continue depuis novembre et s’est intensifiée en janvier avec 58.700 offres d’emploi, en hausse de 63% par rapport à la même période de l’année dernière. Source

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2022 et l’impact sur le travail des russes

Selon une étude faite auprès de 4 000 utilisateurs du portail de recrutement Headhunter,  a montré que les événements notables de l’année 2022 (opération spéciale en Ukraine, pression des sanctions, mobilisation partielle, etc.) ont affecté le travail de 70% des hommes et 65% des femmes russes. La tranche d’âge la plus impactée est de 25 à 34 ans et la moins impactée les russes de plus de 55 ans. Sur le plan professionnel, les fonctionnaires, les employés du secteur médical, les comptables ou encore les représentants du secteur de la sécurité ont réagi plutôt calmement, 58% d’entre eux ont déclaré que les événements de l’année avaient eu un impact sur leur travail.  Par contre les événements de 2022 ont eu une forte influence sur les employés de l’art, des médias, du marketing, de la publicité, de l’informatique et des Télécommunications, 80% d’entre eux ont déclaré que les événements de l’année avaient eu de l’impact sur leur travail.  Les régions dont les habitants ont le plus ressenti l’impact négatif des événements de 2022 sont Saint-Pétersbourg, Moscou, la région de Moscou, la région de Voronej et la région de Novossibirsk. Source

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ATSAL déménage au Carré France

Ce lundi 14 novembre, ATSAL déménage au Carré  France. Le Carré France est le Centre d’affaires français situé dans l’immeuble de la Chambre de commerce et d’industrie franco-russe, qui a pour objectif de développer les échanges commerciaux entre la France et la Russie et de représenter les entreprises françaises en Russie. Le Carré France est situé au cœur de Moscou au 10/1 Milyutinskiy Pereulok, 3-ème étage.

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Aeroflot va créer un « centre national » pour les avions de ligne occidentaux

Aeroflot a décidé de créer un centre national d’assistance technique pour les exploitants d’avions russes Airbus et Boeing.   Ce centre national de compétence fournira des services « pour le plus large éventail possible de clients » d’assistance à la conception pour l’exploitation d’avions de fabrication occidentale.   Le développement de compétences propres dans la conception de solutions pour ces aéronefs en l’absence de soutien des fabricants occidentaux d’origine de la technologie est un facteur essentiel pour assurer une plus grande indépendance dans le maintien de la navigabilité de la flotte existante sachant qu’aujourd’hui la flotte du groupe Aeroflot (qui comprend les compagnies aériennes Aeroflot, Pobeda et Rossiya) se compose de 276 avions fabriqués par Airbus et Boeing.   Après l’introduction de sanctions sans précédent contre la Russie en raison de l’opération militaire spéciale en Ukraine, les transporteurs russes ont perdu la possibilité de bénéficier des services après-vente des avionneurs occidentaux.   Le centre a notamment entamé les préparatifs de la certification sous FAP-21 (règles aéronautiques régissant la certification des aéronefs, des organismes de conception et des constructeurs qu’il prévoit de recevoir au plus tard au premier trimestre 2023 afin de se donner les moyens légaux de développer davantage les activités dans le domaine du développement de la conception de facon la plus indépendante possible.   Le centre a pu attirer « des spécialistes hautement qualifiés avec des compétences uniques dans le soutien à la conception des compagnies aériennes exploitant des avions occidentaux dans le monde entier » et notamment d’anciens employés des bureaux russes d’Airbus et de Boeing qui contribueront au développement du centre.   Source

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Les conséquences de la mobilisation sur le travail des entreprises en Russie

Le Bureau du médiateur des entreprises Boris Titov a analysé les résultats d’une enquête auprès des entrepreneurs sur le bien-être des entreprise et principalement l’impact des sanctions et de la mobilisation partielle sur leur activité.  5.800 mille entreprises y ont participé (74% de micro entreprises, 21% de petites entreprises, 3,4% de  moyennes entreprises et 1,6% de grandes entreprises) Il s’est avéré que le principal problème demeure l’insuffisance de la demande de produits et de services sur le marché intérieur ainsi que des pénuries de personnel, des déficits de trésorerie et une perturbation des chaînes d’approvisionnement. Bien que la majorité des entrepreneurs se soient adaptés aux sanctions, un tiers ont indiqué une baisse importante de leurs revenus tandis que 6 % envisagent de fermer purement et simplement leur entreprise. La mobilisation partielle a touché un tiers des répondants (!) (NDLR ; pas forcément des personnes mobilisées mais des personnes ayant quitté leur travail pour échapper à la mobilisation) ; dans la moitié (58%) des cas, les entrepreneurs ont soit rapidement remplacé les employés mobilisés, soit estimé qu’un tel remplacement n’était pas nécessaire. -20% des entreprises n’arrivent toujours pas à trouver de remplaçants aux employés partis. La mobilisation a considérablement exacerbé le problème de pénurie de personnel et 30% des entreprises interrogées se plaignent de pénurie et difficulté pour trouver des gens. -La détérioration des conditions pour faire des affaires est aussi associée à un manque de fonds pour les entreprises : 64% des répondants se plaignent d’une baisse de la demande intérieure et 29% – d’un manque de fonds de roulement et de déficits de trésorerie. -Enfin, 26,5% des entreprises n’ont pas été en mesure de rétablir complètement les chaînes d’approvisionnement et 19% rencontrent des difficultés avec les livraisons à l’importation. En général ;55% des entreprises parviennent à s’adapter aux sanctions.16% des entreprises ne les ont pas du tout remarqués.10% des entreprises n’ont pas pu faire face aux conséquences des sanctions. 9% des entreprises constatent une croissance stable du chiffre d’affaires.30% des entreprises jugent la baisse de leur chiffre d’affaires maîtrisable.27% des entreprises déclarent une « baisse grave » de leur chiffre d’affaires. 7% des entreprises déclarent une « crise » grave et 6 % des répondants ont indiqué que l’entreprise devait ou devra bientôt fermer. Les mesures visant à stimuler la substitution des importations, malgré les programmes gouvernementaux à grande échelle, sont toujours considérées par les entrepreneurs comme correctes, mais insuffisantes.

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Le marché du travail russe en ce début novembre 2022

et8 mois après le début de l’opération spéciale russe en Ukraine, comment se porte le marché du travail en Russie ?  Le nombre de chômeurs officiellement enregistrés en Russie ne cesse de diminuer : – 681.000 au 25 juin 2022 – 675.000 au 15 août 2022 – 646.500 au 19 septembre 2022 – 579.300 au 04 novembre 2022     Fin août, 72,6 millions de personnes avaient un emploi et fin septembre – 72 millions, tandis que dans le même temps, il n’y avait que 30 000 chômeurs de plus, portant le taux de chômage en Russie à 3,9% selon la méthodologie de l’Organisation internationale du travail (OIT), selon laquelle les chômeurs sont ceux qui, au moment de l’étude, avaient simultanément besoin d’un travail, le cherchaient et étaient prêts à le commencer.   La population active âgée de 15 ans et plus en septembre 2022 s’élevait à 74,9 millions de personnes, dont 72 millions de personnes étaient classées comme employées dans des activités économiques tandis que 2,9 millions de personnes étaient classées comme chômeurs, répondant aux critères de l’OIT, c’est-à-dire qu’elles n’avaient pas ont un emploi mais ne sont pas enregistrées en recherche d’emploi.   Dans la capitale Moscou le taux de chômage au 1er novembre est officiellement tombé à son plus bas niveau depuis avril 2020 :  0,42% et seulement 30,6 mille chômeurs inscrits à la bourse du travail de la ville.   Comment comprendre ces chiffres ?   1/ Tout d’abord l’économie russe ne s’est pas effondrée, après 8 mois et 12.747 sanctions internationales.   2/ Les entreprises étrangères, qui représentent en emplois directs quelques 2 millions d’emplois ont non seulement continue a payer les employes durant l’arrêt de leur activité mais offrent aussi des packages de sorties souvent importants pouvant aller pour certains cas / postes / entreprises à 12 mois de salaire, ce qui atténue l’effet de perte d’emplois pour ces employés et repousse le problème social. Les concernés sont quelques 3,5% des actifs du pays, bien sur, pas tous sont dans cette situation idyllique mais une partie d’entre eux.   3/ La mobilisation a enlevé au monde des actifs quelques 300 / 400.000 personnes soit environ 0,5% des actifs.   4/ Encore quelques 500.000 personnes ont quitté la Russie, suite à la mobilisation et ne sont plus dans les actifs disponibles , soit encore 0,8% des actifs.   5/ Beaucoup d’actifs ont démissionné et quitté leur travail, s’isolant pour éviter de recevoir une Povestka (soit la convocation militaire d’engagement dans le cadre de la mobilisation) que l’on recoit soit au lieu de residence, soit au lieu de travail. Les chiffres ne sont pas publics mais les témoignages des entreprises nombreux, sans doute cela représente encore des dizaines de milliers d’emplois … Cela ne concerne pas que des hommes, mais des familles qui s’isolent ailleurs dans le pays le temps que …   Au total le cocktail emigration / mobilisation à donc sans doute coûté la disparition du marché de l’emploi russe d’entre 1,3% et 2% des actifs ce qui est considérable.   6/ Enfin et bien sur les aides sociales aux chômeurs sont en Russie quasi-inexistantes ce qui explique le décalage considérable entre le nombre de sans emplois (2,9 millions de personnes) et le nombre de chômeurs inscrits (579.3000).    

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La société russe en état de stress

Fin septembre 2022, sur fond de mobilisation partielle annoncée, l’opinion publique russes’est fortement détériorée. La tension, l’irritation, la peur, l’angoisse et la tristesse ont considérablement augmenté. le nombre de gens se sentant d’excellente humeur a diminué à 7% (contre 15% en juillet) ; le nombre de gens se sentant en état normal a diminué à 45% (contre 65% en juillet); le nombre de gens qui parlent de « tension et irritation a augmenté de 17 % à 32 % ; le nombre de gens ressentant de la peur et de la tristesse a augmenté de 4 % à 15 %. 48% des russes sondés affirment donc qu’ils sont inquiets, et pour un mois de septembre cela n’est pas arrivé depuis l’an 2000 comme on peut le voir ci-dessous : les inquiets sont en rouges et les non inquiets en bleu. La société russe n’a jamais été aussi inquiète, depuis 22 ans. L’enquête du Centre Levada a été menée du 22 au 28 septembre 2022 sur un échantillon représentatif de la population urbaine et rurale de 1 631 personnes âgées de 18 ans et plus dans 137 localités, 50 entités constitutives de la Fédération de Russie. L’enquête est menée au domicile du répondant par un entretien personnel. La répartition des réponses est donnée en pourcentage du nombre total de répondants, ainsi que les données des enquêtes précédentes. L’erreur statistique dans un échantillon de 1600 personnes.

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Loi martiale et autres niveaux d’alerte à travers la Fédération de Russie

Suite à l’instauration de la loi martiale dans la République populaire de Donetsk, la République populaire de Lougansk, les régions de Zaporojié et de Kherson (décret présidentiel n° 756 du 19 octobre 2022), le président de la Fédération de Russie a défini les mesures à mettre en œuvre dans les sujets de la Fédération de Russie (décret présidentiel n° 756 du 19 octobre 2022). 1.Ainsi, le niveau maximal de réponse est introduit dans les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, les régions de Zaporojié et de Kherson. Il implique, entre autres, l’instauration de la défense territoriale et la mise en place d’organes de coordination (états-majors de défense territoriale). 2.Le niveau moyen de réaction est instauré dans la République de Crimée, le territoire de Krasnodar, les régions de Belgorod, Briansk, Voronej, Koursk, Rostov et la ville de Sébastopol. Dans ce cadre, les mesures suivantes peuvent être mises en œuvre :      – renforcement de la protection de l’ordre public et de la sécurité publique, protection des sites militaires, des sites importants de l’État et des sites spéciaux, des sites assurant la subsistance de la population, le fonctionnement des transports, des communications et des installations énergétiques, ainsi que des installations présentant un risque élevé pour la vie et la santé des personnes et pour l’environnement ;     – introduction d’un régime spécial pour les sites assurant le fonctionnement des transports, des communications, des installations énergétiques et des installations présentant un risque élevé pour la vie et la santé des personnes et l’environnement ;     – déplacement temporaire des habitants dans des zones sûres et mise à disposition de logements permanents ou temporaires ;     – mise en place et application d’un régime spécial pour l’entrée et la sortie du territoire, et restrictions à la liberté de circulation à l’intérieur du territoire;     – restrictions à la circulation des véhicules, et possibilités de les inspecter ;     – introduction d’un contrôle des sites assurant le fonctionnement des transports, des communications et des technologies de l’information, des imprimeries, des centres informatiques et des systèmes automatisés, et leur exploitation à des fins de défense. 3.Un niveau d’alerte élevé est instauré sur les territoires des entités constitutives du District fédéral central et du District fédéral du Sud (régions d’Astrakhan, de Vladimir, de Volgograd, d’Ivanovo, de Kalouga, de Kostroma, de Lipetsk, de Moscou, d’Orel, de Riazan, de Smolensk, de Tambov, de Toula et de Yaroslavl, de la ville de Moscou, de la République d’Adyguée, de Kalmoukie). Les mesures suivantes peuvent être mises en œuvre dans ce cadre :      – renforcement de la protection de l’ordre public et de la sécurité publique, de la protection des installations militaires, des sites importants de l’État et des sites spéciaux, des sites assurant la subsistance de la population, le fonctionnement des transports, des communications et des installations énergétiques, ainsi que des installations présentant un risque élevé pour la vie et la santé des personnes et pour l’environnement ;     – introduction d’un régime spécial pour l’exploitation des sites assurant le fonctionnement des transports, des communications, des installations énergétiques, ainsi que des installations présentant un risque élevé pour la vie et la santé des personnes et de l’environnement ;     – à la circulation des véhicules et possibilité de les inspecter ;     – introduction d’un contrôle des sites assurant le fonctionnement des transports, des communications et des technologies de l’information, des imprimeries, des centres informatiques et des systèmes automatisés, et leur exploitation à des fins de défense. 4.Dans tous les autres sujets de la Fédération de Russie, un niveau d’alerte de base est instauré. Il implique une protection renforcée de l’ordre et de la sécurité publics, la protection des installations militaires, des sites importants de l’État et des sites spéciaux, des sites assurant la subsistance de la population, le fonctionnement des transports, des communications, des installations énergétiques, ainsi que des installations présentant un danger renforcé pour la vie et la santé des personnes et de l’environnement, et l’introduction d’un régime spécial d’exploitation des sites assurant le fonctionnement des transports, des communications, des installations énergétiques, ainsi que des installations assurant la vie et la santé des personnes et de l’environnement. Dans le même temps, chaque sujet de la Fédération de Russie détermine de manière indépendante une liste de mesures à mettre en œuvre, leur calendrier, leurs spécificités et leur procédure de mise en œuvre, en tenant compte de la situation actuelle et des risques émergents sur son territoire Des quartiers généraux opérationnels seront créés à cet effet. Ces décisions seront obligatoires pour les autorités exécutives, les autorités locales, les organes territoriaux des organes exécutifs fédéraux, les autres organes, les citoyens enregistrés au lieu de résidence (lieu de séjour) ou se trouvant sur le territoire de la région. ​​​​​​​Compte tenu du fait que le décret présidentiel du 19.10.2022 mentionne les Républiques de Donetsk et de Lougansk, les régions de Zaporojié et de Kherson, ainsi que la Crimée en tant que régions russes, la lettre d’information de la CCI France Russie fait également référence à ces régions. L’appartenance de ces régions à la Fédération de Russie n’est pas reconnue par la France.

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Sur la mobilisation en Russie (28-09-2022)

Le ministère de la Défense de la Fédération de Russie a clarifié la procédure de mobilisation partielle, tous les détails sont trouvables ici. Qui est concerné ? Les soldats et les sergents de moins de 35 ans Les officiers subalternes – jusqu’à 50 ans, Les officiers supérieurs – jusqu’à 55 ans. Ceux qui ont des spécialités militaires appropriées et particulières et notamment les parachutistes, les snipers, les tankistes, les spécialistes en tirs de raquettes, les artilleurs, les chauffeurs et chauffeurs-mécaniciens, les experts en communication et électronique. L’un des facteurs clés de la conscription est la présence d’une expérience de combat, a souligné le ministère de la Défense. Certains postes peuvent être occupés par des femmes ayant des spécialités militaires notamment liées a la santé, mais le besoin de tels spécialistes est minime à ce jour. En vertu de la loi, les citoyens de réserves non soumis à la conscription sont les employés des entreprises de l’industrie de la défense reconnues temporairement inaptes pour des raisons de santé, ainsi que ceux qui s’occupent constamment d’un membre de la famille ou des personnes handicapées du premier groupe. En outre, le projet n’affectera pas les personnes à charge de quatre enfants ou plus de moins de 16 ans, ainsi que celles dont les mères, en plus d’elles, ont quatre enfants ou plus de moins de huit ans et les élèvent sans mari. Si un retraité militaire, indépendamment de son appartenance aux forces de l’ordre, est à la retraite (plus de 65 ans ou pour des raisons de santé) et radié du registre militaire, il n’est pas non plus soumis à la conscription pour la mobilisation. Les citoyens qui ne vivent pas de manière permanente en Russie ou qui ne sont pas enregistrés auprès de l’armée ne sont pas soumis à la conscription. Ceux qui décident de quitter le pays pour une courte période, mais qui sont enregistrés à leur lieu de résidence, peuvent être appelés. Quid des mobilisés ? Les mobilisés devraient recevoir entre 135.000 et 205.000 roubles par mois pour leur participation à l’opération militaire en Ukraine, selon leurs rangs et les régions, soit entre 2 500 et 3.725 euros par mois. Le chef de la Crimée, Sergei Aksyonov, a promis aux mobilisés de Crimée un paiement unique additionnel de 200 000 roubles soit quelques 3 635 euros. Dans la capitale, Moscou, 50 000 roubles (900 euros) supplémentaires seront versés mensuellement pendant la période de service. Certaines entreprise se sont engagées à verser mensuellement le même montant à leurs employés appelés comme par exemple KamAZ. Les gens mobilisés qui travaillent voient en outre leur poste maintenu et l’employeur doit s’acquitter de toute dette envers l’employé. Enfin ces jours ci un projet de loi envisage en addition :– Un paiement unique de 300 000 roubles (5.450 euros)– L’exonération du paiement des intérêts sur les prêts hypothécaires et à la consommation pendant la durée du service ; – L’indemnisation du coût du logement et des services communaux à hauteur de 50% ; – L’établissement d’une allocation mensuelle pour les enfants de moins de 3 ans.– L’établissement d’une allocation pour l’épouse enceinte d’un citoyen mobilisé ; – L’exonération de la taxe foncière – L’instauration d’une compensation de 50% du coût de l’assurance voit. Quelle est la situation réelle ? Dans les faits, il n’y a pas de quotas pour le nombre de personnes appelées et chaque région de la Fédération de Russie a une tâche de mobilisation propre qui basée sur le volume de la réserve. La situation par région peut etre suivi ici, certaines régions ayant déjà rempli leur quota. Et les histoires de convocations par erreurs ? Oui il y a eu des erreurs , des bugs dans la convocation de gens qui ne correspondent pas aux critères ci dessus, Pourquoi et comment ? Simplement, malheureusement, car en Russie le diapason d’organisation des services publics varie de 1 à 100 et que donc dans de nombreux sujets de la fédération de Russie les bureaux militaires sont beaucoup plus désorganisés que dans d’autres et se sont de facto empressés de recruter coûte que coûte, et peu importe qui, pour arriver à un résultat conforme à la tâche de mobilisation. A cela il faut ajouter le facteur personnel et une certaine culture des listes en Russie et on comprend mieux comment ces erreurs ont pu arriver. La bonne nouvelle est qu’on en parle beaucoup en Russie au sein des structures officielles et des médias d’Etat. Le parti du president russe a par exemple ouvert une Hotline pour répondre aux questions, prendre les plaintes et suivre les dossiers.Dans certaines régions, des autorités de bureaux militaires ont même été licenciées. Il existe aussi une procédure officielle de contestation de la décision. Il y a donc certainement une désorganisation, mais on est bien loin d’un vent de folie qui se serait saisi des autorités russes. Information sur la mobilisation partielle qui a été déclarée en Russie le 21 septembre par le décret présidentiel n° 647 du 21.09.2022 Le ministère de la Défense de la Fédération de Russie a clarifié la procédure de mobilisation partielle, tous les détails sont trouvables ici. Qui est concerné ? Les soldats et les sergents de moins de 35 ans Les officiers subalternes – jusqu’à 50 ans, Les officiers supérieurs – jusqu’à 55 ans. Ceux qui ont des spécialités militaires appropriées et particulières et notamment les parachutistes, les snipers, les tankistes, les spécialistes en tirs de raquettes, les artilleurs, les chauffeurs et chauffeurs-mécaniciens, les experts en communication et électronique. L’un des facteurs clés de la conscription est la présence d’une expérience de combat, a souligné le ministère de la Défense. Certains postes peuvent être occupés par des femmes ayant des spécialités militaires notamment liées a la santé, mais le besoin de tels spécialistes est minime à ce jour. En vertu de la loi, les citoyens de réserves non soumis à la conscription sont les employés des entreprises de l’industrie de la défense reconnues temporairement inaptes pour des raisons de santé, ainsi que ceux

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La communauté des Frussiens grandit encore !

Malgré les événements plus qu’historiques que nous nous apprêtons à vivre, malgré les bruits de fonds et la désinformation, la communauté des Frussiens, ces francais, Belges, Suisses qui décident de prendre le passeport russe continue de s’agrandir. Le dernier décret du président Poutine naturalisant des étrangers le prouve et il restera dans l’histoire des Frussiens  Sur 82 naturalisations, il y a 12 francais et 2 Belges, soit 14 nouveaux frussiens. Ha oui il y a aussi Edouard Snowden qui a pris le passeport russe  La question reste entière :Snowden est russe cuvée Frussien ?Ou les frussiens sont russes cuvée Snowden ? Pourquoi de plus en plus d’européens (et de francais) souhaitent vivre en Russie et devenir russe ?

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Information sur la mobilisation partielle qui a été déclarée en Russie le 21 septembre par le décret présidentiel n° 647 du 21.09.2022

La mobilisation militaire vise les citoyens  de réserve qui n’ont pas le droit de bénéficier d’un sursis.Les citoyens de réserve qui ne sont pas mobilisés pourront être employés à des postes de personnels civils au sein des Forces armées de la Fédération de Russie, ou au sein d’autres armes, formations militaires, corps et formations spéciales. Obligations des citoyens soumis à la mobilisation pour le service militaire Lorsque la mobilisation est annoncée, les citoyens soumis à la conscription pour le service militaire sont tenus de se présenter aux points de rassemblement selon les délais spécifiés dans les ordres de mobilisation, dans les convocations et dans les ordres des commissariats militaires, dans les organesexécutifs fédéraux disposant d’une réserve militaire. Les citoyens manquant à leurs devoirs dans le domaine de la préparation à la mobilisation et de la mobilisation sont tenus responsables conformément à l’art. 21.5 du Code des infractionsadministratives, à l’art. 328 du Code pénal de la Fédération de Russie. Sursis de mobilisation Un sursis de mobilisation est accordé aux citoyens :1) bénéficiant d’un sursis selon les modalités définies par le gouvernement de la Fédération de Russie;2) reconnus temporairement inaptes au service militaire pour des raisons de santé – pour une durée jusqu’à six mois ;3) ayant à charge pour des soins continus leur père, mère, épouse, époux, frère, soeur, grand-père, grand-mère ou parent adoptif qui, pour des raisons de santé, conformément aux conclusions d’un établissement fédéral d’expertise médicale et sociale, nécessitent des soins (assistance, surveillance) permanents exécutés par un tiers, ou qui sont handicapés du groupe I, en l’absence d’autres personnes légalement tenues de subvenir aux besoins de ces citoyens ;3.1) tuteur ou curateur d’un frère mineur et (ou) d’une sœur mineure en l’absence d’autres personnes légalement tenues de subvenir aux besoins de ces citoyens ;4) ayant à charge quatre enfants ou plus de moins de 16 ans ou ayant à charge et élevant sans la mère un enfant ou plus de moins de 16 ans (aux citoyennes avec un ou plusieurs enfants de moins de 16 ans, ainsiqu’en cas de grossesse d’au moins 22 semaines);4.1) dont l’épouse est enceinte d’au moins 22 semaines et ayant trois enfants à charge de moins de 16 ans ; 5) dont la mère a à charge quatre enfants ou plus de moins de huit ans et les élève seule ; Outre les citoyens mentionnés au point 1, un sursis de mobilisation est accordé à d’autres citoyens ou à certaines catégories de citoyens par décret du président de la Fédération de Russie. Mise à jour au 23.09.2022 Afin d’assurer le fonctionnement de certains secteurs de haute technologie, ainsi que du système financier de la Fédération de Russie, il a été décidé de ne pas appeler dans le cadre de la mobilisation partielle les citoyens diplômés de l’enseignement supérieur dans les spécialités et domaines de formation concernés, travaillant: • dans des organismes accrédités opérant dans le domaine des technologies de l’information et impliqués dans le développement, la mise en œuvre, la maintenance et l’exploitation de solutions dans le domaine des technologies de l’information et assurant le fonctionnement de l’infrastructure de l’information ;• auprès des opérateurs de communications russes, assurant la stabilité, la sécurité et l’intégrité du fonctionnement des installations de communication, des centres de traitement de données, ainsique des installations et des lignes de communication publiques de la Fédération de Russie ;• dans les organisations systémiques du secteur de l’information et des communications, ainsi que leurs personnes interdépendantes, qui sont fondateur et (ou) rédaction et (ou) éditeur d’un média enregistré et (ou) diffuseur d’une chaîne de télévision, d’une chaîne de radio et qui sont impliqués dans la production et (ou) la distribution de produits médiatiques ;• dans les organismes qui assurent la stabilité du système national de paiement et de l’infrastructure des marchés financiers, la gestion de la liquidité bancaire, la circulation des espèces. Les listes de personnes soumises par les chefs des organisations concernées selon les modalités prescrites à l’état major général des forces armées russes serviront de base d’exemption pour la mobilisation. Mise à jour au 23.09.2022 Le ministère des communications et des médias a expliqué que parmi les spécialistes de l’informatique, des communications et des médias, l’ajournement de la mobilisation partielle peut être accordé auxemployés : • des sociétés informatiques accréditées qui participent à la conception, au développement, à la mise en œuvre, à la maintenance et à l’exploitation de solutions informatiques (logiciels, matériel et systèmes logiciels) ou qui sont chargées de garantir le fonctionnement de l’infrastructure informatique ;• des opérateurs de télécommunications chargés de garantir la stabilité, la sécurité et l’intégrité du fonctionnement des installations de communication individuelles, des équipements de communication et des lignes de communication du réseau public, ainsi que des centres de traitement des données ;• des médias enregistrés, radiodiffuseurs et télédiffuseurs inclus dans la liste des médias de base impliqués dans la production et la diffusion de produits d’information.Ils doivent avoir une formation supérieure appropriée et travailler à temps plein. Le ministère des communications et des médias informera les entreprises sur la procédure d’obtention d’ajournement. Le ministère des communications a également détaillé ce qu’il faut faire si un employé d’une société informatique accréditée qui remplit les conditions requises pour le report de la mobilisation partielle adéjà reçu une convocation. Selon la déclaration du ministère, dans un tel cas, les documents suivants doivent être apportés en personne par l’employé au bureau de conscription :• L’original ou une copie certifiée conforme du contrat de travail avec l’employeur ;• Le diplôme d’enseignement supérieur dans le domaine ;• Un extrait du registre d’accréditation d’État de la société informatique employeuse, certifié par ledirecteur général de la société ou une personne autorisée par lui ;• Un certificat du lieu de travail, signé par le directeur général ou une personne autorisée par lui, attestant que l’employé participe à la conception, au développement, à la mise en œuvre, à la maintenance et à l’exploitation de solutions informatiques ou à la maintenance de l’infrastructure informatique. La présidente de la Banque centrale de Russie, Elvira Nabioullina, a déclaré que les employés

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Pourquoi de plus en plus d’européens (et de francais) souhaitent vivre en Russie et devenir russe ?

Devenir russe devient l’objectif d’un nombre croissant d’étrangers, du monde entier certes, mais aussi d’européens et donc de francais. Comment en est-on arrivé là ? Dans les années 90, à la chute de l’URSS, de millions de russes de l’étranger (les pieds rouges) sont revenus des nouveaux pays soviétiques vers la Russie pour devenir des citoyens de la fédération de Russie. La Russie était un enfer sur terre mais être étranger dans une nouvelle nation l’était au moins autant, voir plus. Dans les annees 2000, ce processus s’est plus ou moins achevé et le relai de naturalisation russe a été pris par les habitants des pays voisins de la CEI avec un pic en 2005 de 504.518 personnes.La Russie se re-développait et bien plus rapidement que ses voisins de CEI, devenant un aimant à une forte immigration de travail mais pas que. En 2009 avec la crise financière, ces processus se sont ralentis et n’ont recommencé à accélérer qu’après 2015 et les événements en Ukraine mais avec un temps tampon.2019 a vu 497.817 naturalisations, 2020 a vu 656.347 naturalisations et 2021 a vu 735.385 naturalisations, le record historique de la Russie.2022 semble partie pour terminer sur le niveau de 2021 avec entre 600 et 700 000 naturalisations. Pour autant devenir russe, restait jusque peu une décision prise quasi uniquement par les gens du “monde russe” ou des russes de l’étranger souhaitant se rapprocher de leurs racines alors que pourtant les raisons objectives de fuir l’Europe et s’installer en Russie étaient (et sont toujours) légions comme les lecteurs de mon blog ont pu des 2011 le lire dans ma : “lettre à Clara“, mon conseil de venir travailler en Russie en 2012, ou en 2013 via l’interview d’un fromager francais qui expliquait pourquoi il : “souhaitait devenir russe“. Durant cette période, rarement, quelques célébrités (acteurs, sportifs..) se faisaient attribuer la nationalité russe par exemple– en 2003, le basketteur américain Robert John Holden,– en 2008, la patineuse artistique japonaise Yuko Kawaguchi– en 2011 le chef d’orchestre et pianiste italien Fabio Mastrangelo et le patineur de vitesse sud-coréen An Hyun-soo– en 2012, le snowboarder américain Vic Wilde (Victor Ivan Wilde).– en 2013 l’acteur français Gérard Depardieu– en 2014 le chef d’orchestre grec Teodor Currentzis– en 2015 le boxeur professionnel américain Roy Jones Jr et le gardien brésilien du club de football du Lokomotiv Moscou, Marinato Alvim Guilherme.– en 2016 le judoka italien Ezio Gamba, le défenseur brésilien du CSKA Moscou Mario Fernandez et aussi l’acteur et producteur américain Steven Seagal.– en 2017 le cycliste australien Shane Perkins– en 2018, la basketteuse américaine Jamir Faulkner et l’artiste américain d’arts martiaux mixtes Jeffrey Monson.– en 2019, l’avocat et poète américain Julian Henry Lowenfeld, traducteur anglais d’Alexandre Pouchkine et aussi le Français André-Marc De-loche.– en 2021, l’acteur serbe Milos Bikovic. Et puis quelque chose a frémi quelque part, très profond, et des lignes ont bougé.des lignes humaines profondes … Des lignes tectoniques et civilisationnelles. Au sein de la communauté francaise de Russie, il m’est ces dernières années, arrivé de plus en plus de fréquemment de rencontrer des francais qui avaient “choisi” de prendre la nationalité russe.Parce qu’ils habitent en Russie bien sur, mais pas que.Aussi par Choix. Ces francais, belges ou suisses sont devenus tellement nombreux que certains ont créé une communauté sur Telegram les fédérant à travers de nombreuses différentes villes de Russie. Pour comprendre cette hausse factuelle du nombre d’européens qui prennent la nationalité russe malgré le contexte et les difficultés réelles à l’obtenir on peut comparer l’évolution sur 2020 / 2021. En 2020 : 283 allemands, 90 Grecs, 78 francais, 7 suisses et 5 belges ont pris la nationalité russe ;en 2021 : 481 allemands, 183 Grecs, 167 Français, 21 Suisses, 17 Belges ont pris la nationalité russe ; Depuis quelques annees (2015 et les premières sanctions) mais surtout depuis ces deux dernières années, je suis contacté par un nombre croissant de francais, belges, suisses, canadiens… Qui me font part de leur souhait profondément réfléchi de venir habiter en Russie. Un choix profondément muri par de multiples axes de réflexions dont la variété, la sincérité et surtout le bien-fondé m’ont donné envie de les aider et conseiller, sachant (pour les avoir traversé) les difficultés objectives d’un tel projet. Pour cela j’ai monté un module sur mesure d’accompagnement : Ruspatriation. Depuis l’automne 2021, ce sont pas moins de 329 personnes qui sont entrées en contact avec moi et 76 d’entre eux (hommes, femmes, jeunes et moins jeunes, familles .. ) ont été Ruspatrié, et donc conseillé voir pour certains accompagné, au moins durant la première étape de leur émigration. * Les changements tectoniques qui sont en train de se produire, malgré le lot de complications qu’ils ont créés, rendent clairement l’objectif encore plus compliqué à atteindre, mais n’ont pas finalement fait diminuer les aspirations à partir vivre en Russie. Bien au contraire, le flux d’européens et de francais qui souhaitent venir vivre en Russie, dans ce nouveau bastion du conservatisme et des valeurs traditionnelles et familiales (cela s’appelle le conservatisme dynamique), ne fait que grossir et selon toute vraisemblance, devrait que continuer à grossir au vu de la tournure de la situation globale (sociétale, sécuritaire, économique ..) en occident. Ces changements tectoniques ont par contre accentué les ligne de ruptures et de désaccords profonds entre les partisans du système d’exploitation russe actuel et ceux qui, au contraire, se retrouvent plus dans le système d’exploitation occidental actuel. Entre les deux, un fossé de plus en plus profond. Il est désormais plausible que dans les années qui viennent, les secousses qui vont bouleverser l’Occident et surtout la grande reconfiguration russe n’accentuent encore plus ces trajectoires divergentes et donc le fossé, entre les premiers et les seconds. Une grande reconfiguration russe qui devrait, cette fois et pour de bon, sortir pour longtemps la Russie de son voyage vers l’Europe et l’Occident. Moscou, le 08 septembre de l’an de grâce 2022.

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Enquête sur ces entreprises françaises qui ont choisi de rester en Russie

Les retraits médiatisés d’entreprises ont pu donner l’impression que la Russie s’était vidée de ses groupes français. Il n’en est rien. Si Renault, Société générale, Publicis, Schneider Electric, Atos ou Sodexo ont quitté le pays à grand bruit, bien plus nombreuses sont les entreprises qui y sont restées.   Certaines, comme Hermès, Safran, Michelin, Crédit agricole ou Decathlon, y ont suspendu toute leur activité, faisant le gros dos tant que dure la tempête.   D’autres y poursuivent, en totalité ou en partie, leurs opérations.   Le risque d’image est pourtant considérable. Accusé de fournir indirectement l’armée russe, TotalEnergies, qui dément vigoureusement cette accusation, en a fait les frais la semaine passée. Et les marchés boursiers préfèrent les groupes qui soldent l’aventure russe.   Les entreprises qui ont choisi de rester avancent trois grands arguments: la poursuite d’activités jugées essentielles pour la population russe, la volonté de ne pas insulter l’avenir, et le coût exorbitant du retrait.   Parmi eux figurent, selon l’université de Yale : – Auchan, Etam, La Redoute, Leroy Merlin, Lacoste ou Bic en grande consommation et distribution ; – Lactalis, Danone, Savencia, Le Duff, Bonduelle ou Limagrain dans l’agroalimentaire ; – des groupes comme Eutelsat, Faurecia, Legrand, Orano, Valeo, Veolia, Vinci, TotalEnergies ou Sanofi.   Six mois après le début de la guerre, leur activité en Russie ne s’est pas du tout normalisée, bien au contraire.   «Ces sociétés, qu’il s’agisse de PME ou de grandes entreprises, sont toujours en régime de crise, constate Olivier Attias, avocat chez August Debouzy. Tous les jours, des clients nous sollicitent. Ils cherchent des solutions pour continuer à y travailler dans le respect des sanctions européennes, qui se sont progressivement durcies.»   Un septième paquet de sanctions a été publié le 21 juillet.   «Un nouveau paquet, c’est un mois de travail d’analyse et deux mois de mise en application, approuve le responsable pays d’un groupe industriel.   Beaucoup d’entreprises préfèrent renoncer à la Russie plutôt que de se coltiner toute cette complexité.»   Salariés sur écoute   Rester en Russie, c’est avancer chaque jour sur un chemin de crête, en respectant les sanctions européennes sans subir de douloureuses contre-sanctions russes. Tout un art.   «Les autorités locales ont des principes simples: soit on reste, soit on part, soit on est attentiste, poursuit ce responsable pays. Il faut se maintenir du bon côté pour que les autorités russes, très pragmatiques, accordent des dérogations à telle ou telle contre-sanction.»   Demeurer dans la bonne catégorie suppose parfois de rester discret sur la cession d’un actif local, alors même qu’elle aurait mis du baume au cœur aux équipes occidentales.   La crainte des contre-sanctions y pousse. Pernod Ricard a ainsi stoppé ses exportations en Russie, où il n’a aucun site de production. Mais il a estimé devoir y maintenir une activité minimale afin que les dirigeants de la filiale ne soient pas accusés de faillite frauduleuse.   Pour continuer à payer ses salaires de ses 200 employés, il a vendu au fil de l’eau les bouteilles qui lui restaient en stock. Pour continuer à maintenir une activité minimale, le groupe envisage de réexporter des bouteilles de whisky vers la Russie.   Difficile de se soustraire à l’œil de Moscou.   «Les pouvoirs publics russes sont très présents, constate Olivier Attias. Ils observent, menacent. L’objectif est d’inciter les entreprises à rester.» Les salariés locaux, désormais russes en quasi-totalité, craignent d’être sur écoute, rapportent plusieurs groupes de l’agroalimentaire.    «Nous ne pouvons, dans ce cas, les croire sur parole lorsqu’ils nous disent, par téléphone ou par visioconférence, que tout se passe bien sur le terrain», rapporte l’un d’eux.   Certains, et c’était déjà le cas avant la guerre, travaillent en parallèle pour les services secrets russes.   L’isolement de la Russie et le jeu de sanctions et de contre-sanctions ont pour effet d’isoler les filiales russes de leur maison mère occidentale. La plupart ont rapatrié leurs salariés français. Les échanges se font, sauf exception, par téléphone ou par visioconférence. Et pour cause, il faut désormais vingt-quatre heures pour se rendre en Russie, en passant par Belgrade, Istanbul ou Helsinki, contre 3 h 30 avant la guerre.   Ces problèmes logistiques ont des répercussions considérables sur l’activité des entreprises.   Bonduelle éprouve toutes les difficultés à acheminer semences, boîtes et pièces détachées. Danone, qui se concentre sur les produits de première nécessité, assume de rester sur ce marché pour subvenir aux besoins vitaux des Russes. Mais le groupe y rencontre des défis logistiques gigantesques. Il s’est par exemple récemment trouvé en rupture de colle pour sceller les opercules de ses pots de yaourts, faute de fournisseur local.  Une alternative a été trouvée, qui suppose de repenser en profondeur les processus de production et les fournisseurs. Depuis le début du conflit, une centaine de contrats ont été signés avec des fournisseurs locaux.   Les entreprises demeurées sur place n’ont guère le choix: elles doivent y être autonomes. Auchan se fournit ainsi quasi intégralement sur place.   «L’absence des grandes enseignes occidentales nous pénalise»   Les rentrées d’argent locales doivent couvrir les charges de fonctionnement car l’envoi et le rapatriement d’argent sont devenus extrêmement complexes. «Même quand les flux financiers ne contreviennent pas aux sanctions, les banques occidentales les bloquent la plupart du temps, plutôt que de faire une analyse du risque», constate Olivier Attias. Les assureurs occidentaux n’assurent plus non plus ces filiales. Dans ces conditions, toutes les entreprises ne pourront tenir indéfiniment.   Les sanctions et la crise économique en Russie ont souvent porté un coup à la rentabilité de ces filiales. Celle d’Auchan (3,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2021) était l’une des plus rentables du distributeur. Cette année, elle devrait être en perte, prévoit le groupe.   «Au deuxième trimestre, la crise économique a commencé à se faire sentir dans les rayons de nos magasins, explique Ludovic Delcloy, directeur financier d’Auchan Retail.   L’absence des grandes enseignes occidentales telles que H&M, Zara ou Ikea, qui drainaient du trafic, nous pénalise aussi.»   Chez Accor, l’activité s’est aussi réduite au minimum. Le groupe hôtelier exploite 57 hôtels en Russie, autant en management qu’en franchise. Dans les grandes villes comme Moscou ou Saint-Pétersbourg, la clientèle s’est limitée cet été aux Russes en vacances, quand elle était principalement internationale et d’affaires. «Nous ne gagnons pas d’argent, donc nous

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Situation du marché de l’emploi en Russie au 01/08/2022

La demande de travailleurs en Russie cet été a chuté de 15% (ou 300 000 personnes), passant de 2,1 millions à 1,8 million de personnes. Une telle dynamique a été observée uniquement lors de la première vague de coronavirus – en mai 2020 avec une baisse de 20,1% selon le dernier rapport de la Banque centrale « Sur la politique monétaire » lorsque La réduction de l’activité globale de recrutement a été confirmée par les deux principaux jobboards que sont HeadHunter et SuperJob. Selon la banque centrale la dynamique à la baisse devrait se poursuivre durant les prochains mois de par une activité économique globale plus faible. Si le taux de chômage reste encore faible (entre 4 et 5%) le nombre de postes vacants avec travail à distance ou en temps partiel ou en format free-lance augmente désormais. 24% des TPE / PME ont déjà licencié du personnel depuis le 25/02. Les baisses sont les plus fortes dans le secteur public (-85%), le secteur automobiles (-72%), la banque et le secteur financier (-62%). Le jobboard SuperJob enregistre une baisse de l’activité de recrutement par rapport à début 2022. Au 2 août, l’indice du marché du travail SuperJob était de 0,98 point, tandis que le 21 février, l’indicateur était au niveau de 1,15 point. Des changements structurels s’opèrent sur le marché du travail et la Russie devrait voir une diminution de la demande d’employés de bureau mais une augmentation de la demande demande de personnel dans les industries manufacturières et informatiques qui restent pénuriques en Russie. Source et Source

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Ressortissants étrangers : examen médical des VKS et suppression des restrictions à l’entrée en Russie

Chère Madame, Cher Monsieur,​​​​​​​​​​​​​​Le 14 juillet, la loi fédérale n° 357-FZ du 14 juillet 2022 a été publiée. Selon cette loi, les spécialistes étrangers hautement qualifiés (VKS) ne sont plus tenus de se soumettre à un examen médical tous les ans. Un deuxième examen médical ne sera requis qu’en cas de prolongation du permis de travail VKS. Le deuxième examen médical devra être effectué dans les 30 jours à compter de la date de la décision de prolongation du permis de travail. Le 15 juillet également, est entré en vigueur le décret du gouvernement de la Fédération de Russie n° 1267 du 14 juillet 2022. Ce décret annule le décret du gouvernement de la Fédération de Russie n° 635-r du 16 mars 2020, qui restreignait l’entrée des ressortissants étrangers en Russie pendant la période de propagation du COVID-19. ​​​​​​​Désormais, les ressortissants étrangers sont autorisés à rentrer en Russie quel que soit le but de leur voyage et par tout moyen de transport, y compris terrestre. Cependant, les ressortissants étrangers (à l’exception des citoyens de la République de Biélorussie) doivent toujours présenter un test PCR négatif au COVID-19 (le certificat est valable 2 jours).​​​​​​​Les entreprises membres de la CCI France Russie peuvent également adresser leurs questions à la hotline [email protected].

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La « Vallée des fromages » ouvre en Russie

La première usine du pôle fromager Syrnaïa dolina (« Vallée des fromages ») sera lancée avant le mois d’octobre dans le district de Dmitrov.    La construction de ce  pôle permettra d’augmenter considérablement le volume de production de fromage dans la région de Moscou, qui prévoit de produire jusqu’à 20,5 mille tonnes de fromage par an. Un autre avantage important est la création d’environ 600 emplois dans l’installation.    Elle produira dans les premiers temps près de 5400 tonnes de fromage par an, un volume qui, quand elle atteindra sa pleine capacité de production, passera à plus de 20 000 tonnes de fromage, permettant à la région de se classer parmi les leaders du marché national du fromage.  L’entreprise utilisera un équipement robotique innovant, qui multiplie par plusieurs la production de produits laitiers.     À l’heure actuelle, la part des fromages importés représente 20-25% du secteur en Russie, les pays fournisseurs étant pour l’essentiel la Biélorussie, l’Argentine et la Suisse.   L’année dernière, les entreprises de la région de Moscou ont exporté du fromage pour un total de 63,07 millions de dollars.  Les principaux importateurs de fromage russe sont le Kazakhstan, la Biélorussie, l’Azerbaïdjan et l’Ouzbékistan.   SOURCE

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Le centre de recherche stratégique a estimé le nombre d’emplois menacés par le départ des entreprises étrangères

Le centre de recherche stratégique est un think tank dirigé actuellement par Maxim Reshetnikov qui vient d’estimer le poids des emplois directs et indirects concernés par les entreprises étrangères en Russie. Les entreprises étrangères créent directement 2 millions d’emplois dans l’économie russe (soit 3% du total des emplois) et de 4 à 6 millions de citoyens supplémentaires y sont indirectement liés pour un total de 7/ 8 millions soit entre 9 et 10% du total des emplois du pays. Les entreprises qui ont déjà suspendu leurs activités ou complètement quitté la Russie emploient 350 000 Russes, mais le chômage n’est pas ou peu monté car les gros acteurs (Coca, Ikea ..) ont maintenu les salaires de leurs employés à ce jour, ou les ont passe a temps partiel. Seuls quelques 120 à 150 000 personnes seraient déjà en arrêt réel en ayant perdu leur emploi. Au sein des 600 plus grandes entreprises étrangères analysées, 46% ont annoncé une décision de réduire d’une manière ou d’une autre leur travail en Russie et 21% ont complètement arrêté leurs activités

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Les groupes, pages et canaux Telegram sur la Russie en français

Les deux groupes solidarités qui sont les groupes officiels des français de Russie, supervisés par nos élus consulaires et sur lesquels on peut poser des questions et s’informer : Solidarité française de Russie  https://t.me/joinchat/S7-yO4pR30td_Wo2 Français toujours debout https://t.me/+sHg-8CQ9RvdlM2Fk Chambre de Commerce : https://t.me/ccifrancerussie Ambassade de France : https://t.me/FranceenRussie Ambassade de Russie : https://t.me/ambrusfrance Les artisans francais en Russie :  https://t.me/artisansfrrussie Le journal de bord du Frussien : https://t.me/alexandrefrussien Time to Russia (agence de voyages en Russie ) : https://t.me/timetorussiafr  

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Ouverture du SPIEF 2022 à Saint-Pétersbourg

A partir d’aujourd’hui ce 15 juin et jusqu’au 18 juin se tient à Saint-Pétersbourg, le salon économique SPIEF, appelé aussi le DAVOS russe.   En 2021 le SPIEF a vu la présence de 141 pays, 5.000 entreprises et la signature de 890 accords commerciaux.   Cette année, malgré la situation internationale et les sanctions, 90 Etats et quelque 1.500 entreprises sont attendues dont de nombreux pays occidentaux qui pourtant sanctionnent la Russie.   Cette année le thème du forum est  « De nouvelles opportunités dans un nouveau monde ».   Le principal programme d’affaires du SPIEF-2022 est divisé en quatre pistes thématiques consacrées à l’économie mondiale et russe, à l’agenda social et technologique et au développement du potentiel humain,   Le premier volet thématique est « Nouvel ordre économique : relever les défis du temps » comprendra des sessions sur la reprise économique et la coopération internationale dans l’OCS, les BRICS et la communauté économique eurasiatique, la transformation du commerce mondial et l’efficacité des entreprises dans les nouvelles réalités logistiques.   Le deuxième volet thématique est « L’économie russe : nouveaux défis et horizons » consacré aux nouveaux défis auxquels le pays est confronté – de l’agenda anti-crise à l’amélioration du potentiel à long terme de l’économie.   Le troisième volet thématique est « Technologies modernes pour l’humanité : créer un avenir responsable » et portera sur la souveraineté numérique, la sécurité de l’information et la numérisation de diverses industries.   Les participants au quatrième volet thématique « Investissements dans les personnes » – Investissements dans le développement » discuteront eux du développement du capital humain, des nouvelles compétences des employés et des modèles d’emploi.   Des sessions consacrées au développement des industries créatives, du sport et de l’éducation sont également prévues en marge du Forum.  

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Situation des entreprises étrangères qui quittent le marché russe (05/05/2022)

Au 23 mars dernier, soit un mois après le début des hostilités en Ukraine, quelques 350 entreprises avaient pris la décision de fermer ou réduire leurs activités en Russie.   Un peu plus de 2 mois plus tard, soit 3 mois après le début des hostilités en Ukraine, ce seraient un peu plus d’un millier d’entreprises étrangères qui auraient fermé ou réduit leurs activités en Russie – 430 sont en cours de sortie ou de préparation de sortie du marché russe de façon active – 582 entreprises n’ont pas annoncé de sortie ou de préparation de sortie du marché russe   Qu’est ce que cela représente réellement ?   Le nombre d’entreprises à participation étrangère (au moins 50%) se monte à 28.400 en septembre 2021 pour un total dans le pays d’un peu plus de 2,5 millions d’entreprises (hors auto-entreprises / ИП).   Environ 30% de ces entreprises « étrangères » sont des entreprises russes avec capitaux étrangers et se situant dans les juridictions tel que Chypre ou Malte ou les Seychelles.    Ou sont concentrées ces entreprises étrangères ?   – 15 500 sont à Moscou (3% du total de сes entreprises). – 2.787 sont à Saint Saint-Pétersbourg  (1,4% du total de сes entreprises). – 2.125 sont dans l’Oblast (région) de Moscou (1,2% du total de ces entreprises).– 324 sont à Kaliningrad (1% du total de ces entreprises). – 314 dans l’Oblast (région) de Leningrad (Saint Pétersbourg) soit 1,1% du total de ces entreprises.   Sources 1,2,3, 4

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La langue française dans le monde du travail 

Comment trouver un emploi dans une entreprise francophone ? Comment bien se préparer à un entretien en français ? Quel est le meilleur modèle de CV ? Voici une partie des questions qui sera abordée pendant une conversation ouverte entre  Alexandre Stefanesco, expert en Ressources humaines, fondateur d’Atsal et Maria Vinogradova, ex-présidente du Club Francais du Mgimo  Le Samedi le 4 juin à 15h au Carré France (Milutinskiy per, 10/1, étage 3) Entrée gratuite par inscription : https://carre-france-event.timepad.ru/event/2051866/

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Résultats préliminaires additionnels du recensement de Rosstat de 2021

Un recensement a eu lien en 2021 en Russie et voila quelques premiers résultats : Aujourd’hui, 147,2 millions de personnes vivent en Russie soit 2,05 millions d’habitants de plus qu’en 2010, une hausse de population de 1,4 %. Les sujets leaders en croissance de population sont Moscou et la région de Moscou, Saint-Pétersbourg et la région de Leningrad, ainsi que le territoire de Krasnodar et Kazan. Dans le même temps, la population des petites et moyennes villes de Russie n’augmente pas. En effet de 2011 à 2021, plus de 5,4 millions de personnes sont entrées en Russie pour la résidence permanente et 3,04 millions de personnes ont quitté le pays. Ainsi, le gain migratoire (c’est-à-dire la différence entre ces deux indicateurs) s’élève à plus de 2,4 millions de personnes. 93,5 % de cette augmentation se fait via neuf pays de l’ex-URSS, les trois premiers étant l’Ukraine, le Kazakhstan et le Tadjikistan. Plus d’un million de personnes ont participé au programme de réinstallation des compatriotes de 2011 à 2021. Principalement des citoyens du Kazakhstan, du Tadjikistan et d’Arménie. Le plus souvent ces compatriotes ont choisi les régions de Kaluga, Tula et Voronezh pour se réinstaller en Russie. Il s’agit pour 72,8 % de compatriotes en âge de travailler tandis que 25% de ces arrivants étaient des mineurs. 75 % des Russes vivent dans les villes en 2021 (110 millions), contre 74% il y a 11 ans et 37 millions vivent a la campagne. Quatre nouvelles villes sont devenues des villes millionnaires (avec au moins un million d’habitant) : Krasnoïarsk, Krasnodar, Perm et Voronezh, ce qui porte à 16 le nombre de villes avec plus d’un millions d’habitants. 500 000 Russes vivent dans les zones dites reculées et difficiles d’accès du pays. Les Okrugs d’extrême orient, de Sibérie et de la Volga voient leur population résidente diminuer mais elle augmente dans les autres.

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Situation des banques en Russie (29/05/2022)

Il circule beaucoup de fausses informations aujourd’hui sur les blocages des banques russes et leurs déconnexions du système SWIFT. Quelle est la situation réelle? Au 01/05/2022 selon les informations publiques de la banque centrale russe, il y a en Russie 331 banques. Combien de banques sont sous sanctions? Au 29/05/2022 29 banques sont sous sanctions, à divers niveaux soit un peu moins de 9% des banques russes. Сбербанк (Sberbank)ВТБ (VTB)Промсвязьбанк (Promsviazbank)Альфа-Банк (Alfa-bank)Совкомбанк (Sovkombank)«Открытие» (Otkritie)Газпромбанк (Gazprombank)Россельхозбанк (Rosshelkhozbank)Новикомбанк (Novikombank)МКБ (MKB)Россия (Banque Russie)Уральский банк реконструкции и развития (УБРиР – Ubrir)СМП Банк (SMP Banque)Транскапиталбанк (Transkapital Bank)Инвестторгбанк (Investorgbank)Индустриальный сберегательный банк (Industrialny Sberegatelni Bank)Черноморский банк развития (Сhernomorski bank Razvitie)Промышленный сберегательный банк (Promishleny Sberegatelni Bank)Генбанк (Genbank)Cetelem Bank Russia Росгосстрах Банк (Rossgostrach bank)  Московский индустриальный банк (MiNBank)Вьетнамско-Российский совместный банк (VBR)РНКБ (RNKB)ВЕБ банк (Vneshnekombak)Московский индустриальный банк (Moskovski Industrialni Bank)Дальневосточный банк (Dalnevostochny bank)«Спутник» (Banque sputnik)Эксимбанк (Eximbank) Quelles sont les banques visées par les sanctions les plus fortes Les sanctions de blocage les plus sévères concernent 12 banques incluses dans la liste SDN soit 41% des banques sous sanctions et un peu moins de 4% du total des banques russes. Сбербанк (Sberbank)ВТБ (VTB)Промсвязьбанк (Promsviazbank)Альфа-Банк (Alfa-bank)«Открытие» (Otkritie)Совкомбанк (Sovkombank)Новикомбанк (Novikombank)Транскапиталбанк (Transkapital Bank)Инвестторгбанк (Investorgbank)Московский индустриальный банк (MiNBank)Вьетнамско-Российский совместный банк (VBR)Росгосстрах Банк (Rossgostrach bank)   Quelles sont les banques déconnectées du système SWIFT ? Elles sont aujourd’hui 7 (sur 331 banques donc) soit 25% des banques sous sanctions et autour de 2% du total des banques de russie. ВТБ (VTB)Промсвязьбанк (Promsviazbank)Новикомбанк (Novikombank)Россия (Banque Russie)«Открытие» (Otkritie)Совкомбанк (Sovkombank)ВЕБ банк (Vneshnekombak) Sources : 1.2.3. 4    

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La retraite de Russie de McDonald’s

31 ans après avoir eu raison du communisme, la Russie aura donc eu raison de McDonald’s. La marque, qui avait annoncé geler ses activités sur le marché russe, vient d’annoncer dans un communiqué que : “La crise humanitaire provoquée par la guerre en Ukraine et l’accélération de l’incertitude dans l’environnement des affaires ont conduit McDonald’s à conclure que continuer à posséder une entreprise en Russie n’est plus viable et est incompatible avec les valeurs de McDonald’s“. McDonald’s a annoncé l’arrêt de ses activités en Russie courant mars mais l’entreprise a continué à payer le loyer de ces 850 magasins en Russie (41.000 dans le monde) et les salaires des 62.000 employés. Malgré cela, quelque 15% des restaurants du pays sont encore ouverts aujourd’hui. La perte résultant de la sortie du marché russe pourrait atteindre de 1,2 milliard de dollars à 1,4 milliard de dollars pour McDonald’s. La retraite de Russie de McDonald’s ne signifie cependant pas que les points de vente eux-mêmes fermeront. Comme les autorités russes l’avaient annoncé dès le 14 mars, les magasins rouvriront et reprendront le travail sous une autre marque et ce plausiblement dès la mi-juin. Ce nouveau réseau conservera les équipes, les menus et le maintien de la coopération avec les fournisseurs existants dont plus de 90 % d’entre eux sont des entreprises russes. La Russie rejoint donc la petite centaine de pays qui vivent sans McDonald’s comme en Europe l’Islande ou le Monténégro et dans son étranger proche le Kirghizstan, le Tajikistan, l’Ouzbékistan,le Turkménistan ou l’Arménie.

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Сhômage en Russie: où en est-on fin avril 2022 ?

Alors que les sanctions dues à la crise Ukrainienne frappent la Russie depuis 2 mois et demi maintenant, selon le ministre du Travail et des Finances, au 22/04/2022 la situation en Russie serait la suivante : – 98.000 employés, depuis le début des événements en Ukraine, auraient été arrêtés via un régime juridique permettant aux entreprises de ne pas avoir à licencier leurs salariés en cas d’arrêt de leurs activités pour des raisons économiques, tout en leur payant 2/3 de leurs salaires – 110.000 employés, depuis le début des événements en Ukraine, auraient été passés en temps partiel. – 50.000 employés auraient, depuis le début des événements en Ukraine, été licenciés. – quelques 3,1 millions de russes seraient au chômage dans le pays et seulement 675.000 Russes seraient inscrits dans les centres de recherche d’emplois, donc théoriquement en recherche proactive soit 4,26% de la population active ce qui correspond au niveau d’avant crise en Ukraine. – Dans ces centres de recherche d’emplois quelques 1,9 million de postes seraient vacants dans le pays. A ce jour, nombres d’entreprises occidentales ont cependant maintenu les salaires de la majorité de leurs employés malgré l’arrêt de leur activité en Russie, tel que par exemple Mac Donalds (60.000 employés) ou Ikea (15.000 employés). Les prévisions actuelles envisagent en tous les cas une hausse du chômage pour 2022, avec la destruction d’environ 2 millions d’emplois, faisant passer le taux de chômage officiel de 4,4% à 7,5% mais clairement la situation du marché de l’emploi évolue, tout du moins pour l’instant, selon le scénario le plus optimiste.

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Les informaticiens étrangers pourront obtenir des permis de séjour en Russie de manière simplifiée.

Des amendements à la loi « Sur le statut juridique des citoyens étrangers en Russie » ont été élaborés par le ministère de l’Intérieur et le ministère du Travail afin d’attirer activement des informaticiens étrangers en Russie. Aujourd’hui, pour obtenir un permis de séjour, les étrangers doivent vivre dans le pays pendant au moins un an sur la base d’un permis de séjour temporaire. Peuvent demander un titre de séjour sans délivrer de titre de séjour temporaire : – Les anciens citoyens de l’URSS; – Les enfants de citoyens russes; – Les spécialistes hautement qualifiés et des membres de leur famille ; – Les diplômés des universités russes; – Certaines autres catégories d’étrangers. Désormais les informaticiens qui travaillent dans des entreprises russes avec l’accréditation appropriée rejoindront cette liste. Les employeurs auront le droit d’attirer des informaticiens étrangers sans autorisation d’utiliser des travailleurs étrangers, et les informaticiens étrangers de travailler sans permis / visa de travail ou autre Patent. Par contre si l’employé démissionne et ne trouve pas de nouvel emploi après 30 jours, le permis de séjour sera annulé. Le document en pré-projet permettrait également que les membres de la famille, y compris le conjoint, les enfants, les parents, les parents des conjoints, les grands-parents et les petits-enfants de l’informaticien étranger puisse obtenir un permis de séjour selon une procédure simplifiée. Source  Yandex, le Google russe, va reconvertir ses livreurs en informaticiens IT en Russie ou en est-on au 01/04/2022 ?

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Défense et stratégie face à la guerre économique et étapes de transformation de l’économie russe dans le contexte des sanctions.

Publication d’une stratégie de « défense économique »par le Centre d’analyse macroéconomique et de prospective (TsMAKP) / En date du 24/03/2022 L’idée principale consiste en la mise en place d’une politique proactive en matière économique, financière et technologique. Cela passe par le renforcement de la coopération avec les États partenaires de la Russie — ce qui exclut la fermeture du pays au reste du monde — et par le développement de la production domestique. Par ailleurs, le Centre décrit les trois stades de la guerre économique par lesquels la Russie devra probablement passer : Les deux premiers mois sont accaparés par les mesures de stabilisation de la situation financière, économique et sociale dans le pays. Il s’agit également de parer aux manifestations les plus sensibles de la crise. Un grand rôle est accordé « aux contre-sanctions les plus douloureuses pour les pays ciblés ». L’année qui suit est consacrée au passage d’une logique de « guerre économique » à une logique de « développement d’après-choc ». Les autorités doivent stimuler l’autoentrepreneuriat, alléger les charges pour les petites entreprises, orienter les exportations dans un souci de protection monétaire. Les deux ou trois années suivantes sont celles du passage à un mode de développement adapté aux nouvelles réalités. Un rôle primordial est accordé à la recherche scientifique et à la constitution de fonds d’aide aux entreprises technologiques spécialisées dans la substitution d’importation. Source * Les experts de la Banque de Russie distinguent eux quatre étapes que l’économie russe traversera au cours de sa transformation dans le contexte des sanctions./ En date du 24/04/2022 Au premier stade de la transformation, il y a une rupture des chaînes technologiques, de production et de logistique établies. La rupture impactera les entreprises qui importent des composants de fabrication d’importance critique, même lorsqu’ils ne représentent qu’une part infime du coût. Globalement, cette étape est en cours. Dans un deuxième temps, un premier ajustement des entreprises et des chaînes de production aux nouvelles conditions d’exploitation a lieu, avec un passage rapide а des fournisseurs alternatifs. Avec la mise en place d’approvisionnements auprès de fournisseurs étrangers alternatifs, le rôle des petites entreprises intermédiaires du commerce extérieur et des petites entreprises « navettes » va s’accroître. Dans le même temps, il ne faut pas s’attendre а une forte augmentation de la production de produits de remplacement. La troisième étape sera « l’industrialisation inversée » basée sur le développement de technologies moins avancées. Il y aura une substitution partielle des importations des technologies et des productions, mais l’efficacité technique et économique de la technologie sera inférieure aux modèles actuels. Dans le même temps, la part de l’industrie dans l’économie augmentera. Un effet secondaire du processus sera l’augmentation du nombre de personnes employées dans les secteurs qui utilisent des machines et de la technologie, du fait d’une productivité et d’une efficacité moindres des machines et des technologies. Enfin, selon les analystes, lors de la dernière et quatrième étape, la restructuration sera achevée et un nouvel équilibre et développement seront atteints, mais sur une nouvelle base technologique moins avancée. Il y aura un retour progressif aux niveaux technologiques précédents. Globalement, la part des industries de transformation et du secteur des services aux entreprises augmentera dans l’économie russe Source

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Yandex, le Google russe, va reconvertir ses livreurs en informaticiens

L’économie russe fait face a d’énormes tensions dans le secteur IT et selon les autorités russes, il manquerait autour d’un million de spécialistes IT en Russie, manque qui ne devrait pouvoir se combler avant 2030. Les autorités russes ont pris de nombreuses mesures pour ce faire et notamment la mise en place d’un projet fédéral « Développement des ressources humaines de l’industrie informatique » qui va voir notamment la création de « départements numériques » dans la majorité des universités, où les étudiants pourront acquérir des compétences en informatique. Il est prévu qu’en 2022, 80 000 étudiants étudient dans ces « départements numériques » contre 385.000 d’ici 2024 et que d’ici 2030 ce sont quelques 1,135 million d’étudiants qui recevront des qualifications supplémentaires en informatique. Les autorités russes ont aussi prises de nombreuses mesures d’urgence pour éviter l’émigration des spécialistes IT de Russie, accélérée par les événements en Ukraine (voir ci-dessous). Mais d’autres initiatives, privées, voient le jour. Le google russe, Yandex, vient d’annoncer qu’il allait reconvertir nombre de ses coursiers / livreurs en informaticien. Les coursiers / livreurs pourront participer à un programme éducatif lancé par l’entreprise. Les formations se dérouleront en ligne, sur la plate-forme Yandex Practicum. Après avoir terminé cette formation, les diplômés seront formés à préparer un entretien et rédiger un CV, et se feront proposer des postes vacants appropriés. Pour participer au programme, mais une condition préalable est une expérience de travail de plus de six mois chez Yandex. Le lancement de la formation est prévu pour cet été et durera 4 à 10 mois et Yandex paiera 90% du coût de la formation, qui varie de 60 000 à 140 000 roubles Cette année, seulement 70 personnes pourront obtenir ce changement de profession.

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Situation du marché de l’emploi en Russie (30/03/2022)

En Russie jusqu’au 24 février, le marché du travail et le recrutement se développaient fortement. Fin 2021, les records du nombre de postes vacants ont été atteints de par le rebond économique post Covid et la pénurie de candidats, accentuée par le creux démographique des années 1990. Après le début de l’opération spéciale, le nombre de postes vacants s’est bien entendu mis à diminuer mais moins que prévu. Fin mars, ils étaient 10 % inférieurs à ceux de début 2022, mais tout de même encore 12 % supérieurs à ceux de mars 2021. Il y a clairement une tension du coté des employeurs mais absolument pas de panique de la part des candidats et contrairement aux crises de 2009 ou 2014, le nombre de CV nouveaux en ligne n’a lui pour l’instant que peu augmenté.  Selon HeadHunter, le principal site de recherche d’emploi du pays et l’un de plus gros au monde, à la fin du mois de mars : – 47 % des employeurs ont déclaré conserver leur personnel, mais ont suspendu temporairement les embauches.– 38 % continuent d’embaucher des employés au même rythme et sont même prêts à augmenter le  recrutement.– Seulement 12% ont déclaré que tout allait mal et qu’ils avaient l’intention de licencier leur personnel. Toujours selon HeadHunter, dans l’histoire récente du pays, il y a eu plusieurs poussées de chômage : 1998 – avec un maximum historique, puis 2009, 2015 et 2020 avec le Covid. Cette année, en 2022, le taux de chômage en Russie pourrait grimper à environ 7,5 %, ce qui serait le même niveau qu’en 2009, lorsqu’il avait atteint 7,8 % avec autour environ 6 millions de chômeurs. Cela corroborerait les prévisions actuelles de chute du PIB d’environ 10%, soit l’équivalent de la chute de 2009. La plupart des entreprises sondées ont le sentiment que vers la fin de l’été, il sera possible de comprendre les nouveaux contours du marché du travail et l’état de l‘économie russe.  Sur Moscou, qui concentre la grande majorité des entreprises étrangères, dont celles ayant cessé leur activités en Russie, 200.000 emplois seraient actuellement directement menacés selon le maire de la ville, soit 3% des emplois de la capitale. Sources: 1,2 Simulation de l’impact des sanctions au 12/04/2022 Simulation de l’impact des sanctions au 28/03/2022 Le marché du travail russe en forte surchauffe en ce début d’année 2022. La Russie fait face à une « pénurie de personnel » record depuis sept ans (fin 2021)

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Résultats préliminaires du recensement russe de 2021

2021 a vu se tenir en Russie un grand recensement, qui n’avait pu se tenir en 2020 à cause du Covid. 25 millions de formulaires de formulaire recensement été remplis en ligne, soit environ 17 % de la population totale. Les résultats définitifs seront sans doute publiés autour de mai 2022, mais voila quelques résultats provisoires : En Russie, au 1er octobre 2021, la population était donc de 147 millions de personnes et c’est une surprise car la population de la Russie etait estimée à 145,8 millions au 1er octobre 2021. Ce chiffre peut encore être ajusté d’environ 500 000 personnes à la hausse ou à la baisse. Les plus fortes hausses de population ont été enregistrée à Moscou, dans la région de Moscou, à Saint-Pétersbourg, dans la région de Leningrad et dans le territoire de Krasnodar. À Moscou, selon les estimations préliminaires du recensement la population atteindrait un peu plus de 13 millions d’habitants, contre 11,7 millions lors du recensement de 2010. Dans la région de Moscou, la population a augmenté de 2 millions passant de 7 à plus de 9 millions de personnes. A Saint Pétersbourg, la population a augmenté de 700.000 habitants, passant de 4,9 à 5,6 millions de personnes. Enfin le Krai de Krasnodar voit sa population augmenter de 600 000 habitants, passant de 5,2 à 5,8 millions d’habitants. Parallèlement, dans près de 30 régions, la population a au contraire diminué, principalement dans les nombreuses régions du district fédéral de l’Extrême-Orient, les districts fédéraux du Caucase du Nord et du Nord-Ouest et de la Volga selon Rosstat.

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Simulation de l’impact des sanctions au 12/04/2022

Fin mars 2022 l’Institut VEB avait évalué l’impact potentiel des sanctions sur la Russie sur l’année 2022 en imaginant que : Les revenus des Russes devraient diminuer de 12%. Le taux de chômage en Russie augmentera à 6,2%. L’inflation atteindrait 20%.  De nouvelles prévisions sont apparues : Selon la Banque Mondiale Le PIB de la Russie devrait en 2022 se contracter de 11,2% en grande partie en raison d’une réduction de la demande intérieure, tandis que quelques 2,6 millions de personnes supplémentaires tomberont en dessous du seuil national de pauvreté.Source Selon le ministère des Finances et le ministère du Développement économique russe Le PIB de la Russie devrait baisser de plus de 10 %, la baisse du PIB affectant les budgets de la Russie, les recettes budgétaires et la mise en œuvre des lois budgétaires adoptées par toutes les entités constitutives de la Fédération de Russie. Source

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Changements juridiques concernant le statut des VKS

Le ministère du Développement économique russe prévoit quelques modifications pour attirer / soutenir les travailleurs hautement qualifiés (VKS).   – Il sera désormais possible de postuler totalement à distance.sans présence physique ni signature originale.   – Le nombre de documents requis pour postuler sera réduit    – Les travailleurs hautement qualifié, ainsi que les membres de leur famille, qui travaillent en Russie depuis plus de deux ans et ont obtenu un permis de séjour à durée déterminée (soit celle du visa VKS), pourront obtenir un permis de séjour à durée indéterminé tandis qu’actuellement les permis de séjour sont délivrés uniquement pour la période couverte par le permis de travail.   – Enfin, le projet de lui prévoit une augmentation du salaire mensuel minimum pour la reconnaissance d’un employé comme hautement qualifié. Auparavant, le minimum était de 167 000 roubles par mois, désormais le minimum sera de 250 000 roubles par mois ou 3 millions de roubles par an.   Officiellement en 2021, il y avait 46.700 VKS en Russie, les pays leaders étant : – La Turquie: 16.700 – La Chine: 13.000 – L’Inde : 2.600 – La Corée du sud : 1.600   Un autre changement concerne les motifs pour lesquels un employeur peut se voir refuser l’emploi d’étrangers. Selon la loi, un employeur ne peut pas embaucher de spécialistes étrangers pendant deux ans s’il n’a pas rempli ses obligations envers eux ou s’il a soumis des documents faux ou falsifiés au ministère de l’Intérieur. Apparaît un nouveau motif de refus : s’il a envoyé des informations erronées au service des impôts.   Ces modifications devraient entrer en vigueur le 01/09/2022.   Sources : 1,2

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IT en Russie ou en est-on au 01/04/2022 ?

Selon les statistiques disponibles, les évènements en Ukraine ont entraîné le départ d’entre 70 et 100.000 personnes de Russie dont autour de 20.000 ITs. Les autorités russes envisagent le risque d’une potentielle seconde vague de départ au cours du printemps, qui pourrait ne concerner quasiment que des spécialistes du secteur IT, et se monter à jusque 100.000 personnes selon l’association russe des communications électroniques. Ce ne sont pas que des départs volontaires, mais nombre d’IT russes travaillant pour des entreprises étrangères qui accompagnent le bal des sanctions imposent à leurs staff IT de se relocaliser notamment en Turquie, en Géorgie, en Arménie, à Chypre, au Monténégro, dans les pays baltes, en Thaïlande et aux États-Unis. Nombre de ces départs ont été aussi majoritairement motivés par la crainte d’être enrôlés dans l’armée. En même temps les tendances au départ des IT russes ne sont pas une nouveauté due aux évènements en Ukraine, durant l’automne l’année 2021 un grand sondage fait par la plate-forme éducative GeekBrains avait montré que 53% des sondés souhaitaient déménager de Russie, principalement pour des raisons de niveau de vie plus élevés en Occident et car ils pensent qu’il y a plus d’opportunité professionnelle au sein des HUBs IT d’Occident et d’Asie du sud est. Pour tenter de limiter les dégâts, les autorités russes, et notamment le ministère du Développement numérique, ont pris un nouveau paquet de mesures exceptionnelles :– toutes les entreprises informatiques seront exonérées d’impôt sur le revenu et d’inspections pendant trois ans ;– leurs employés impliqués dans le développement de logiciels bénéficieront d’un sursis à la conscription militaire ;– les développeurs d’applications mobiles et les organisations impliquées dans la mise en œuvre, l’installation et le test de solutions nationales bénéficieront de préférences fiscales ; – les entreprises informatiques pourront bénéficier de prêts préférentiels à un taux n’excédant pas 3%;– les employés de ces entreprises pourront demander des prêts hypothécaires préférentiels;– Un référentiel de logiciels open source en Russie (similaire au GitHub international) sera crée;– La procédure d’obtention d’un permis de travail et d’un titre de séjour pour les développeurs étrangers sera simplifiée; Dans le même temps, le nombre d’offre d’emplois dans l’IT en mars 2022 a été multiplié par deux par rapport à mars 2021, boosté par les sanctions et les contraintes et volontés de développement et de mise en œuvre de produits numériques nationaux et l’accélération de la substitution des importations de logiciels au sein notamment des agences gouvernementales. Conséquence directe : les salaires augmentent, avec des hausses moyennes de 6% sur Moscou, 13% en province et atteignant parfois 100% pour certains profils. Les autorités russes imaginent ainsi qu’environ 30% / 50% du capital humain en IT qui est sorti de Russie, finira par revenir en Russie au cours de l’année 2022.  

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Poutine a qualifié la liberté économique maximale des affaires de réponse à la crise

Le président Vladimir Poutine a déclaré que dans la situation actuelle, la liberté économique maximale pour les personnes qui font des affaires pourrait être la solution. « Je crois que dans les conditions dans lesquelles nous nous trouvons actuellement, il ne peut y avoir qu’une seule issue – la liberté économique maximale pour les personnes qui font de. affaires«  SOURCE

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Interview pour Le journal de l’Economie – Radio Classique

Interview pour Radio Classique (Émission du jeudi 24 mars 2022) https://www.radioclassique.fr/radio/emissions/la-matinale-economique/journal-de-6h45/ A partir de 3:30 « Je regarde à titre personnel plus les contre sanctions russes, toutes les entreprises européennes sont en train de se faire prendre au jeu des sanctions votées par leurs pays et la grande tendance qui va sortir de tout ça, c’est que la Russie existera toujours mais il y aura plus d’entreprises asiatiques, turques ou chinoises, et il y aura moins d’entreprises européennes« .

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Pourquoi les entreprises francaises ne doivent pas quitter le marché russe !

Je viens de passer sur RTL (EstelleMidi) pour un débat faisant suite au discours du président Ukrainien devant l’assemblée nationale française hier.   Pour écouter c’est ici, à partir de 11:05.   Quelques réflexions additionnelles et apaisantes :   Il est  compréhensible que certains demandent que, pour des raisons morales ou de valeurs, des entreprises quittent provisoirement le marché russe pour montrer un désaccord de fond avec les actions de la Russie et / ou bien en guise de soutien symbolique fort envers le peuple ukrainien.   Cependant il faut aussi garder quand même en tête que :   – Les entreprises francaises (et étrangères) permettent à des centaines de milliers de citoyens russes et étrangers (et leurs familles) de vivre en étant payés.   – Les entreprises francaises (et étrangères) ont un devoir de responsabilité en tant qu’employeurs et ne peuvent pas abandonner leurs collaborateurs.   – Ce qui se passe en Ukraine n’est en aucun cas de la responsabilité des employés russes des entreprises francaises, ni celles de leurs enfants ou parents.   – Ce qui se passe en Ukraine n’est en aucun cas de la responsabilité des employés des entreprises fournisseurs ou clients des entreprises francaises (et étrangères) qui opèrent en Russie.   – Ces entreprises font travailler, au passage des milliers d’entreprises, de fournisseurs en Europe notamment. Doit on faire peser un risque sur les emplois de tous ces gens également ?   – Certaines entreprises francaises fournissent des biens nécessaires et vitaux (alimentation, produits pour enfants … ). Doit on ajouter une crise alimentaire et morale en Russie à la crise existante ?   – La RUSSIE ne disparaîtra pas de la carte du monde en 2022, et reste aujourd’hui et restera dans un futur proche un fournisseur clef de l’Europe en énergie et matière première et donc plausiblement, un après existe et manifestement il se prépare dès aujourd’hui.Faut il que les francais, et les européens laissent leur place à leurs concurrents asiatiques et Turques ?

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A propos des entreprises étrangères de Russie qui quitteraient le marché pour raisons politiques

La situation ne semble pas s’améliorer pour les entreprises étrangères en Fédération de Russie qui decideraient d’accompagner la grande politique de sanctions du pays en se retirant pour des raisons purement politiques. Le 4 mars, le vice-Premier ministre de la Fédération de Russie Beloousov a déclaré que la cessation complète des activités des entreprises étrangères en Fédération de Russie et le licenciement des employés constitue de fait une faillite volontaire et que l’État, dans ce cas, mettra en oeuvre la procédure de faillite. Selon lui, dans le contexte des sanctions, le gouvernement voit désormais 3 options d’interaction avec les entreprises et les investisseurs étrangers : Option 1 — l’entreprise poursuit ses activités à plein temps (dans le même temps, l’approvisionnement en matières premières, matériaux, composants nécessaires au processus de production est intégralement assuré, les obligations envers les employés sont remplies); Option 2 — la société transfère temporairement une part de l’actif à gérer à des partenaires locaux et peut ensuite revenir; Option 3 — l’entreprise quitte définitivement le marché. Plus récemment, la Douma d’Etat vient de proposer de créer un registre des structures commerciales qui ont quitté le marché russe ou y ont suspendu leurs travaux. L’initiative a été présentée par le député, membre de la commission parlementaire sur la sécurité et la lutte contre la corruption Sultan Khamzaev. En outre un nouveau statut devrait être défini pour ces entreprises : celui d’entités juridiques, marques ou propriétaires de marques non fiables,.Enfin le parlementaire a proposé d’établir des taxes supplémentaires pour les entreprises étrangères qui décident de revenir sur le marché intérieur, taxes calculées à partir des bénéfices de l’entreprises. Ces taxes correspondraient à un dépôt d’assurance – garant de leur comportement émotionne Enfin, un autre député du parti Russie Unie vient lui de demander une interdiction de 10 ans d’exercice des entreprises étrangères en Russie si elles si elles ne reprennent pas leurs activités avant le 1er mai de cette année. Il est à noter qu’environ 350 entreprises étrangères auraient arrêté leur activité en Russie (au 10/03/202), ce qui concernerait quelques 200.000 emplois directs. Sources :Bulletin du centre d’analyse de la CCI France Russie №4 du 4 mars 2022IzvestiaRIAForbesVC.RUKommersant

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Sanctions contre la Russie : situation au 16/03/2022

La Russie est devenue le pays contre lequel le plus de sanctions ont été imposées, devant l’Iran, la Syrie ou la Corée du nord avec 7.075 sanctions au 16/03/2022. Depuis le 22 février et le debut de l’opération militaire en Ukraine, quelques 4.321 nouvelles mesures restrictives ont été ajoutées aux 2.754 qui dataient des événements de 2014. Depuis 2014 les pays qui ont le plus sanctionné la Russie sont :– Les États-Unis : 1.244 sanctions– L’Angleterre : 1.037 sanctions– La Suisse : 1.030 sanctions– Le Canada : 980 sanctions– l’UE : 951 sanctions– La France : 944 sanctions– L’Autralie : 684 sanctions Depuis le 22/02/2022 les pays qui ont le plus sanctionné la Russie sont :– L’Angleterre : 801 sanctions– La Suisse : 774 sanctions– l’UE : 703 sanctions– La France : 696 sanctions– Le Canada : 526 sanctions– L’Australie : 464 sanctions– Les États-Unis : 293 sanctions Les sanctions imposées depuis le 22/02/2022 concernent :– des personnes physiques (3.896)– des personnes morales (415)– des bateaux (7)– des avions (3) Source : CastellumAI

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«Toute ma vie est ici, je n’ai plus rien en France» : ces «irréductibles» qui restent en Russie, envers et contre tout

Expatriés de longue date, de nombreux Français font fi de l’appel du Quai d’Orsay pour un rapatriement, et adaptent leur quotidien bousculé par les sanctions. «On a déjà survécu à toutes les crises, 1998, 2004, 2009, puis 2014… On était habitués. Même si celle-ci, on ne l’attendait pas». Pour les Français expatriés en Russie, le premier temps a été la sidération. Poutine a attaqué en Ukraine, il l’a fait ! Et maintenant ? Faut-il rester, partir ? Quelques jours plus tard, le Quai d’Orsay statuait pour eux : il était «fortement» conseillé aux expatriés «non essentiels» de quitter le pays. Sur ce, le lycée français fermait ses portes, renvoyait ses professeurs. Nombreux ont plié bagage.Tous ? Non. Un groupe d’«irréductibles» est resté, envers et contre tout. Irréductibles, c’est le nom qu’ils ont donné au groupe Télégram sur lequel ils se sont regroupés, qui rassemble désormais quelque 500 personnes. Les discussions vont bon train. Cela discute organisation, actualités, informations pratiques. Pour désamorcer la tension ambiante, l’humour est de mise. «Savez-vous quel est le dernier modèle iphone en Russie ?» demande l’un. «Celui dans votre poche», devine un autre. Ici, l’heure est à la résilience. En «décalage» Parmi eux, Antoine*, entrepreneur à Moscou, explique au Figaro. «Il y a les expatriés présents depuis trois, quatre ans, des fonctionnaires ou employés de grands groupes. Ce sont les personnes qui, rapidement déboussolées, vont généralement répondre aux injonctions du Quai. Et puis, il y a les anciens». Des entrepreneurs, détaille-t-il, détachés de PME françaises, indépendants. Des couples binationaux aussi. Qui ont désormais en Russie leurs racines. «Est-ce que nous sommes essentiels en Russie ? En tout cas, nous ne le sommes plus en France», tacle le Moscovite. Cécile Rogue, en Russie depuis vingt-six ans, a trouvé «décalée, limite malhonnête» la déclaration du ministère des Affaires étrangères. «D’abord, qu’appelle-t-on par essentiel ? Ensuite, cela a instauré un sentiment de panique, qui n’a pas lieu d’être. Ou bien ils sont au courant de quelque chose qu’ils ne nous disent pas, ou il n’y a aucune raison de pousser les gens à rentrer», pointe-t-elle. De son côté, la Russe d’adoption n’a pas hésité. Toute sa vie est ici. «En France je n’ai plus rien, sauf mes parents. Mon mari, mon business, mes clients sont russes», explique Cécile, qui a créé sa société de tourisme haut de gamme pour faire découvrir l’Hexagone à la classe russe aisée. «Je ne me considère pas comme expatriée, mais comme immigrée. Beaucoup de Français sont dans mon cas. Pour l’instant, il n’y a aucune menace sécuritaire, on n’envisage pas de rentrer», élude–elle. «Chaque matin, on se lève en consultant le cours du rouble» En trois semaines à peine, leur pays d’adoption est devenu le plus sanctionné de la planète, devant la Syrie et la Corée du Nord. Face à cet isolement progressif, au fil des sites proscrits et des liaisons bancaires suspendues, les «irréductibles» se réorganisent. «Bonsoir, j’ai vu passer sur ce fil des noms de sites alternatifs à AirB&B et Booking.com pour les locations à Moscou. Quelqu’un les a ?». Continue aussi de circuler la pétition pour rouvrir le lycée français de Moscou, dont les cours se tiendront désormais à distance. «On se réorganise», raconte au Figaro Alexandre Stefanesco, membre de la Chambre de commerce et d’Industrie France Russie, qui a fondé son agence franco-russe de conseils en ressources humaines à Moscou. «On se lève le matin en regardant les news, et en consultant le cours du rouble. On a tous fait nos réserves en produits essentiels». Pour l’entrepreneur, c’est 50 bouteilles de vin français stockées dans sa cave, confie-t-il en riant. Chaque jour, le CCI France Russie organise un «éclairage sur l’actualité» sur Zoom. Tous s’attendent à une inflation forte pendant les mois à venir, à une chute du PIB et, pour la plupart, de leur chiffre d’affaires. Mais Alexandre Stefanesco se dit confiant en la «résilience» russe. «On envisage déjà des business parallèles. Il y a des gens qui meurent en Ukraine, on ne va pas se dire malheureux». «On voit déjà l’inflation dans les commerces, mais c’est surtout les sanctions bancaires qui sont pénibles», estime de son côté André Chauclu, installé à Kaliningrad, petite enclave russe la plus occidentale du territoire. «La carte visa est inopérante, on ne peut plus retirer d’argent, ni payer dans les magasins».Même chose à Kazan, ville de 1,2 million d’habitants le long de la Volga. «Avant, on pouvait demander de l’argent à notre famille en France par exemple, il y avait toujours un coup de pouce en cas de crise. Maintenant, c’est fini. Nous sommes tous au même régime que les Russes», explique Alexandra*, 31 ans. La jeune fille n’en est pas à sa première crise. En 2014 déjà, lors de la crise de Crimée, elle avait perdu son poste dans l’import-export de denrées européennes, fromage, fruits, vin. Pas de chance, après avoir patienté jusqu’à la fin de la crise sanitaire, elle est enfin parvenue à rejoindre son mari, russe, le mois dernier.Financièrement, les choses s’annoncent compliquées pour le couple qui complétait la très maigre retraite en roubles de la belle-mère à Moscou. «On ne peut plus lui faire de virement. Je n’ai pas encore trouvé de travail de mon côté, et je n’ai plus accès à mon compte en euros. Nous avons désormais un salaire pour trois». Hormis cela, la vie à Kazan n’a pas vraiment changé. «Malgré une présence policière renforcée au début, tout est revenu à la normale». Juste un petit détail, l’assemblage des couleurs bleues et jaunes qu’il vaut mieux éviter. «C’est tout bête, mais il faut faire attention en s’habillant !». Le sentiment d’un deux poids, deux mesures Quant aux réseaux sociaux, il y a la solution du VPN, qui, pour le moment, sauve la mise. Ou l’alternative des plateformes made in Russia, que certains estiment moins sexy, tels que VKontakte, le clone de Facebook. Côté professionnel, si Whatsapp n’est pas encore banni, on commence à migrer les groupes de travail vers Télégram, par prudence.Après Facebook, TikTok et

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RUSSIE : situation au 10/03/2022

Quelle est la situation à Moscou et en général ? La Russie est devenue le pays le plus sanctionné de la planète dépassant la Syrie et la Corée du Nord. https://alexandrelatsa.ru/wp-content/uploads/2022/03/77.png Tout le monde cela dit ne sanctionne pas la Russie, comme on peut le voir ci dessoushttps://atsal.com/voici-une-liste-de-pays-qui-ont-deja-refuse-de-sassocier-a-des-sanctions-contre-la-russie/ Aujourd’hui quelque 250 entreprises auraient annoncé cesser leurs activités sur le marché russe soit moins de 6% de entreprises avec participation étrangères en Russie. Ce sont principalement les entreprises anglo-saxonnes et scandinaves, mais cela concerne beaucoup moins les entreprises françaises ou italiennes.https://www.tdg.ch/les-groupes-francais-peu-presses-de-quitter-la-russie-280821013579 Une autre tendance que l’on constate, et que j’ai pu expliquer sur CNEWS est que si les Européens sont dans la morale et communiquent sur la cessation de leurs activités en Russie, les asiatiques eux communiquent à l’inversehttps://atsal.com/interview-pour-cnews-sur-les-sanctions-et-la-russie/ Atsal continue son activité comme au préalable et comme j’ai eu la grande chance de pouvoir l’expliquer sur tF1, nous préparons déjà l’après.https://atsal.com/interview-sur-tf1-rester-en-russie-et-preparer-lapres/ Du côté de nos clients, tout n’est pas à l’arrêt loin de là, nombre d’entreprises continuent à ce jour leur activité sur le marché russe. Quitter le marché ou pas ? Le 4 mars dernier, le premier vice-Premier ministre Andrei Belousov a dit que la majorité des entreprises étrangères étaient réticentes à quitter le marché mais faisaient face à des pressions politiques sans précédent.https://iz.ru/1300444/2022-03-04/belousov-nazval-tri-varianta-otnoshenii-rossii-s-inostrannymi-kompaniiami Et qu’il existait trois options pour les entreprises étrangères en Russie.– La première option : l’entreprise poursuit son travail en Russie, en remplissant ses obligations de travail envers les employés– La deuxième option est que les actionnaires étrangers transfèrent leur participation sous le contrôle de partenaires russes et puissent ensuite revenir sur le marché russe.– La troisième option est le retrait définitif des entreprises du marché russe. Une affirmation confirmée par le président Poutine qui a clairement dit que si des entreprises ne souhaitent pas collaborer au développement du marché russe, le marché russe serait contraint de se développer sans elles. Comment les gens, notamment les candidats et les employés réagissent-ils ? Les Russes sont assez calmes, il n’y a pas de panique, les gens ont plutôt un peu plus retirés et sont allés stocker un peu de produits, les IKEA étaient notamment pleins ce week-end. J’ai fait comme tous les Russes, j’ai stocké des produits essentiels pour les prochaines semaines.https://www.instagram.com/p/CaxQAoQIut8/ Pour ce qui est des employés et des candidats, les gens sont calmes, ils sont plutôt inquiets des conséquences économiques, mais à ce jour les gens travaillent normalement. Les candidats par contre, sont clairement plus frileux pour changer de travail, ils sont plutôt en mode prudence. On les comprend, changer de travail et prendre le risque de rejoindre une entreprise étrangère qui pourrait quitter le pays prochainement c’est un risque. Comment la communauté française réagit-elle ? La semaine dernière j’ai pu faire un sondage sur 200 personnes et voila ce que ça donnait :https://atsal.com/sondage-les-francais-de-russie-quittent-t-ils-la-russie-situation-au-04-03-2022/ Cela dit, c’était avant les dernières communications confuses du MAE recommandant aux français de quitter la Russie. Et on vient aussi d’apprendre que le lycée français ne rouvrait pas alors qu’entre 500 et 600 enfants, sur 1.200 sont encore sur Moscou. Par conséquent cela devrait accentuer les sorties de français de Russie. Quid de l’inclusion de la France sur la liste des pays non amicaux ? Je rappelle que le Business étranger en Russie représente environ 6 / 8% du total des emplois du pays. La France a toujours été un acteur clef de l’économie russe donc c’est une mauvaise nouvelle. Pour l’instant (ça peut changer) les seules contraintes nouvelles sont que les transactions et opérations des entreprises russes avec des citoyens et des entreprises de ces pays devront être approuvées par un commission gouvernementale au-delà de certains montants. On peut ajouter que les propos de Bruno Le Maire sur la “guerre totale à la Russie et que le peuple russe en paye les conséquences” a fait le tour des chaînes russes et n’a pas du tout amélioré l’image de notre pays ( Comment savoir ce qui se passe ?Me suivre sur les réseaux sociaux https://atsal.com/blog/https://www.linkedin.com/in/alexandrestefanesco/https://www.facebook.com/AlexandreStefanescoRussiahttps://www.instagram.com/frussien/ Également, la CCIFR publie un brief journalier à 17h30 heure de Moscou qui permet de savoir ce qui se passe, brief qui est public, ouvert à tous et gratuit.https://www.ccifr.ru/fr/krizis-sanktsiia

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Voici une liste de pays qui ont déjà refusé de s’associer à des sanctions contre la Russie.

Les pays du groupe BRICS (Brésil, Inde, Chine, Afrique du Sud) soit 41% de la population mondiale. Les pays de l’OTSC (Biélorussie, Kazakhstan, Tadjikistan, Arménie, Kirghizistan). Au sein de la CEI, également l’Azerbaïdjan, la Moldavie et la Géorgie. Des pays d’Amérique latine (Mexique, Argentine, Venezuela, Guatemala, Colombie, Cuba, Nicaragua, Chili). Des pays du Moyen-Orient (Syrie, Egypte, Turquie, Irak, Iran). Des pays des Balkans (Serbie, Bosnie-Herzégovine). La Hongrie, pourtant membre de l’Union européenne. La Malaisie.

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Interview pour TV5 monde – Sanctions économiques : pourquoi ces Français et ces Belges comptent bien rester en Russie

Même son de cloche pour Alexandre Stefanesco. Le père de famille de 44 ans vit depuis 14 ans en Russie et réside depuis plusieurs années à Moscou. Lui dispose de la double nationalité franco-russe. Il ne compte pas plus partir qu’Heywood et ne craint pas de rester dans le pays comme Français.  « Traditionnellement, la France a une bonne image et les Français sont bien vus et appréciés. Mais le ressenti du peuple russe contre l’Occident au sens large, ce qui pour eux inclus l’Amérique, l’Europe, etc. va effectivement être croissant. Il l’est de toute façon depuis 2008 et 2014 », explique le directeur d’un cabinet de recrutement spécialisé dans l’accompagnement des entreprises ouest-européennes et notamment françaises.  « Il y a un contre effet des sanctions qui n’arrive pas à être intégré par les politiques français et européens. Les sanctions font mal au business français. Elles ne portent pas atteinte à la popularité du pouvoir politique en place », affirme ce dernier.  Jeudi matin, le Quai d’Orsay s’adressait aux expatriés en Russie. «Il est fortement recommandé aux ressortissants français, dont la présence et celle de leur famille n’est pas essentielle en Russie, de prendre leurs dispositions pour quitter le pays par les liaisons encore existantes». La communication est trop floue pour le co-animateur du comité PME/PMI à la Chambre de commerce et d’industrie franco-russe à Moscou. « Le Ministère des Affaires étrangères français recommande le départ, certaines entreprises le proposent à leurs salariés mais globalement, savoir ce qu’est une présence essentielle est assez confus pour tous les Français de Russie. Ce n’est pas clair. Des sondages que nous avons pu faire sur des groupes Telegram de Français de Russie, et de la Chambre du commerce, 65 à 70% des interrogés souhaitent rester et restent actuellement dans le pays », explique Alexandre Stefanesco.  Ce père de deux enfants est même optimiste pour la suite : « Je sais que c’est dur à entendre, mais je pense qu’il faut déjà préparer l’après-guerre. Les sanctions auront un impact, mais j’imagine que derrière il y aura un rebond ». « Le monde d’après s’écrit à partir d’aujourd’hui. » Source

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Sondage : les francais de Russie quittent t-ils la Russie ? (situation au 04/03/2022)

Pour comprendre et mesurer la réalité de la situation des francais de Russie j’ai fait deux petits sondages sur deux groupes Telegram de la communauté française de Russie que sont :– Français de Russie toujours debout– La FCN Les résultats sont dessous et concernent 220 francais de Russie soit 6% de la population française de Russie. Qu’en sort il ? 65,5% des sondés souhaitent rester en Russie sauf situation exceptionnelle 7,5% des sondés sont partis mais provisoirement 1% des sondés sont partis définitivement 13,5% des sondés pensent partir ou vont partir 12,5% des sondés ne savent pas encore Pour rejoindre le canal des francais de Russie toujours debout c’est ici

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Interview pour Le Point sur la situation des entrepreneurs français en Russie

« La Russie m’a tout donné, la Russie m’a tout repris. ». Pour Arnaud Jacquard, 49 ans, trois enfants franco-russes et trente années passées là-bas, tout est fini. Après vingt ans dans la restauration et dix à développer un réseau de vente de vélos électriques employant 150 personnes, l’invasion de l’Ukraine met fin à tous ses espoirs.Joint en Espagne, où il participait par hasard à une compétition au moment où les troupes russes ont fondu sur l’Ukraine, jeudi 24 février, Arnaud Jacquard se doutait bien que quelque chose allait arriver. « J’ai une entreprise à Smolensk (ville de l’ouest de la Russie située à soixante kilomètres de la Biélorussie) et quand j’ai vu ces longues colonnes de véhicules militaires qui n’en finissaient pas venant de la région de Moscou, je me suis dit que quelque chose se préparait. Mais de là à penser que l’armée envahirait l’Ukraine, non vraiment pas, c’est trop irréel. »Pour lui, les conséquences sont simples. « Cartes de crédit coupées, impossibilité de retourner là-bas, j’ai fermé mes boutiques. Le rouble s’est effondré. Le peu d’argent qui me reste va fondre comme neige au soleil. Il va falloir repartir à zéro. La Russie, c’était toute ma vie. » Pour Emmanuel Quidet, le président et l’un des fondateurs de la Chambre de commerce et d’industrie France-Russie à Moscou, c’est la sidération. « Personne ne s’attendait à une invasion de l’Ukraine. Tout le monde est inquiet, la guerre est à quelques centaines de kilomètres de Moscou. Pour l’instant, les autorités françaises n’ont pas demandé aux expatriés ou aux résidents de quitter la Russie, seulement aux Français de passage, comme les touristes. Celui qui veut quitter le pays le peut. Le ciel européen est interdit, mais il est possible de partir par le Sud. Certains passent par l’Arménie, l’Azerbaïdjan, ou empruntent les vols des compagnies aériennes du golfe persique pour aller vers Dubai ou les Émirats arabes unis. On est vraiment dans une situation très volatile, on ne sait pas si demain il n’y aura pas un ordre d’évacuation des ressortissants français. »L’autre surprise de tous les expatriés et résidents français en Russie – environ 5 000 personnes enregistrées auprès des autorités consulaires – est la réaction rapide et brutale de la communauté internationale. « Compte tenu des sanctions, qui sont extrêmement fortes, il devient impossible d’acheter des composants, des logiciels, des machines-outils et même si vous pouvez les acheter, vous ne pouvez pas les payer, poursuit Emmanuel Quidet. Ces sanctions font mal à toutes nos entreprises. Personne ne pensait à cela. » Alexandre Stefanesco, patron d’Atsal, un cabinet de recrutement qui vit depuis quinze ans en Russie, est encore sous le choc. « Je n’en reviens pas. Et tous ceux que je côtoie ici, à Moscou, qu’ils soient russes ou français, non plus. Envoyer des forces russes dans le Donbass, reconnaître les deux entités, cela pouvait s’imaginer, mais l’invasion pure et simple, personne ne l’envisageait. D’autant que les deux populations, malgré leurs différends, sont très proches. Il y a beaucoup de couples mixtes russo-ukrainiens et une longue histoire commune. Certaines entreprises françaises avec lesquelles je travaille commencent à rapatrier leurs employés. Le paquet de sanctions qui entre en vigueur va être très pénible à vivre. C’est un véritable coup de poignard. Ça va faire mal. Tout va devenir beaucoup plus compliqué ici. » Stéphane Bilquey est directeur de Clemessy (groupe Eiffage), basé à Samara, et vit depuis quinze ans en Russie. « Ici, les gens ont été surpris par cette offensive militaire. Avec les sanctions, on essaye d’affaiblir la Russie et il y aura un impact économique, c’est certain. Mais les Russes ont survécu à d’autres crises, même si la jeune génération n’a pas vécu les privations des générations précédentes. Il y a de l’argent dans les caisses, l’appareil industriel a été renouvelé. Les gens observent, attendent, sont inquiets mais pas affolés. Les Russes sont des gens rationnels, ils n’agissent pas sous le coup de l’émotion. La guerre en cours, pour l’instant, n’a visiblement rien à voir avec celle de Tchétchénie. Les Russes et Ukrainiens sont slaves, leurs familles sont très imbriquées, ils sont frères. C’est pour cela qu’il y a des manifestations en Russie. S’il y a des exactions, l’opinion publique russe ne le supportera pas. Tout le monde espère que des négociations aboutiront. On regrette presque la pandémie de Covid. Pour nous, pour l’instant, il n’y a pas de plan de rapatriement. » Source

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Impact du Covid sur les arrêts maladies en Russie

Si au début de l’épidémie de coronavirus en Russie, 75% des arrêts maladies étaient délivrés de façon physique (ou papier) mais depuis la Russie a complètement abandonné les congés papier et désormais, ils ne sont délivrés que sous forme électronique Selon la Caisse d’assurance sociale (FSS), en janvier 2022, plus de 6 millions de jours de maladie ont été délivrés tandis que 8,37% des actifs, soit 1 employé sur 12 aurait pris un congé maladie.

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Le nombre de travailleurs indépendants en Russie atteint 4,2 millions

Testé sur Moscou en 2018, puis étendu a toute la Russie en 2020, ce régime connaît un succès colossal en Russie et aujourd’hui quelques 4,2 millions de russes sont travailleurs indépendants soit un actif sur 20. Ce statut s’obtient totalement en ligne via une application à télécharger qui ouvre au travailleur indépendant un compte personnel sur le site du service fédéral des impôts. Les travailleurs indépendants ne paient de l’impôt que pendant les mois où le citoyen a reçu de l’argent pour son travail. L’émission de la facture, tout comme le paiement des impôts sont étalements fait via l’application, en ligne. Il n’y a pas de limite de revenu mensuel, l’essentiel est de rester dans la limite annuelle de 2,4 millions de roubles. Le montant de la taxe est déterminé par qui a payé le service ou le produit. 4% – si l’argent provient d’une personne physique.6% – si l’argent provient d’entrepreneurs individuels et de perso 42 % des travailleurs indépendants sont des femmes et 58 % sont des hommes. L’âge moyen des travailleurs indépendants est de 35 ans. Le Centrede recherche stratégique russe a calculé que les travailleurs indépendants ont en deux ans gagné 882 milliards de roubles soit 10,3 milliards d’euros. La plus forte concentration de travailleurs indépendants est sur Moscou (10% des actifs de la ville avaient le statut de travailleur indépendant fin 2021) puis Saint-Pétersbourg, la République du Tatarstan et la région de Moscou.

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Classement des régions russes par qualité de vie

En 2021, la qualité de vie dans la plupart des régions russes a augmenté. Quelles sont les régions avec la meilleure qualité de vie ? 1 Moscou 2 Saint-Pétersbourg 3 Région de Moscou 4 République du Tatarstan 5 Territoire de Krasnodar 6 Région de Belgorod 7 Région de Leningrad (Saint-Pétersbourg )8 District autonome de Khanty-Mansisk9 Région de Samara 10 Région de Nijni Novgorod 11 Région de Kaliningrad…En queue de classement76 République d’Ossétie du Nord / Alanie 77 Région de Kourgane 78 République de Bouriatie 79 République de Kalmoukie 80 République de l’Altaï 81 Kraï de Transbakalie 82 République d’Ingouchie 83 Région autonome juive du Birobidjan84 République de Karatchaïévo-Tcherkessie 85 République de Touva Les régions avec le meilleur niveau de vie sont celles de la première Russie, celles avec le moins bon niveau de vie sont celles de la quatrième Russie. Les 4 Russies

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La poste de Russie augmente les salaires

Au début de cette année 2022, la poste russe allouera plus de 4 milliards de roubles (46 millions d’euros au cours du 01/02/2022) au programme d’augmentation des salaires. Cette nouvelle augmentation de salaire touchera 136 000 personne, notamment une majorité de facteurs, opérateurs et trieurs. Le revenu mensuel des salariés qui perçoivent le salaire minimum à la poste de Russie a augmenté en moyenne de 7,7%, tandis que les salaires des postiers ont augmenté de 8,4%, ceux des opérateurs de 7,7% et ceux des trieurs de 8,1%. Dans 28 régions de la Fédération de Russie, la poste russe a fixé les indemnités maximales du nord, quelle que soit la durée réelle du service. Pour ces employés, les salaires ont augmenté en moyenne de 30 % sur le début 2022. La précédente augmentation du salaire minimum de la Poste remontait à juillet 2021 et concernait 138 000 salariés dont les salaires ont augmenté en moyenne de 10 %. * Voir article sur l’inflation en 2021 en Russie ici

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Inflation en Russie : où en est-on ?

 On parle beaucoup de l’inflation en Russie, pour cette année 2021, qu’en est il ? Le site Gogov.ru est aujourd’hui l’une des meilleures sources statistiques en Russie aujourd’hui et on peut y voir l’inflation « officielle » par année, celle calculée par Rosstat (l’INSEE russe). L’inflation pour 2021 serait officiellement de 8,39%, même si l’inflation réelle et ressentie semble plus proche des 12 / 15%. 2021 8.39%2020 4.91%2019 3.05%2018 4.27%2017 2.52%2016 5.38%2015 12.91%2014 11.36%2013 6.45%2012 6.58%2011 6.10%2010 8.78%2009 8.80%2008 13.28% 2007 11.87% 2006 9.00% 2005 10.91% 2004 11.74% 2003 11.99% 2002 15.06% 2001 18.58% 2000 20.20%  

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Assouplissement partiel de la procédure d’examen médical des ressortissants étrangers (janvier 2022)

Fin 2021, plusieurs associations d’affaires étrangères, dont la CCI France Russie, se sont adressées aux autorités russes en proposant d’apporter des modifications à la législation en vigueur et de simplifier la procédure d’examen médical des travailleurs étrangers, dont les spécialistes hautement qualifiés (VKS) et les membres de leur familles (voir ici). Le ministère russe de la Santé a déjà préparé un projet de modification de la procédure d’examen médical, qui permettrait d’augmenter le délai de validité des documents médicaux de 3 à 12 mois. Auparavant, la CCI France Russie s’est adressée à plusieurs reprises aux autorités russes, en demandant d’étudier la possibilité d’organiser un contrôle médical unique pour les employés étrangers et les membres de leur famille durant le délai de validité de leur permis de travail. La CCI France Russie poursuit son action en ce sens. La liste des organisations médicales autorisées à effectuer les examens médicaux des ressortissants étrangers à Moscou a également été élargie. Ont été inclus, notamment : Medsi Group of Companies, « Medicina », European Medical Center et d’autres. A l’heure actuelle, toutes les cliniques ne fournissent pas encore ces services, mais elles seront opérationnelles rapidement. Par ailleurs, la procédure de transmission des documents médicaux au ministère de l’Intérieur par l’intermédiaire du Centre des migrations à l’adresse : Bakhrouchina, 18, bât.1 a été simplifiée (le coût du service est de 10 000 RUB). Grâce à ce service payant, il n’est pas nécessaire de se rendre au centre migratoire de Sakharovo. Plus d’informations sur la liste des établissements médicaux et la prestation de transmission des documents médicaux sur le site du Centre multifonctionnel des migrations. Source CCIFR

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Les 4 Russies

Complément suite à ma vidéo : « ou habiter en Russie« . La Russie est 1 état fédéral de 85 sujets de différentes tailles, structures et composition, mais on peut distinguer au sein de ces 85 sujets 4 grands groupes principaux, 4 Russies, selon la théorie de la géographe Natalia Zubarevich La première Russie est celle du cœur de l’économie post-industrielle de la Russie, basée dans des villes telles que Moscou, Saint-Pétersbourg et Ekaterinbourg. C’est une Russie de 15 villes de plus d’un million d’habitants qui comprend 25% de la population et 35% de la population si on y intègre les villes de > 500 000 habitants elle englobe 35% de la population.Au sein de cette première Russie Moscou et sa région pèsent pour 22% du PIB et Moscou, sa région et Saint Peterbourg comptent pour 15% de la population. Cette première Russie comprend 2 villes capitales et est le centre politique de la Russie.Dans ces deux villes la population de > 65 ans est de 25% ce qui est la moyenne russe. C’est une Russie donc plus riche, connectée, moderne et dans laquelle la contestation politique est la plus importante, notamment chez les Moscobourgeois et les Peterbourgeois. La seconde Russie est la Russie de villes industrielles de 25 000 à 250 000 habitants mais aussi de villes plus grandes telles que Cherepovets, Nijni Tagil, Magnitogorsk, Naberezhnye Chelny, Surgut qui ont des populations de 300 000 à 600 000 habitants, voir Togliatti qui a un peu plus de 700 000. Ces villes industrielles ont un peu plus conservé une philosophie et un mode de vie soviétiques forts. Ces villes comptent un grand nombre de cols bleus et d’employés du secteur public, et certaines villes sont mono-industrielles.Entre 25% et 30% de la population russe vit dans cette « seconde Russie » et cette seconde Russie est moins contestataire politiquement et plus favorable au pouvoir. Pour information la Russie comprend 1.115 villes.– 15 villes de > 1 million d’habitants.– 158 villes de 100.000 habitants à 1 million d’habitants.– 942 villes de < 100.000 habitants. La troisième Russie est le vaste territoire périphérique des villages, des villages semi-urbains et des toutes petites villes qui abritent 35% de la population russe. Cette troisième Russie vit de la terre et est assez indifférente à la politique car le calendrier agricole n’est pas, ou est peu affecté par les changements au sommet. Cette troisième Russie est une Russie de petites villes dépeuplées et de villages semi-urbains avec une population âgée, une Russie qui est dispersés à travers le pays. Cette Russie est plus âgée, dans certaines petites villes les retraités constituent 35% de la population. La quatrième Russie est celle des républiques moins développées du Caucase du Nord et, dans une moindre mesure, au sud de la Sibérie (les régions de Tyva et de l’Altaï) qui abritent moins de 6 % de la population totale du pays. Ces républiques ont des cités et des villes, mais aucune d’elles n’a d’industrie réelle. La Quatrième Russie est la plus corrompue, avec des combats acharnés entre les clans pour le pouvoir et les ressources et de nombreux conflits ethniques et religieux.Cette « quatrième Russie » est encore jeune et ce sont notamment les régions dans lesquelles il y a le moins de russes. La Quatrième Russie ne se séparera pas pour l’instant car elle est subventionnée par la première Russie et le centre politique. Cette théorie de Natalia Zubarevich a 10 ans maintenant et bien sur les choses évoluent, mais globalement elle reste, en 2021 assez juste.

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Les Russes vaccinés avec des vaccins étrangers pourront recevoir un certificat COVID-19

COVID-19 : les Russes vaccinés avec des vaccins étrangers pourront recevoir un certificat COVID-19 Le 13 décembre 2021, la vice-première ministre Tatiana Golikova a déclaré que les Russes vaccinés avec des vaccins étrangers contre le COVID-19 pourront passer un test d’anticorps et recevoir un certificat valable pendant six mois. « Nos citoyens vaccinés avec des vaccins étrangers peuvent également faire un test d’anticorps et recevoir un certificat valable six mois », a déclaré Golikova. Selon elle, les Russes qui ont été vaccinés avec le vaccin Spoutnik V à l’étranger pourront également obtenir un certificat en faisant une analyse d’anticorps. Les modalités d’obtention pour obtenir le certificat ou QR code ne sont pas encore définies, nous attendons plus d’informations. La CCI France Russie reste en contact avec les équipes de Tatiana Golikova. Source

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La Russie fait face à une « pénurie de personnel » record depuis sept ans (fin 2021)

La Russie est confrontée à une « pénurie de personnel » record depuis sept ans, les situations les plus critiques étant – Moscou – Territoire de Krasnoïarsk – Rostov – Région de l’Amour – Irkoutsk – La région de Moscou – Krasnodar – Primorie – Nijni Novgorod – Tatarstan. Ces 10 régions représentaient environ 40 % du déficit de personnel de l’ensemble de la Russie. Au cours de l’année 2021, le manque de travailleurs a augmenté de façon permanente, passant de 1,69 million de travailleurs en janvier à 2 millions en mai 2021 et 2,2 millions en novembre 2021, le chiffre le plus élevé depuis 2014. S’il y a un an il y avait deux chômeurs par poste vacant, la situation est maintenant diamétralement opposée – il y a exactement deux fois plus de postes vacants que ceux qui veulent trouver un emploi. Le chômage est à un niveau historiquement bas de 4,3 %, alors que l’économie connaît une grave pénurie de main-d’œuvre. qu’il n’y a tout simplement nulle part où les trouver », a déclaré Elena Trubnikova, présidente de FinExpertiza Global. Source

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Nouvelle réglementations pour les étrangers en Russie au 29/12/2021

La loi du 01/07/2021 n° 274-FZ a introduit de nouvelles obligations pour les travailleurs étrangers qui se rendent en Russie,et ce à compter du 29 décembre 2021.   Cette loi s’applique : – Aux citoyens étrangers arrivant en Russie pour le travail – Aux étrangers qui sont arrivés en Russie sans but de trouver un emploi, mais pour une période de plus de 90 jours  – Aux étrangers qui, présents en Russie, y font une demande de Patent ou de permis de travail.   Désormais les étrangers devront passer par – Une prise d’empreintes digitales – Une identification biométrique (photographie)– Un examen médical pour confirmer l’absence d’infections dangereuses qui représentent un danger pour les autres (y compris le VIH et Covid) ou encore l’usage de stupéfiants ou de substances psychotropes sans prescription médicale.   Les citoyens étrangers arrivant en Russie pour le travail doivent s’exécuter dans les 30 jours suivant leur arrivée, tandis que les étrangers qui sont arrivés en Russie sans but de trouver un emploi, mais pour une période de plus de 90 jours doivent eux s’exécuter dans les 90 jours suivant leur arrivée.   Dans les 30 jours suivant la date d’expiration de la validité des documents médicaux, il convient de repasser l’examen médical et de présenter les pièces justificatives. A ce jour, la validité des documents médicaux est de trois mois. La prise d’empreintes digitales est elle effectuée une seule fois.   L’enregistrement des empreintes digitales et la photographie devront être effectués une seule fois, tandis que l’examen médical – à chaque nouvelle entrée en Russie. Les citoyens biélorusses et les étrangers de moins de 6 ans ainsi que les personnes titulaires d’un permis de séjour temporaire et d’un permis de séjour en Fédération de Russie sont exemptés de ces procédures qui sont des : « innovations visant à améliorer la sécurité sanitaire et épidémiologique‘.   Suite à cela, les étrangers concernés se feront donner un certificat sous forme d’une carte plastique avec un numéro unique, le nom, prénom, patronyme, date de naissance et sexe du ressortissant étranger ainsi que sa nationalité. La carte contiendra également une puce contenant elle des informations sur le citoyen étranger accessibles en mode « sans-contact » (s’agira t’il d’un QR Code ?) et notamment les données des empreintes digitales ainsi qu’une photographie 30×40 du citoyen étranger.   Source

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Covid-19 : Nouvelles conditions d’accès au territoire français

Cher Monsieur, Chère Madame, La France a annoncé mercredi un durcissement des conditions d’accès à son territoire pour limiter la propagation du variant Omicron. A partir du samedi 4 décembre, un test négatif pour tous les voyageurs de douze ans et plus, même vaccinés, provenant d’un pays hors de l’Union européenne est obligatoire. Ce test doit être de moins de 48 heures pour les personnes vaccinées (par un vaccin reconnu par l’UE) et de moins de 24 heures pour celles qui ne sont pas vaccinées, selon le décret n° 2021-1555 du 1er décembre 2021 modifiant le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire. Concernant les voyageurs en provenance des pays de l’UE, la France impose un test de 24 heures pour les non-vaccinés. Pour rappel, la Russie reste sur la liste des pays classés « rouge ». Ces nouvelles règles complètent les restrictions précédentes. Les personnes non-vaccinées doivent pouvoir justifier d’un motif impérieux (être européen, étudiant, raisons professionnelles ou transit de moins de 24h…), respecter une quarantaine de dix jours et réaliser un test à leur arrivée en France. Vous pouvez contacter la hotline spéciale pour les questions administratives liées à l’épidémie de COVID-19 (relevant de la compétence de la CCI France Russie): [email protected].

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Russie : l’embauche en ligne sans contrat papier désormais possible

En Russie, il est désormais possible de conclure un contrat de travail à distance grâce à une signature électronique sans nécessaire duplication sur papier. Cela afin de permettre aux employeurs et employés de différentes régions de formaliser rapidement des relations de travail après une simple entrevue en ligne ; la loi a pour objectif de créer de plus grandes opportunités d’emploi à distance. Cette loi fait suite à l’adoption en 2020 par la Russie d’une nouvelle loi sur le travail à distance (voir ci-dessous). Selon le site d’offre d’emploi SuperJob, la proportion de postes vacants avec un contrat à distance a considérablement augmenté pendant la pandémie et dépasse désormais 10 % dans certaines villes russes. Russie : nouvelle loi sur le travail à distance

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Vaccination pour les étrangers sur Moscou

Les étrangers qui résident en Russie peuvent se faire vacciner dans le cadre « public ». Les principaux centres de vaccination sont – Luzniki (Большая спортивная арена, сектор D, лестница 7-8) – Sakrarovo (аршавское шоссе, 64-й километр, домовладение 1, стр. 59, Сахарово, Московская обл.) – Dans 26 polycliniques de la ville (secteurs payants), dont la liste est ici – Dans des cliniques privées. A Luzniki par exemple, la vaccination pour les étrangers coûte 1 300 roubles. Elle comprend une injection avec le vaccin national « Sputnik Light ». Pour la vaccination, les étrangers doivent fournir un passeport et l’un des documents suivants :– Une Patent– Un permis de travail.– Un titre de séjour temporaire ou permanent– Pour les étudiants étrangers la preuve de leur statut. Sources : 1 et 2

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RUSPATRIATION : venez vivre et travailler en Russie !

Suite aux demandes croissantes de ressortissants francais, belges, suisses … que je reçois pour les aider à s’installer en Russie j’ai créé un Module d’accompagnement totalement unique : RUSPATRIATION. Le module est totalement sur mesure et entièrement adapté à votre projet personnel, professionnel mais aussi à votre profil et vos aspirations. Le module RUSPATRIATION vous permettra de – Bénéficier d’un regard français et ouest européen sur les réalités de la Russie d’aujourd’hui.– Comprendre la situation de l’économie russe et du marché du travail russe.– Clarifier votre votre projet en Russie en fonction de votre profil. – Bâtir et réussir votre recherche d’emploi en Russie le cas échéant.– Accompagner totalement votre installation en Russie sur le plan professionnel mais aussi personnel, et familial si besoin.– Répondre à toutes vos questions et vous accompagner sur toutes problématiques particulières liées à votre projet personnel et professionnel en Russie.– Vous recommander des prestataires fiables et éprouvés (et généralement francophones) pour tous vos besoins que ce soit de trouver un appartement, louer ou acheter, que ce soit d’avoir un avocat, d’ouvrir une entreprise, vous gérez la comptabilité etc. Si vous souhaitez vivre et travailler en Russie, contactez moi et élaborons avec succès votre RUSPATRIATION.

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Comité PME-PMI : l’expérience de Renault et Raketa dans leur Acquisition de sites industriels en Russie!

Le 16 novembre 2021, le Comité PME-PMI de la CCI France Russie s’est réuni lors d’une session sur le thème “Acquisition de sites industriels en Russie : les exemples de Renault et de Raketa”. Nicolas Maure, CEO pour les opérations de Renault en Russie et président de SA AVTOVAZ, Jan Ptacek, directeur général de Renault Russie et David Henderson-Stewart, CEO de Raketa ont partagé leur expérience de rachat d’usines russes. Cet événement a été animé par les deux présidents du comité, Yann Sotty, directeur général de Welcome Abroad et Alexandre Stefanesco, directeur général de Atsal. Selon Jan Ptacek, « en Russie, c’est une nécessité de fabriquer sur place », ce sont les « règles du jeu » pour les groupes industriels souhaitant se développer dans le pays. Le dirigeant a décrit les caractéristiques de transformation et d’adaptation auxquelles Renault a dû faire face depuis son implantation, dans le recrutement du personnel ou dans les processus de fabrication par exemple dans l’usine de Moscou. La stratégie du groupe a logiquement évolué au cours des années, tout comme les relations avec les différents gouvernements locaux se sont approfondies. Actuellement Renault possède 8% du marché russe. Par ailleurs, Jan Ptacek a rappelé que « l’histoire de Renault en Russie est vraiment très ancienne, car déjà dans le garage du tsar il y avait des Renault ». AVTOVAZ, créée en 1966 et ayant Renault comme actionnaire depuis 2008, est l’un des plus gros employeurs de Russie. Aujourd’hui, plus de 40 000 employés y travaillent. Pour le Président de l’entreprise, Nicolas Maure, l’augmentation progressive de la participation de Renault dans AVTOVAZ à 67,6 % aujourd’hui (32,4 % appartiennent à l’entreprise publique russe Rostec) a été un long processus, incluant une recapitalisation efficace de l’entreprise. Tout au long de la période, les interactions fructueuses se sont poursuivies entre Renault et Rostec en tant qu’actionnaires, avec le soutien actif et constructif des autorités russes. Depuis 2016 il y a eu une accélération de la transformation de l’entreprise. Les compétences élevées des équipes russes à Togliatti et Ijevsk et les nouvelles technologies Renault permettent de moderniser la gamme de voitures LADA pour le marché russe et les principaux marchés d’exportation. Actuellement AVTOVAZ occupe la plus grande part du marché automobile en Russie (23%). Il y a 10 ans, David Henderson-Stewart a racheté l’entreprise de montre Raketa et sa manufacture de Peterhof. Pour lui, cela a été un vrai challenge de faire confiance à l’équipe russe et d’établir un positionnement commercial viable. Avec passion et fierté, David Henderson-Stewart a raconté ce parcours mouvementé, en illustrant avec plusieurs exemples sur les techniques de production, l’image de marque, ou la politique RH de la société. La préservation du savoir-faire est un élément clé de la stratégie de Raketa, “derrière chaque machine, il y a un homme, une femme”. Aujourd’hui, l’entreprise compte 130 employés et réalise plus de 30% de son chiffre d’affaires à l’export. Les trois intervenants ont souligné l’importance d’avoir le soutien des pouvoirs publics dans les projets d’investissements et notamment d’entretenir de bonnes relations avec les autorités locales. On note également chez les trois entreprises une difficulté à recruter des jeunes pour travailler sur les chaînes de production et un turn over trop fort. La réunion s’est terminée par une discussion au cours de laquelle les participants ont posé des questions aux intervenants.

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Interview pour le Point sur la situation du Covid19 en Russie

https://www.lepoint.fr/sante/russie-voyage-au-pays-du-covid-02-11-2021-2450167_40.php   REPORTAGE.   Avec un millier de morts par jour, la quatrième vague de la pandémie fait des ravages au pays de Poutine, mais, dans la population, le fatalisme règne.   32 % seulement des Russes ont un schéma vaccinal complet en ayant eu recours a l’un des cinq vaccins disponibles, essentiellement le Spoutnik V << fiable comme une Kalachnikov >>, selon l’expression d’un talk-show télévisé devenue virale.   32 % seulement des Russes ont un schéma vaccinal complet en ayant eu recours à l’un des cinq vaccins disponibles, essentiellement le Spoutnik V « fiable comme une Kalachnikov », selon l’expression d’un talk-show télévisé devenue virale.   « Le Covid ? C’est dans la tête », s’exclame le grand serveur barbu, hilare, en tapotant son front du bout du doigt. À Saint-Pétersbourg, à quelques heures de la fermeture des bars et des restaurants, le fatalisme domine. L’épidémie fait des ravages en Russie, seul grand pays, deux ans après l’apparition du virus, à connaître une vague d’une telle ampleur.   La barre des 1 000 morts par jour a été franchie le 15 octobre, portant le bilan officiel à 233 000 décès, déjà le plus élevé du continent. L’agence fédérale des statistiques Rosstat, qui a une méthode de comptage différente de celle du gouvernement, estime quant à elle à 367 000 le nombre de morts pour la période allant jusqu’à juillet 2021.   « Autour de moi, tout le monde a été malade »   /   « Il y a beaucoup de décès. Je pense que le bilan actuel doit se situer entre 600 000 et 650 000 si l’on compare la mortalité avec celle des années précédentes », explique Alexandre Stefanesco, patron d’Atsal, un cabinet de recrutement qui vit depuis quinze ans en Russie. Également blogueur, il se passionne pour l’épidémie et renvoie sans peine aux sources disponibles qui confirment son analyse de la situation. « C’est mécanique. Il y a eu un million de cas supplémentaires en un mois et demi. Beaucoup de ces décès ont frappé la génération de ceux qui ont vécu la chute du communisme. Des gens qui ont été maltraités, mal soignés, mal nourris. Avoir 65 ans ici, surtout dans les régions reculées, c’est l’équivalent de 75 ans en France. À quoi il faut ajouter un peu de fatalisme dans les comportements. Je pense qu’aujourd’hui on est au pic de la quatrième vague. »   /   « Autour de moi, tout le monde a été malade, ma famille, mes amis. L’exception ce sont plutôt ceux qui ne l’ont pas attrapé », crie presque Julia, jeune étudiante blonde, pour couvrir le bruit du match de foot diffusé à fond dans le bar. Elle a contracté la maladie à deux reprises, en mars 2020 et en février 2021 et n’a pas consulté de médecin, préférant se soigner seule. « Je ne voulais pas être enfermée. Ma colocataire s’est occupée de moi et quand elle l’a attrapé, j’ai fait la même chose. Il faut savoir qu’il y a énormément d’abus de la part des docteurs. Ils multiplient des analyses qui coûtent cher et ne servent à rien. »   On n’a aucun recul sur les vaccins. Julia, étudiante   Saint-Pétersbourg, la Venise russe et capitale culturelle du pays est la deuxième ville la plus touchée par le virus. Un habitant sur sept aurait été contaminé par le Covid, selon Rosstat et 24 000 en seraient morts. Il faut dire que les Russes y mettent du leur. Le masque ? Son port est très aléatoire. Dans le métro ou les musées, il tombe vite sous le nez. Il est inexistant dans les taxis et les trains.   À l’hôtel Moscow, horrible pâté de béton de l’ère soviétique de 800 chambres, si le personnel le porte mollement, dans les ascenseurs bondés, on rigole en voyant l’étranger ajuster le sien. On cherche, sans grand résultat non plus, les distributeurs de solution hydroalcoolique. Quant à la distanciation physique, tout comme les gestes barrières, il s’agit de concepts vains.   Saint-Pétersbourg, la Venise russe et capitale culturelle du pays est la deuxième ville la plus touchée par le virus.   Les Russes, pour se venger du froid, ont également l’habitude de surchauffer tous les lieux clos. Voitures, transports, restaurants, hôtels sont des étuves et la suggestion d’ouvrir une fenêtre pour ventiler la pièce relève du complot occidental. Surtout, 32 % seulement des Russes ont un schéma vaccinal complet en ayant eu recours à l’un des cinq vaccins disponibles, essentiellement le Spoutnik V « fiable comme une Kalachnikov », selon l’expression d’un talk-show télévisé devenue virale. Mais les Russes font plus confiance au légendaire fusil d’assaut qui, lui, a largement prouvé son efficacité. « On n’a aucun recul sur ces vaccins, ajoute Julia, et beaucoup de gens ont intérêt à ce que la maladie prospère. »   Question de survie   C’est une mentalité d’assiégés qui domine, où le complotisme le dispute au manque de confiance envers les autorités et le système sanitaire. « Avec tout ce qu’on a connu, comment voulez-vous qu’on ait confiance ? On a surtout appris à être débrouillard », explique une professeure d’université qui parle un peu français et boit un dernier verre avec des amis, un peu accablée par la situation. Bistros clandestins, pass trafiqués, la ruse a toujours été ici une question de survie. Un QR code se négocie entre 5 000 et 20 000 roubles (entre 60 et 240 euros), une somme abordable.   « On dit que les Russes ne font pas confiance à l’État. Peut-être. Mais surtout ils ne font pas confiance au vaccin, Spoutnik ou autre. Vous leur donneriez du Pfizer, ce serait pareil », explique Maurice Leroy qui fut ministre de la Ville de Nicolas Sarkozy et a refait sa vie en Russie où il est devenu vice-président de la société publique Mosinzhproekt, 12 000 salariés, chargée de développer les infrastructures du Grand Moscou, comme le métro. « Je le dis à mes amis russes, de tous niveaux,

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Classement des universités de Russie (en Russie et dans le monde)

Le site HH qui est le plus gros job-board de Russie a publié des statistiques sur les universités en Russie par orientations professionnelles ici : https://hh.ru/rating Ci dessous le top 5 des universités par orientations professionnelles.La première ligne est le nom de l’université et la seconde le lien vers la section de l’université promue dans l’orientation professionnelle concernée. Dans le secteur de l’IT МГТУ им. Н.Э. Баумана https://bmstu.ru/ http://iu.bmstu.ru/ МГУ имени М.В. Ломоносова https://www.msu.ru/ https://cs.msu.ru/ HSE НИУ ВШЭ — «Высшая школа экономики» https://www.hse.ru/ https://www.hse.ru/ba/bi/ НИУ «МЭИ» — https://mpei.ru/Pages/default.aspx https://mpei.ru/Structure/Universe/avti/ РЭУ им. Г.В. Плеханова — https://www.rea.ru/ https://www.rea.ru/ru/org/faculties/fmesi/ Dans le secteur de la Juriprudence НИУ ВШЭ — «Высшая школа экономики» https://www.hse.ru/ https://pravo.hse.ru/ МГЮА имени О.Е. Кутафина https://msal.ru/ https://www.msal.ru/content/ob-universitete/struktura/instituty/mezhdunarodno-pravovoy-institut/ ВАВТ Минэкономразвития России — http://www.vavt.ru/ http://mpf.vavt.ru/ РАНХиГС — Российская академия народного хозяйства и государственной службы при Президенте Российской Федерации https://www.ranepa.ru/ https://ilns.ranepa.ru/fakultety/ МГУ имени М.В. Ломоносова https://www.msu.ru/ http://www.law.msu.ru/ Dans le secteur de l’économie et la finance НИУ ВШЭ — «Высшая школа экономики» https://www.hse.ru/ https://icef.hse.ru/ МГУ имени М.В. Ломоносова https://www.msu.ru/ https://www.econ.msu.ru/ МГУ имени М.В. Ломоносова https://www.msu.ru/ https://mse.msu.ru/ РАНХиГС — https://www.ranepa.ru/ https://ffb.ranepa.ru/ РЭУ им. Г.В. Плеханова — https://www.rea.ru/ https://www.rea.ru/ru/org/faculties/Pages/finfak.aspx Dans le secteur de la gestion du personnel МГУ — https://www.msu.ru/ http://www.psy.msu.ru/ МГУ — https://www.msu.ru/ https://www.econ.msu.ru/ РосНОУ — Российский новый университет https://rosnou.ru/https://rosnou.ru/institute/ipip/ МГППУ — https://mgppu.ru/ https://mgppu.ru/project/135/ МПСУ — Московский психолого-социальный университет https://www.mpsu.ru/ https://mgppu.ru/project/135/ Dans le secteur de la gestion du marketing et de la communication МГУ имени М.В. Ломоносова http://www.msu.ru/ http://www.philos.msu.ru/ МГУ имени М.В. Ломоносова https://www.msu.ru/ http://www.journ.msu.ru/ МГУ имени М.В. Ломоносова https://www.msu.ru/ ГУУ — Государственный университет управления https://guu.ru Институт маркетинга http://imguu.ru/ МГИМО — https://mgimo.ru/ https://mgimo.ru/study/faculty/journalism/ Dans le secteur de la médecine МГМСУ им. А.И. Евдокимова — http://www.msmsu.ruhttp://www.msmsu.ru/obrazovanie/student/studentu/facultet/lechebnyy_fakultet/about/ РНИМУ им. Н.И. Пирогова — http://rsmu.ru/ https://rsmu.ru/structure/edu-dept/lf/school-general-medicine-about/ РНИМУ им. Н.И. Пирогова — http://rsmu.ru/https://rsmu.ru/structure/edu-dept/mbf/about/ РНИМУ им. Н.И. Пирогова — http://rsmu.ru/ https://rsmu.ru/academics/undergraduate/pediatrics/ Сеченовский университет имени И.М. Сеченова https://www.sechenov.ru/ https://www.sechenov.ru/univers/structure/institute/institut-stomatologii/ Dans le secteur du tourisme РГУТИС — Российский государственный университет туризма и сервиса https://rguts.ru/ https://rguts.ru/high-school-structure/view/3 РУДН — Российский университет дружбы народов https://www.rudn.ru/ https://www.rudn.ru/education/schools-and-departments/institutions/institute-of-hospitality-and-tourism МГУСиТ — Московский государственный университет спорта и туризма https://www.mgusit.ru/ https://portal.mgusit.ru/student/ftg РМАТ — Российская международная академия туризма http://www.rmat.ru/ https://mosgu.ru/kafedry/kaf-turizma-i-gostinichnogo-dela/ МосГУ — Московский гуманитарный университет https://mosgu.ru/ https://mosgu.ru/kafedry/kaf-turizma-i-gostinichnogo-dela/ Dans le secteur du journalisme МГУ имени М.В. Ломоносова https://www.msu.ru/ http://www.journ.msu.ru/ МГИМО — Министерства иностранных дел Российской Федерации https://mgimo.ru/ https://mgimo.ru/study/faculty/journalism/ ММУ — Московский международный университет https://mi.university/ https://mi.university/zhurnalistika Политех— Московский политехнический университет https://new.mospolytech.ru/ http://mgup.ru/article/607/ РГГУ — Российский государственный гуманитарный университет http://www.rsuh.ru/ https://www.rsuh.ru/media/ Dans le secteur de la construction et de l’architecture НИУ МГСУ — https://mgsu.ru/ https://iges.mgsu.ru/universityabout/Struktura/Instituti/IGES/ НИУ МГСУ — https://mgsu.ru/ https://isa.mgsu.ru/universityabout/Struktura/Instituti/ISA/ ГУЗ — Государственный университет по землеустройству https://guz.ru/ https://guz.ru/fakultety/arkhitekturnyy/ НИУ МГСУ — https://mgsu.ru/https://iiesm.mgsu.ru/universityabout/Struktura/Instituti/IIESM/ МАРХИ — Московский архитектурный институт (государственная академия) https://marhi.ru/ https://marhi.ru/ffp/index.php/ *** A l’international, dans le classement anglais des meilleures universités du journal TimesHigherEducation sur 1.662 établissements d’enseignement de 99 pays et régions du monde, évaluées selon 13 critères, regroupés en cinq groupes, un nombre record d’universités russes a fait son apparition dans un classement international : 60 ! La première est MGU Limonosov (МГУ имени М.В. Ломоносова https://www.msu.ru/) qui pointe à la 158ieme place. Les 10 premiers établissements russes sont МГУ имени М. В. Ломоносова, Московский физико-технический институт, Санкт-Петербургский политехнический университет Петра Великого, Национальный исследовательский университет Высшая школа экономики, Национальный исследовательский ядерный университет МИФИ, Санкт-Петербургский горный университет, Российский экономический университет имени Г. В. Плеханова, Донской государственный технический университет, Томский государственный университет, Национальный исследовательский технологический университет МИСиС.

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IT et Russie mi 2021, où en est on ?

Le site Habr a publié la dynamique des salaires médians des Développeurs en Russie de 2019 à 2021 En général au cours du premier semestre 2021 :– Les développeurs stagiaires : 31 000 roubles– Les développeurs Junior : 52 000 roubles– Les développeurs Middle : 120 000 roubles– Les développeurs Senior : 195 000 roubles– Les Lead développeurs: 230 000 roubles Et le PHP ? Le salaire médian des développeurs PHP au S1 2021 est de 125 000 RUB (+ 4% par rapport au S2 2020).– Les PHP développeurs Junior : 50 000 roubles– Les PHP développeurs Middle : 100 000 roubles– Les PHP développeurs Senior : 165 000 roubles– Les PHP Lead développeurs: 200 000 roubles    

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Moscou : situation et mesures contre le Covid19 – MAJ du 21 octobre 2021 par la CCIFR France Russie

Aujourd’hui, le maire de Moscou Sergueï Sobianine a annoncé  sur son blog l’introduction des jours chômés à Moscou du 28 octobre au 7 novembre 2021 en raison de la propagation du coronavirus dans la capitale.  Durant cette période, l’activité de toutes les entreprises et organisations sur le territoire de la ville de Moscou devra être suspendue, à l’exception des organisations qui assurent le fonctionnement des infrastructures urbaines, des entreprises à cycle continu et d’autres entreprises dont l’activité ne peut être suspendue conformément au décret du Président de la Fédération de Russie. 1. L’activité des entreprises et organisations dans les secteurs du commerce, des services, de la restauration publique, des sports, de la culture, des loisirs, du divertissement, du cinéma et autres est suspendue, à l’exception de la vente de médicaments, de produits alimentaires et d’autres biens essentiels. La vente de biens et de services à distance n’est pas limitée. Les restaurants et les cafés peuvent proposer la livraison à domicile et la vente à emporter. Le fonctionnement des restaurants d’entreprise et dans les hôtels n’est pas limité, à condition d’y interdire l’accès des personnes extérieures.   2. La fourniture de services publics dans les centres « Mes documents » et les locaux des autorités de la ville de Moscou est suspendue, à l’exception des services urgents concernant l’enregistrement des actes d’état civil. La fourniture de services publics sous forme électronique est maintenue dans son intégralité. 3. Des vacances anticipées sont accordées aux élèves des écoles et jardins d’enfants.  Les activités des établissements d’enseignement complémentaire, des écoles de sport et autres établissements extra scolaires sont suspendues. Les enfants d’âge préscolaire qui ne peuvent être gardés à leur domicile pourront être accueillis dans les écoles municipales auprès de garderies.   Les cours des établissements d’enseignement professionnel supérieur et secondaire ne pourront être dispensés qu’en mode distanciel.   4. Les établissements médicaux continuent à fournir les soins médicaux de routine. Les soins médicaux d’urgence sont maintenus dans leur intégralité. 5. Les théâtres et les musées continuent à accueillir le public sous réserve de l’utilisation des codes QR et des masques de protection. 6. L’organisation d’événements de masse culturels, de divertissement, sportifs, publicitaires, de loisirs et autres est interdite, à l’exception des événements organisés sur décision des autorités de l’État ou en accord avec la Direction de Rospotrebnadzor à Moscou. À partir du 8 novembre 2021, l’utilisation des codes QR et de masques de protection devient obligatoire pour la participation aux concerts, divertissements, événements culturels, sportifs et autres de plus de 500 personnes. Les organisateurs d’événements de moins de 500 participants sont invités à prendre des décisions similaires. 7. Dans le cadre de l’introduction du régime de confinement à domicile à partir du 8 novembre 2021, la gratuité des transports en commun sera suspendue pour les Moscovites âgés de plus de 60 ans et les citoyens souffrant de maladies chroniques. Cependant, le verrouillage des cartes sociales ne concernera pas les citoyens qui ont eu le COVID-19 au cours des 6 derniers mois ou qui ont été vaccinés. Le déverrouillage des cartes sociales s’effectuera immédiatement après la 1ère injection de vaccin. Arrêté du Maire de Moscou «Sur les modifications apportées à l’Arrêté du Maire de Moscou du 8 juin 2020 № 68-UM»

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Russie : situation et mesures contre le Covid19 – MAJ des 19/20 octobre 2021 par la CCIFR France Russie

Le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a annoncé sur son blog le 19/10/2021 de nouvelles restrictions en lien avec l’épidémie de coronavirus dans la capitale du 25 octobre 2021 au 25 février 2022. 1. Les Moscovites de plus de 60 ans et souffrant de maladies chroniques doivent à nouveau rester chez eux, sur leur lieu de résidence permanente ou dans leur résidence secondaire (datcha), mais ils peuvent se promener et faire des exercices en plein air. Dans le même temps, les moscovites âgés et souffrant de maladies chroniques sont dispensés de l’obligation de rester à domicile s’ils ont été atteints du COVID-19 ou ont été vaccinés au cours des 6 derniers mois. 2. Les employeurs exerçant à Moscou sont obligés de mettre en télétravail au moins 30% du nombre total d’employés, ainsi que tous les salariés de plus de 60 ans et souffrant de maladies chroniques. La seule exception concerne les employés dont la présence sur le lieu de travail est essentielle au fonctionnement de l’organisation. 3. Selon la décision de l’inspecteur sanitaire en chef, les entreprises de services doivent s’assurer qu’au moins 80 % des salariés sont vaccinés avant le 1er janvier 2022 (décret n°3 du 19 octobre 2021). Ceux-ci doivent recevoir la première injection d’ici le 1er décembre 2021. Décret du maire de Moscou « sur les amendements au décret du maire de Moscou n° 68-UM du 8 juin 2020 ». * Ce 20/10/2021, Vladimir Poutine a tenu une réunion avec les membres du Gouvernement de la Fédération de Russie. Le Président a annoncé la mise en place du régime de jours chômés avec maintien des salaires du 30 octobre au 7 novembre inclus dans tout le pays. Les dirigeants des régions russes peuvent prolonger cette période à leur discrétion.  Tatiana Golikova, vice-première ministre, a recommandé aux employeurs d’accorder à leurs employés 2 jours de congé après la vaccination.  Le premier vice-Premier ministre Andrey Belousov a proposé un certain nombre de mesures pour soutenir les entreprises durant la pandémie : 1.     Le versement aux petites et moyennes entreprises touchées par le coronavirus d’une indemnité forfaitaire représentant un salaire minimum par employé. La couverture sera de plus de 2 millions de personnes. Selon Belousov, cela représentera un montant d’environ 27 Md RUB et couvrira environ la moitié du chiffre d’affaires non réalisé dans les secteurs les plus touchés. L’exécution de la décision passe par une procédure déclarative à distance via le Service fédéral des impôts du 1er novembre au 15 décembre. Les versements seront effectués du 15 novembre au 31 décembre, 8 jours ouvrables après le dépôt de la demande. Les bénéficiaires des subventions peuvent être des entreprises opérant dans les domaines de l’éducation, des services aux personnes, de la culture, des loisirs et de certains autres secteurs. 2. Pour soutenir les entreprises sur fond de nouvelles mesures anti-COVID, relancer le programme de prêts aux entreprises FOT 3.0. Le montant maximum du prêt accordé représente un salaire minimum par employé x 12 mois. Ainsi, une petite entreprise comptant jusqu’à 250 personnes peut obtenir un prêt jusqu’à environ 40 M RUB. Pendant six mois, l’entreprise n’aura aucun remboursement sur le prêt à effectuer. Après six mois, et pendant encore 12 mois, la société devra rembourser le prêt par des versements égaux à un taux réduit de 3 % par an. Pendant toute la durée du programme, le nombre d’employés ne devrait pas diminuer de plus de 10 %, ce qui doit être mentionné dans le contrat de prêt.

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Reprise de la délivrance de tous types de visas pour la Fédération de Russie.

Le 4 août 2021, le Consulat de l’Ambassade de Russie en France, les Consulats généraux à Marseille et à Strasbourg, ainsi que l’Agence consulaire à Villefranche-Sur-Mer ont repris la délivrance de tous types de visas pour la Fédération de Russie. Les visas sont délivrés aux ressortissants français, aux ressortissants de pays tiers et aux apatrides résidant de manière permanente en France et disposant de documents attestant le droit de résider de manière permanente en France. Lors de l’embarquement, tous les citoyens étrangers voyageant en Russie devront disposer d’un test PCR négatif, effectué au plus tard 72 heures avant l’entrée en Fédération de Russie. Le test doit être traduit en anglais ou en russe. Pour embarquer sur un vol et entrer en Russie depuis le territoire français, les citoyens de pays tiers et les apatrides devront présenter un document officiel confirmant le droit de résider de manière permanente en France. Plus d’informations sur le site de l’Ambassade de Russie en France (en russe).

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La Russie reprend ses vols réguliers avec la France

Dans la continuité des annonces du 15 juillet 2021, nous vous informons que le 30 juillet 2021, le gouvernement de la Fédération de Russie a publié un arrêté supprimant les restrictions d’entrée en Russie pour les citoyens français. Désormais, les citoyens français entrant en Russie dans le but d’effectuer « des travaux de montage », ainsi que les spécialistes hautement qualifiés et les membres de leur famille, n’ont pas besoin d’obtenir l’autorisation d’entrer en Russie par l’intermédiaire de leur ministère de tutelle. Il est également devenu possible d’entrer en Russie avec des visas privés et d’affaires, le ministère de l’Intérieur de la Russie ayant recommencé à accepter les documents pour l’émission d’invitations pour l’obtention de visas d’affaires. Nous vous rappelons que la Fédération de Russie est toujours dans la « zone rouge » et que l’entrée en France est restreinte. Souce CCIFR

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Nouvelles exigences pour les migrants venant travailler en Russie

Depuis le 07 juin 2021, de nouvelles exigences encadrent la venue des les migrants qui viennent travailler en Russie. Les travailleurs migrants souhaitant travailler en Russie devront connaître les faits les plus importants de l’histoire du pays, sa capitale et les noms des plus grandes villes, et ceux qui souhaitent obtenir un permis de séjour devront connaître l’histoire russe de façon chronologique et les personnalités majeures dans le domaine de la science et de la culture. En outre de nouvelles exigences sont désormais en vigueur – Un certificat de connaissance de la langue russe, de l’histoire de la Russie et de ses lois, délivré après avoir réussi l’examen obligatoire qui sera valable 3 ans (auparavant, les universités fédérales délivraient des certificats de 5 ans et les établissements d’enseignement locaux 1 an). – Pour ceux qui souhaitent obtenir un permis de séjour en Russie, le certificat sera à durée indéterminée, mais si le permis de séjour est annulé, le certificat sera également résilié. – Lors de l’examen de russe, les travailleurs migrants devront confirmer leur capacité en russe à contacter la police, une clinique et réussir un entretien d’embauche – à la fois oralement et par écrit. Pour ceux qui souhaitent obtenir un permis de séjour ou un permis de séjour temporaire les obligations de maitrise de la langue russe ont été compliquées. En outre les étrangers doivent confirmer qu’ils connaissent leurs droits et obligations fondamentaux, les règles de la loi sur l’immigration et les conséquences des violations : quel avertissement, pour quelle amende et l’encadrement des expulsions. Pour obtenir un permis de séjour, les étrangers devront démontrer une connaissance des principes fondamentaux du système constitutionnel de la Russie, des principes de base du droit du travail, civil et familial. Source

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COVID-19 : VACCINATION OBLIGATOIRE POUR LES EMPLOYÉS DE CERTAINS SECTEURS D’ACTIVITÉ

Rospotrebnadzor rend obligatoire la vaccination de 60% des personnes employées dans certains secteurs à Moscou et dans l’oblast de Moscou. Afin de respecter cette décision du Rospotrebnadzor de Moscou, le maire Sergueï Sobianine a adopté l’arrêté correspondant. Délais : Avant le 15 juillet, première injection du vaccin ou injection du vaccin monocomposant; Avant le 15 août, les employés des entreprises visées doivent avoir effectué la deuxième injection. La vaccination est obligatoire dans les secteurs suivants : Commerce; Restauration; Transports en commun et taxis; Services bancaires et postaux; Services à la personne; Instituts de beauté, clubs de fitness; Enseignement; Santé, protection sociale et services; Logement, services communaux et énergie; Organisation d’événements culturels, sportifs, de loisirs, pour enfants, de divertissement, éducatifs et d’expositions. Par ailleurs, la vaccination préventive contre le COVID-19 doit être effectuée pour au moins 60 % des fonctionnaires occupant des postes dans la fonction publique de la ville de Moscou et de l’oblast de Moscou, des employés municipaux, des employés des organes du pouvoir de la capitale, ainsi que des employés des Centres de service public (MFTs). Source ; CCIFR

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Extension des jours fériés à Moscou et nouvelles mesures

Afin de ralentir la propagation du Covid-19, le maire de Moscou a signé un décret « sur les modifications du décret du maire de Moscou n° 68-UM du 8 juin 2020 » prévoyant de prolonger les jours fériés du 12 juin au 20 juin 2021 dans la capitale. Par ailleurs, en lien avec la situation épidémiologique, les décisions suivantes ont été prises : • À partir du 13 juin, les employeurs sont invités à :– transférer en télétravail au moins 30 % des salariés, ainsi que tous les salariés de plus de 65 ans et atteints de maladies chroniques, à l’exception de ceux qui ont été vaccinés ; – prendre des mesures visant à minimiser la présence à temps plein des salariés ;– assurer la mise en œuvre de mesures visant à inciter à la vaccination. • Du 15 juin au 19 juin, pour les organisations et les entrepreneurs individuels, un régime de travail doit être établi de manière similaire à celui du week-end, à l’exception des organisations dont les activités ne peuvent être limitées conformément au décret du Président de la Fédération de Russie. • Du 13 au 20 juin sont suspendus :– les visites dans les zoos, des aires de restauration et les salles de jeux pour enfants ;– les services de restauration de 23h00 à 6h00 (sauf pour les plats à emporter et les livraisons de commandes), les services ménagers, l’organisation d’événements de divertissement dans les bars, les discothèques et les karaokés ;– l’utilisation d’infrastructures urbaines dans les parcs. Source : CCI France Russie)

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La Russie de 2020 en statistiques

Source : RIA Novosti sur Telegram Russie : résultats statistiques 2020 (Rosstat, le service des douanes et le ministère du developpement économique). PIB :Le PIB a baissé en 2020 de -3,1%, ce qui est moins pire que 2015 (-3,7%) et que 2009 (-7,8%).Les revenus réels des citoyens diminuent de -3,5%. Démographie.La population est tombée à 146,2 millions (-520.000 habitants cette année par rapport au 01/01/20200). Le taux de mortalité est en hausse de + 17,9%, Le taux de natalité est lui en baisse de -3,3%.La baisse naturelle de population (sans le solde migratoire) est de 688.700 personnes.Le nombre de mariages sur 2020 diminue : -18,9% ;Le nombre de divorces diminue aussi : -9,1%. Les prix.Inflation sur 2020 de + 4,91%.Inflation des services + 2,7%.Inflation non alimentaire + 4,79%,Inflation alimentaire + 6,69%.Et notamment :Sucre + 64,54%, huile de tournesol + 25,91%, œufs + 15,14%, concombres + 47,5%, tomates + 26,1%, céréales + 20,12%, pâtes + 12,08%, pommes de terre + 9,6%, pain + 7,32%, poisson + 5,18%, lait + 3,55%, viande + 2,73%, oranges – 4,4%. ProductionFabrication/ assemblage : +0,3%.Mise en service de logements : -1,8%Industrie : -2,9%Camionnage : -6%Extraction minière : -7% viande + 11%Huile de tournesol raffiné : + 6,5%Bière + 3,3%Lait + 2,7%Poisson + 0,4%Farine -2,5%Vodka -4,9%,Cognac -11%.Production de sucre : -20,2% Production de diesel -0,6%Production d’essence -3,8%Productions de camions -8,7%Productions de voitures -17,5% Productions de vaccins + 160%Production de matériel médical + 34,9%.Production de médicaments + 19,9% Commerce de détail -4,1% Produits alimentaires -2,6%,Produits non alimentaires -5,2%.Production de services payants -17,3%Marché de la restauration -20,7%. Commerce internationalImportations -5,7%Exportations -20,7%Excédent commercial -41,4%Exportations de pétrole -40,8% Aluminium -9,1%Métaux ferreux -12,1%Charbon -22,5%Gazoduc -39,6%Électricité -46,4% Russie – finances publiques (ministère des Finances) Budget fédéral.Revenus -9,1%Dépenses +16,1%Déficit de 3,8% du PIB (4,1 billions de roubles), meilleur que prévu.La dette nationale est passée à 20% du PIB – mais la Banque centrale considère que la situation est stable. Les exportations de pétrole par oléoduc sont au plus bas depuis 16 ans, mais les revenus non pétroliers et gaziers ont augmenté (via les revenus de l’impôt sur le revenu). Budgets régionaux.  Dépenses + 15%, revenus + 10% grâce aux transferts fédéraux (+ 54%). Dette extérieure : -4,3%.Investissement direct étranger -95,2%.Afflux net de fonds étrangers dans les obligations d’État russes – 81,5%.Sortie nette de capitaux + 216%. CréditsCrédits aux particuliers + 13,5%Crédits aux entreprises + 9,9%, sans dégradation significative de la qualité des crédits. Crédits à la consommation + 9,2% (minimum depuis 2016).Croissance du portefeuille hypothécaire de + 24,8% (maximum depuis 2014), mais la Banque centrale ne voit pas de surchauffe sur le marché hypothécaire. Volume de fonds des Russes dans les banques russes + 4,2% (malgré un retrait massif de liquidités au plus fort de la pandémie et des taux bas.)Volume fonds d’entreprises dans les banques russes + 15,9%. .

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2021 : changements législatifs en Russie !

Depuis le 1er janvier, le salaire minimum s’élèvera à 12.792 roubles) et le minimum de subsistance à 11.653 roubles. Les pensions d’assurance des retraités inactifs seront indexées à 6,3%. La pension minimale à Moscou passe à 20.222 roubles. Le Matkapital pour le premier enfant est désormais de 483 881,83 roubles, pour le second enfant de 155 550 roubles supplémentaires. Le capital du deuxième enfant, s’il n’est pas reçu pour le premier, sera au total de 639 431,83 roubles. Les impôts sur le revenu des personnes physiques augmentent de 13% à 15% pour les revenus supérieurs à 5 millions de roubles dans l’année. Les fonds reçus de cette augmentation seront destinés au traitement des enfants atteints de maladies graves et rares. Cette hausse ne concerne pas les revenus > 5millions issus de ventes immobilières ou de véhicules. La nouvelle loi sur le travail à distance entre en vigueur : voir détail ici À partir du 1er janvier, les employés qui sont employés pour la première fois ne recevront que des carnets de travail électroniques. Pour ceux qui ont déjà un emploi, le passage à la version électronique sera une opportunité, pas une obligation. Les prêts hypothécaires ruraux (prêt à un taux préférentiel de 0,1 à 3% par an pour l’achat d’un terrain et la construction de logements sur celui-ci) sont désormais éligibles pour les citoyens qui envisagent de construire sur un terrain « loué » et s’applique à des terrains ou à des logements dans les zones rurales et dans les villes ne comptant pas plus de 30 000 habitants. Les compteurs « intelligents » d’utilisation de l’électricité deviennent obligatoires. Les citoyens russes dès l’âge de 16 ans peuvent prendre part aux projets et initiatives de developpement municipaux. « Guillotine réglementaire » ! Un certain nombre d’actes juridiques réglementaires du gouvernement russe, des organes exécutifs fédéraux, des actes de la RSFSR et de l’URSS contenant des exigences obligatoires, dont le respect est évalué lors de la mise en œuvre du contrôle de l’État (supervision), sont reconnus comme invalides et cesser d’opérer en Fédération de Russie. Une taxe de 13% sera prélevée sur les intérêts générés sur les comptes de placements, à partir d’un million de roubles générés par des placements a des taux d’intérêts supérieurs au taux de la banque centrale. Des Centres de sobriété verront le jour, les autorités auront le droit d’y mettre les gens ayant perdu leur autonomie de déplacement ou discernement, sous l’effet de l’alcool.  Le marquage des produits laitiers voit le jour. Un « bac à sable » réglementaire numérique voit le jour : il s’agira d’un régime juridique expérimental spécial mis en place pour les projets d’innovation numérique. Les bacs à sable permettront aux entreprises et aux personnes morales impliquées dans le développement de nouveaux produits et services dans ce domaine de mener des expériences de mise en œuvre dans un environnement limité sans risquer de violer certaines exigences légales. Source Voir les changements législatifs 2020 

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Russie : nouvelle loi sur le travail à distance

Si en juin 2019 le nombre de russes travaillant officiellement « à distance » était d’environ 30.000 personnes, ils sont près de 3,7 millions aujourd’hui soit 110 fois plus selon le ministère du travail. Cela représente plus de 6% de toute la population active du pays et cette tendance devrait se pérenniser et s’accentuer en Russie dans les mois et années qui viennent toujours selon le ministère du travail.. Pour cette raison une loi qui entrera en vigueur au 01/01/2021 vient d’être adoptée pour réglementer le travail à distance en Russie. Le travail à distance ? La loi introduit trois nouveaux concepts – Le concept de travail à distance ou télétravail permanent – qui est celui d’effectuer des tâches en utilisant Internet, sur une base continue, en dehors de l’emplacement de l’employeur, de sa succursale, de son bureau de représentation, ou de son unité structurelle, y compris située dans une autre région. – Le concept de travail à distance ou télétravail temporaire – sorte de CDD à distance mais pas plus de six mois ; – Le concept de travail à distance ou télétravail combiné – alternance du travail à distance et le travail dans un endroit qui est qualifié du lieu de travail. En cas de maladie, les télétravailleurs pourront envoyer à l’employeur un numéro de « certificat électronique d’incapacité de travail ». L’échange de documents pourra se faire par courrier mais aussi par mail. La conclusion d’un contrat de travail, sa résiliation ou la signature d’un accord de responsabilité des salariés pour avoir recul ordinateur et téléphone par exemple afin de pouvoir travailler seront certifiés par une signature électronique numérique. Comment passer un employé en télétravail ? Le passage à distance d’un employé n’est pas faisable sans le consentement de l’employé – cela doit être précisé dans le contrat de travail ou dans un accord complémentaire. Les exceptions sont en cas de catastrophes naturelles ou causées par l’homme, d’accidents industriels, d’incendies, d’inondations, de tremblements de terre, d’épidémies et « autres cas exceptionnels » qui mettent en danger la vie ou les conditions de vie normales des citoyens. Pour passer un employé en travail à distance, l’employeur doit fournir l’équipement, les programmes nécessaires ou compenser le cout de location ou d’chat de ces équipements et/ou programmes.  Comment licencier un employé en télétravail ? Un contrat de travail avec un employé en travail à distance peut être résilié s’il n’interagit pas avec l’employeur pendant plus de deux jours ouvrables consécutifs « à compter de la date de réception de la demande correspondante » et sans raison valable. Cela remplacera l’absentéisme, qui ne peut pas être appliqué aux employés distants. Un contrat de travail avec un employé en travail à distance peut également être licenciés pour « changement de lieu d’exercice des obligations professionnelles », si cela entrainer l’impossibilité pour l’employé d’accomplir ses tâches professionnelles. Peut-on payer moins un employé en télétravail ? Le travail à distance ne peut pas être la base ou la cause d’une réduction des salaires. Si les spécificités des activités de l’employé ne permettent pas d’effectuer le travail à distance, ou si l’employeur ne peut pas lui fournir l’équipement nécessaire, le temps d’inactivité doit être déclaré et au moins les deux tiers du salaire sont versés aux employés. En outre les heures de travail en dehors des heures établies doivent être rémunérées comme des heures supplémentaires, par analogie avec la façon dont cela se passe pour les employés sur les lieux de travail fixes. Source

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2021 : objectif Russie ?

Et si la Russie se révélait être LE bon choix pour booster la croissance de votre entreprise en 2021 ? La Russie est un pays en bonne santé économique ; ses fondamentaux sont sains. Les réserves de change de la Russie se chiffrent à 587 milliards de dollars et représentent les 5-èmes réserves les plus importantes au monde. La dette publique publique extérieure se monte à seulement 15% du PIB Il n’y a pas de défiance bancaire. La situation des finances russes, avec une dette faible et d’importantes réserves, donne d’importants leviers de manœuvre au pouvoir politique russe et de fortes capacités d’investissements. La crise COVID 19 aura des impacts économiques plus limités qu’ailleurs : selon le FMI le PIB russe ne devrait baisser que de 4,5 % en 2020, ce qui est moindre que la majorité des pays européens. Pour 2021 un rebond de croissance de 3 à 4 % est prévu par les institutions financières internationales. Les entreprises françaises en Russie 000 entreprises françaises commercent avec la Russie, près d’un millier est déjà présent en Russie et 450 entreprises françaises sont membres de la Chambre de Commerce Franco-Russe en Russie et sont restées en Russie malgré les difficultés de 2020. Le 1eremployeur étranger en Russie est la France où ses entreprises y emploient plus de 160 000 personnes ! La France bénéficie encore d’une réelle aura et le business francais y est le bienvenu, à Moscou ou en province. Les employés russes préfèrent travailler pour des entreprises européennes et notamment françaises. Un cadre juridique favorable     Il y a une réelle stabilité du droit fiscal, par ailleurs très proche du droit français Taux sur l’IR et l’IS avantageux Possibilité d’effectuer des virements bancaires entre la Russie et la France et inversement, notamment pour « remonter » des bénéfices Possibilité de percevoir des dividendes Possibilité de mettre en poste un Directeur de Filiale étranger soumis à un permis de travail peu contraignant à obtenir et dont le salaire est exempt de charges patronales. Le dévissage du rouble par rapport à la monnaie européenne Ce phénomène fragilise certes momentanément les échanges commerciaux A l’inverse il favorise les opportunités d’investissement des entreprises françaises Permet l’acquisition de ressources humaines locales de bon niveau à des couts très compétitifs. Les autorités russes misent sur la production locale pour réduire l’impact de l’import et sont proactives quant à l’implantation d’entreprises étrangères sur le territoire national. Enfin, il faut relativiser cette perte de valeur du rouble. Il est raisonnable de penser qu’au vu des fondamentaux macroéconomiques, le rouble est sous-évalué et pourrait se réapprécier un minimum dans les mois à venir. Est-ce le bon moment d’initier des courants d’affaires avec la Russie ?  Pour les TPE, PME et ETI, c’est le moment de « préparer le terrain », de prospecter ce marché et d’être prêtes à faire feu dès le premier trimestre 2021 en accompagnant le rebond économique. Vous pouvez vous faire financer jusqu’à 50% de vos coûts d’approche par l’Etat. Consultez-nous ! Pour les entreprises qui souhaitent délocaliser leur production ; alors c’est plus que jamais le moment ! Avec un rouble faible, les coûts d’implantation n’ont jamais été aussi bas. Enfin, pénétrer le marché russe c’est également s’ouvrir la porte de l’union économique eurasiatique comprenant le Kirghizistan, l’Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan et la Russie pour un total de 180 millions d’habitants. #atsal #russeo #entrepreneursaggueris #cometorussia #investinrussia  

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Point Russie Covid 26/10/2020

#RUSSIE   – 17 347 nouveaux cas.   – Total de 1.531.224 cas et 26.269 morts.   – 57,8 millions de tests ont été réalisés depuis le début de la crise du Covid dont plus de 10 millions à Moscou.   – 476.000 tests ont été faits en 24h pour toute la Russie, sur Moscou cette dernière semaine a vu une moyenne de 80 000 tests / jour.   – 350.000 personnes restent sous surveillance médicale en Russie.   – 91 députés de la Douma (sur 577) ont été malades du Covid, 38 sont hospitalisés, 1 est en réanimation.   – 3,7 millions de russes travaillent en mode à distance soit 6% des actifs.     #MOSCOU   –  5.224 à Moscou et 499 dans l’Oblast de Moscou.   –  1 millions  de travailleurs et employés sont en travail à distance  (15% des actifs de la ville).   – 2,8 millions de personnes (2,1 millions de personnes ayant > 65 ans et 700 000 personnes ayant des maladies chroniques) sont « à la maison ».   – Le nombre d’utilisateurs dans les transports en commun est passé de 7 à 4,2 millions par jour.    – 660.000 lycéens et étudiants sont en étude à distance.   – Le dispositif d’ecole en ligne (МЭШ) est soumis a 90.000 requêtes/secondes lors du pic d’utilisation soit trois fois plus qu’au printemps. Ce dispositif est utilisé actuellement par près de 2 millions d’utilisateurs et ce sont près de 600.000 utilisateurs (professeurs et étudiants) qui s’y connectent en meme temps.

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Situation sanitaire et migratoire en Russie (25/09/2020)

Information de la CCIFR Moscou Le 23 septembre, le président de la Fédération de Russie a signé le décret n°580, qui modifie le Décret du président de la Fédération de Russie du 18 avril 2020 n°274 « Sur les mesures temporaires concernant le statut juridique des citoyens étrangers et des apatrides en Fédération de Russie en raison de la menace de propagation de la nouvelle infection à coronavirus (COVID-19) ». Conformément au décret, dans la période du 15 mars au 15 décembre 2020 inclus, sont suspendus: les délais de séjour et de validité des enregistrements de ressortissants étrangers en Fédération de Russie expirant au cours de la période spécifiée; la durée de validité des visas, des titres de séjour temporaires, des titres de séjour et des cartes de migration expirant au cours de la période spécifiée. Par ailleurs, dans la période du 15 mars au 15 décembre 2020 inclus, les décisions suivantes ne peuvent être prises : sur l’expulsion et la déportation de ressortissants étrangers de la Fédération de Russie; les décisions d’annulation des visas, permis de travail, brevets, permis de séjour temporaire et permis de séjour délivrés précédemment. De plus, le décret autorise les citoyens étrangers à quitter la Fédération de Russie vers l’État dont ils sont citoyens avec des passeports expirés après le 14 mars 2020. *** Le 18 septembre 2020, par la résolution n° 27 du médecin sanitaire en chef de la Fédération de Russie, des amendements ont été apportés à la résolution n°7 du 18 mars 2020 du médecin sanitaire en chef de la Fédération de Russie « Sur la mise en œuvre du régime de confinement dans le but de prévenir la propagation du COVID-19 ». Désormais, tous les citoyens de la Fédération de Russie arrivant en Russie par avion sont tenus d’observer une quarantaine jusqu’à l’obtention des résultats du test PCR à la COVID-19. Nous vous rappelons que tous les citoyens étrangers arrivant en Russie avec un visa de travail (y compris les VKS) doivent respecter une quarantaine de 14 jours.  

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Informations sur l’accès au territoire russe

Information de la CCI France Russie. La CCI France Russie prépare une lettre adressée au vice-Premier ministre de la Fédération de Russie T. A. Golikova avec une liste des VKS et des membres de leurs familles souhaitant rentrer en Russie. Cette liste est destinée aux personnes se trouvant actuellement en France. Si vous n’avez pas eu le temps de nous transmettre vos informations pour être inclus dans la quatrième liste de l’AEB pour le retour des VKS en Russie, vous avez donc la possibilité d’être dans cette nouvelle liste. Si vous souhaitez y figurer, veuillez remplir le formulaire et nous l’envoyer à [email protected] avant le jeudi 3 septembre, 12h00. Les personnes précédemment incluses dans les précédentes listes de l’AEB n’ont pas besoin de soumettre à nouveau leurs informations. Vous pourrez trouver toutes les informations sur l’accès au territoire russe ici Depuis le 18 mars, les étrangers ne sont plus autorisés à pénétrer en Russie, à l’exception : / de certaines personnes détentrices d’un VKS (voir rubrique : Je suis français en Russie) / des étrangers munis d’un titre de séjour permanent (postoïannoe projivanie) ; / des personnels diplomatiques et consulaires accrédités ou nommés, ainsi que les membres de leur famille ; / des chauffeurs des transports internationaux routiers, des équipages d’avions et de navires et des brigades des trains internationaux ; / des membres de délégations officielles et des personnes détentrices d’un visa diplomatique ; / des personnes détentrices d’un visa privé en lien avec le décès d’un proche ; / des personnes transitant par un aéroport russe sans visa. Toutes les personnes de retour de l’étranger et dont les conditions de séjour en Russie leur autorisent l’accès au territoire doivent respecter obligatoirement un confinement à domicile de 14 jours. Cette période de confinement ne s’applique pas aux personnes en transit à l’aéroport et aux personnes, titulaires à l’arrivée d’un test PCR avec résultat négatif de moins de 72H, en anglais ou en russe, sauf pour les titulaires de visas VKS. Ceux-ci doivent obligatoirement effectuer une quatorzaine après l’arrivée sur le territoire russe, même s’ils disposent d’un résultat négatif de test PCR au Covid-19. Le port d’un masque et de gants de protection reste obligatoire à Moscou dans les transports en commun, les établissements médicaux, les magasins et les autres lieux publics clos. Nous rappelons à nos compatriotes qu’il est impératif de suivre les instructions des autorités locales, sous peine de sanctions administratives ou pénales.

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Suppression des permis de travail pour les étudiants étrangers

Dans le prolongement des actualités publiées précédemment, la loi fédérale n° 16-FZ « Sur les modifications de la loi fédérale » sur le statut juridique des citoyens étrangers en Fédération de Russie » entre en vigueur le 5 août 2020. Désormais, les étudiants étrangers qui étudient en Fédération de Russie en régime présentiel dans des établissements d’enseignement supérieur selon des programmes accrédités par l’État et qui travaillent pendant leur temps libre sont autorisés à travailler sans avoir besoin d’obtenir de permis de travail. Dans le cas où le ressortissant étranger a terminé ou arrêté une formation dans une telle organisation, son contrat de travail doit être résilié. Nous vous rappelons également l’obligation de l’employeur d’informer l’organe territorial du ministère de l’intérieur de la Russie de la conclusion et de la résiliation du contrat de travail avec ce citoyen étranger. Pour plus de détails sur la loi fédérale, suivez le lien (en russe) ou encore ici. Source ; CCIFR (Moscou)

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Bulletin d’information sur la Russie fourni par les sociétés Atsal et Russeo (23/07/2020)

Vous avez été des centaines à nous suivre et à lire nos 12 bulletins dédiés à la situation du COVID-19 en Russie ! Nous vous en remercions. A ce jour, la pandémie a favorablement évolué tant en Europe qu’en Russie et en CEI. Les sociétés ATSAL RH SOLUTIONS & RUSSEO MANAGEMENT ont donc souhaité faire évoluer le contenu de leurs bulletins. Ce bulletin sera le dernier de l’été et il paraîtra désormais à compter du 01 septembre sous un format nouveau ; une synthèse sur les conséquences du COVID-19 sera toujours réalisée mais l’accent sera mis sur notre cœur de métier : l’actualité et l’évolution des Ressources Humaines tant en Russie, CEI qu’en France ainsi qu’un décryptage de l’actualité « Business » entre ces deux zones. / Russie : ➥ Les 2 premiers cas de Covid19 recensés en Russie datent du 31/01/2020 et le premier cas recensé à Moscou du 01/03/2020. ➥ Le nombre officiel de cas ce 22/07/2020 est de 795.038 en Russie dont 235.971 à Moscou, 62.318 en région de Moscou et 30.100 à Saint Pétersbourg ; il y a en tout dans le pays 12.892 morts dont 4.364 à Moscou. En Russie 580.330 personnes ont été guéries dont 173.392 à Moscou. ➥ 26 millions de tests ont été réalisés et près de 270.000 personnes sont sous surveillance médicale. ➥ D’après une étude de l’institut Skoltech sur le génome des souches de Covid-19 présentes en Russie, le nouveau coronavirus aurait été importé principalement à partir de l’Europe et non de la Chine. Skoltech a comptabilisé au moins 67 sources indépendantes du virus en Russie, et 9 variantes présentes uniquement dans le pays. ➥ A partir du 15 juillet 2020, l’obligation de quatorzaine en Russie est levée pour les voyageurs arrivant de l’étranger par des vols réguliers en provenance de pays avec lesquels il est prévu de reprendre les liaisons aériennes régulières. Tous les voyageurs étrangers arrivant par des vols réguliers en Russie devront : – fournir la preuve d’un résultat négatif au test PCR du Covid-19, effectué au plus tard trois jours avant l’arrivée sur le territoire russe ; – en l’absence d’un tel document, les voyageurs étrangers devront réaliser un test PCR dans les trois jours suivant l’arrivée en Russie ; – remplir un questionnaire sanitaire en anglais ou en russe à bord de l’avion ; – l’embarquement peut être refusé sans la production d’un document attestant de résultats négatifs au test PCR du Covid-19, sur décision de la compagnie aérienne. Les citoyens russes arrivant en Russie par des vols réguliers devront : – remplir un formulaire spécial pour pouvoir se présenter à l’enregistrement sur le portail gosuslugi (le portail du service public russe) ; – enregistrer sur ce portail les résultats du test PCR, effectué moins de 3 jours avant l’embarquement ; – remplir un questionnaire sanitaire en russe à bord de l’avion. Les questionnaires sanitaires seront transmis au service du Rospotrebnadzor compétent selon le lieu d’hébergement. L’obligation de quatorzaine reste en vigueur pour les personnes arrivant de l’étranger par des vols spéciaux « de rapatriement », conformément au règlement du Médecin-chef de Russie.  ➥ Le centre de visas francais a recommencé l’attribution de visas aux russes mais pour l’instant uniquement des visas médicaux, étudiants et longs séjours. ➥ Les autorités russes viennent d’adopter un nouveau visa pour les étrangers qui rentrera en vigueur le 01/01/2021, s’obtiendra en ligne en 4 jours, sera valable 60 jours après son obtention et permettra un séjour en Russie de 16 jours maximum mais avec une seule entrée / sortie.

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Retour en Russie – MAJ du 18/07/2020

Source : le groupe TELEGRAM des élus consulaires francais de Russie.Traduction des textes de lois par Alexandra Spassky (informations en date du 18/07/2020).   *   Au jour d’aujourd’hui il y a 2 textes qui modifient les dispositions de mars. Tous les 2 sont entres en vigueur le 15 JUILLET.   Pour rappel, avant la publication de ces 2 decrets, la regle etait une quatorzaine stricte pour tous ceux qui arrivaient de l’etranger.   1/ DECRET du 07/07/2020, enregistré le 13/07/2020 №58912. (Modifiant le decret du 18/03/2020 №7) ->Dispositions relatives aux ETRANGERS et aux RUSSES lors de leur entree en Russie   • TEST PCR negatif en russe ou en anglais datant de moins de 3 jours + analyses montrant une immunite (anticorps IgG) • Si pas de test au moment de l’entree sur le territoire, TEST PCR a faire en Russie DANS LES 3 JOURS. • Si l’etranger ou le Russe ne desire pas faire de test, il sera SOUMIS a une quatorzaine stricte a son adresse d’enregistrement.  • Si le TEST PCR fait en Russie dans les 3 jours de l’arrivee est POSITIF => quatorzaine stricte au lieu d’enregistrement. Il est necessaire d’obtenir un test PCR negatif attestant de la guerison. (test negatif). ->EMPLOYEURS • Obligation de verifier l’existence d’un test PCR negatif datant de moins de 3 jours avant l’arrivee sur le terrritoire russe • Si absence de test, informer l’employe de l’obligation de faire le test PCR dans les 3 jours suivants son arrivee.    2/ DECRET du 15/07/2020 №21 (Modifiant le decret du 30/03/2020 №9) Ce decret apporte des dispositions particulieres quant aux etrangers qui reviendront en Russie avec des vols dits de rapatriement, donc qui resident en Russie de maniere temporaire (VKS, visas de travail, business, RVP) ou permanent (VNZ).    Pour tous les etrangers qui exercent une activite professionnelle en Russie, et qui donc resident en Russie (temporaire ou permanent), la quatorzaine RESTE OBLIGATOIRE suite au retour en Russie. Ainsi, dans ce cas, le Test PCR, meme negatif, ne permet pas de deroger a la quatorzaine.    Ainsi, pour les etrangers residant en Russie c’est surtout la quatorzaine qui prime. La logique voudrait que la detention d’analyses prouvant l’immunite IgG permette d’y deroger mais la loi ne l’evoquant pas, il faut etre tres prudent et opter sans trop se poser de question pour la quatorzaine.  Au jour d’aujourd’hui nous en sommes la.   Le 15 JUIN 2020, PRIKAZ №581 du Ministere de la sante,( modifiant le Prikaz du 29/06/2015), entree en vigueur le 27 JUIN 2020, a completé la liste des analyses obligatoires (test PCR) a faire pour l’obtention des permis de travail, des patents, des RVP, des VNZ. Le test est egalement necessaire pour dans le cadre des demarches de renouvellement.   Il est EXTREMEMENT IMPORTANT de comprendre qu’un test POSITIF est donc une cause de REFUS, mais risque d’entrainer aussi l’ANNULATION du titre de sejour (visa, RVP, VNZ). 

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COVID-19: Suppression de la quarantaine pour les personnes entrant en Fédération de Russie

La quarantaine sera supprimée à partir du 15 juillet. Toute personne entrant en Russie doit être en possession d’un document médical en anglais ou en russe, confirmant le test négatif au COVID-19.  1/ Les citoyens étrangers pourront fournir une attestation de test selon la méthode réaction en chaîne par polymérase (PCR), réalisé au plus tôt trois jours avant l’arrivée en Russie, et des documents confirmant la présence d’anticorps d’immunoglobuline G (le cas échéant). Si la personne ne dispose pas d’un tel document, il devra passer un test par PCR dans les trois jours de son arrivée en Russie. Le lieu, où doit se trouver le citoyen étranger durant cette période, n’est pas spécifié dans le document. Le test sera effectué sur une base payante aux frais de la personne qui cherche à entrer dans le pays. 2/ Des règles similaires s’appliqueront aux citoyens russes qui ont l’intention de retourner dans leur pays d’origine. Si les résultats de leur test au coronavirus sont positifs, ils devront rester confinés à leur lieu de résidence jusqu’à guérison et obtention de résultats négatifs du test au coronavirus par PCR. Source : la CCIFR en Russie

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Bulletin d’information sur la Russie fourni par les sociétés Atsal et Russeo (24/06/2020)

Vous avez été des centaines à nous suivre et à lire nos 12 bulletins dédiés à la situation du COVID-19 en Russie ! Nous vous en remercions. A ce jour, la pandémie a favorablement évolué tant en Europe qu’en Russie et en CEI. Les sociétés ATSAL RH SOLUTIONS & RUSSEO MANAGEMENT ont donc souhaité faire évoluer le contenu de leurs bulletins. Le bulletin paraîtra désormais sous un format bimensuel ; une synthèse sur les conséquences du COVID-19 sera toujours réalisée mais l’accent sera mis sur notre cœur de métier : L’actualité et l’évolution des Ressources Humaines tant en Russie, CEI qu’en France Un décryptage de l’actualité « Business » entre ces deux zones Bulletin Russie du 24/06/2020 offert par les sociétés ATSAL HR Solutions et RUSSEO MANAGEMENT RESSOURCES HUMAINES En Russie, comme partout dans le monde, la crise sanitaire et économique a modifié les habitudes de travail et force les professionnels du recrutement à adapter leurs fondamentaux. Plan de crise du gouvernement : 10 changements majeurs dans le travail des RH ➥ Modification de la législation permettant le travail à distance et le Home office :  si l’employé et l’employeur conviennent du travail à distance, il suffira d’émettre un ordre de transfert de travail à distance. L’employé doit donner son consentement à ce changement. Cela concernera également le passage à un mode de travail partiellement distant, lorsque les employés travaillent une partie de la journée au bureau et une partie à distance.Mesure attendue d’ici juillet 2020 ➥ Augmentation du nombre de CDD : les CDD seront plus fréquents, et pourront être renouvelés deux fois. Pour les diplômés des collèges, des écoles techniques et des universités il sera possible d’organiser une coopération et un stage. Si un employé est embauché dans une entreprise nouvellement créée, la durée du CDD ne doit pas dépasser un an. Mesure attendue d’ici décembre 2020 ➥ Fixation du taux horaire minimum pour le temps partiel. Un montant minimum du taux horaire de travail sera établi pour les entreprises qui embauchent des employés à temps partiel pour une période allant jusqu’à 3 mois. Une telle mesure aidera à protéger les employés de la pression de l’employeur. Sous-estimer les salaires, payer un supplément officieusement pour économiser, ne fonctionnera pas. On ne sait pas encore quel est le montant de la mise minimale. Logiquement et à condition de travailler à temps plein, on obtiendrait un montant au moins inférieur au SMIC russe.Mesure attendue d’ici octobre 2020 ➥ Tous documents liés au personnel passeront à l’électronique ! L’initiative n’est pas nouvelle. Le projet pilote dans 13 régions de la Fédération a eu lieu en 2018, mais cela n’a jamais abouti. La situation provoquée par le coronavirus a incité les responsables à lancer une nouvelle expérience. Elle a lieu du 5 mai 2020 au 31 mars 2021. Toute entreprise peut y participer. Les participants à l’expérience seront autorisés à rendre électroniques tous les documents du personnel — ordres d’embauche et de licenciement, notifications, déclarations… Exceptions : carnets de travail et informations sur l’activité professionnelle resteront au format actuel. Pour les employés, l’expérience sera volontaire et il n’est pas nécessaire d’abandonner les documents « papiers ».Mesure attendue d’ici juillet 2021 ➥ Les contrats de travail pourront être signés électroniquement par l’employé et l’employeur sur le portail des services publics GOSUSLUG. Jusqu’à présent, ce n’est qu’une expérience, à laquelle il y a beaucoup de questions.Expérience en cours de réalisation du 1er juin 2020 au 1er juin 2021. ➥ Le protocole d’attribution des équipements de protection individuelle (EPI) aux travailleurs sera simplifié. (Masques, gants, etc.…)Mesure attendue d’ici décembre 2020. ➥ Copie électronique des données personnelles. Les Employés pourront contacter le MFC (МФЦ) avec des documents personnels et les traduire en format électronique. Il peut s’agir de documents sur l’éducation, d’études médicales, de livres médicaux, de documents sur le diplôme obtenu… Le document sera traduit en format électronique, une copie sera téléchargée dans le système. Les employés n’auront plus besoin de présenter des documents papier à l’employeur — les copies numériques ne perdront pas leur validité juridique. Mesure attendue courant 2021. ➥ Baisse du nombre de visites médicales du travail. Le nombre de catégories de personnel qui devront subir des examens médicaux préalables et périodiques obligatoires, ainsi que des examens médicaux avec un examen psychiatrique simultané, sera réduit. Mesure attendue en septembre 2020 ➥ Pour les personnes à la recherche d’un emploi il sera possible d’interagir avec les centres d’emploi via le portail « Travail en Russie » « Работа в России ». Les services de l’emploi de la population fourniront des services publics aux entrepreneurs et aux citoyens sous forme électronique via le portail « Travail en Russie ». Les entreprises et les citoyens interagiront également électroniquement dans un espace d’information unique. Mesure attendue progressivement entre juillet 2020 et décembre 2022 ➥ Compensation pour les entreprises : les entreprises qui ont organisé des travaux publics ou des emplois temporaires pour les employés sous risque de licenciement se verront rembourser une partie des coûts salariaux.Mesure attendue entre juillet et décembre 2020. Source : https://www.hr-director.ru/article/67691-plan-pravitelstva-po-vosstanovleniyu-ekonomiki-20-m05 ECONOMIE & BUSINESS  ➥ IR de 13 à 15% : Vladimir Poutine a annoncé, mardi 23 juin dans une allocution télévisée, que les revenus supérieurs à 5 millions de roubles (64 240 euros au taux actuel) seront imposés à 15 % dès 2021. Il a aussi prolongé les aides et subventions aux foyers les plus affectés par la crise économique. ➥ Le président Poutine a remarqué que, contrairement à de nombreux pays du monde, la Russie a réussi à éviter un saut dramatique du chômage. Poutine a souligné qu’aujourd’hui, il était nécessaire d’encourager et aider les gens à retourner au travail. Il a proposé d’allouer 100 milliards de roubles pour le programme de prêts préférentiels aux entreprises avec un taux d’intérêts à 2% par an, à condition de préserver les emplois. ➥ Le ministre du développement économique a déclaré que le nombre d’emplois stoppés par les restrictions sanitaires était d’environ 15 millions en avril mais d’environ 2.5 millions actuellement. ➥ Le ministre du travail a déclaré que 10%

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Recrutement : vers de nouvelles logiques ?

TexteDepuis de nombreuses années, les Ressources Humaines sont frappées de plein fouet par la Digitalisation. La crise du covid19 devrait accélérer cette tendance en contraignant les organisations à bien entendu se réorganiser pour permettre le travail à distance, mais aussi déployer des méthodes agiles de recrutement à distance. Le recrutement à distance implique de nouveaux challenges : modifier ou non le processus habituel de recrutement, comment surcompenser la distance physique et humaine pour créer et maintenir du Lien, se concentrer sur de nouvelles compétences mais lesquelles ou encore savoir utiliser les outils nécessaires. Au cœur des nouvelles tendances provisoires post crise, les soft-skills, dont l’importance n’a cessé au cours de ses dernières années de prendre de l’importance vont devenir encore et toujours plus importantes. En période de chômage plus élevé, de contraintes budgétaires les entreprises vont avoir de nouvelles attentes envers les candidats, surtout au sein d’un environnement lui-même instable et changeant.   On peut imaginer que deviendra plus important encore l’agilité des candidats, leur aptitude à être recruté, et piloté en travail à distance ou encore à s’adapter. Sans aucun doute, les entreprises évalueront également la flexibilité professionnelle et la capacité des employés à être « redéployés » au sein de l’entreprise à d’autres postes, ou dans d’autres départements, à s’adapter à de toutes nouvelles situations. Pour les recruteurs, l’acquisition de capital humain va devenir plus complexe que ce soit d’évaluer des candidats sur de nouvelles compétences, de recruter de façon plus stratégique en envisageant divers scénarios et en évaluant les candidats pour plusieurs potentielles fonctions. Le recrutement deviendra toujours plus stratégique et les entreprises auront besoin d’avoir une task-force de Talent acquisition particulièrement compétente et surtout des recruteurs expérimentés et capables d’analyser par-delà l’écran, et recruter en se basant sur de l’analyse, de la data et moins sur du ressenti ; des recruteurs avec de nouvelles méthodes d’évaluation et capables de se servir d’outils adéquats. Recruter à distance est plus complexe que de recruter en présentiel et pour mieux recruter à distance, les outils se généraliseront. A ce titre l’entretien vidéo différé devrait se généraliser.  Il permet aux candidats de s’enregistrer et répondre à des questions à n’importe quel moment et de n’importe quel endroit du monde. Personnalisable, il permet aux candidats de se présenter comme ils le veulent, faire preuve d’originalité, montrer leur motivation ou encore leur niveau d’élocution et/ou de maitrise des langues étrangères et le tout de leur smartphone. Quant aux recruteurs, ils peuvent eux consulter et reconsulter à leur guise, et à tout moment les enregistrements, analyser des compétences qu’un CV ne dévoile pas et faire circuler les enregistrements aux managers pour accompagner le CV ou le Brief sur le candidat.   Alexandre Stefanesco, fondateur de l’agence en conseils en ressources humaines et recrutement ATSAL.Tient le Journal de bord d’un Français de Russie, entrepreneur en RH, en pleine crise du Covid2019   https://atsal.com/category/journaldebordentrepreneurfrancaisenrussie/ Source : https://www.ccifr.ru/fr/news/recrutement-vers-de-nouvelles-logiques?

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BulletinCovid19 du mercredi 10/06/2020

Bulletin d’information sur la crise du Covid19 en Russie fourni par les sociétés Atsal et Russeo.  // Russie : ➥ Les 2 premiers cas de Covid19 recensés en Russie datent du 31/01/2020 et le premier cas recensé à Moscou du 01/03/2020. ➥ Le nombre officiel de cas ce 10/06/2020 est de 493 657 en Russie dont 199 785 à Moscou, 46 457 en région de Moscou et 19 466 à Saint Pétersbourg ; il y a en tout dans le pays 6 358 morts dont 3 085 à Moscou. En Russie 252 783 personnes ont été guéries dont 113 533 à Moscou. ➥ 13 545 303 tests ont été réalisés et près de 300 000 personnes sont sous surveillance médicale. ➥ La nouvelle infection au coronavirus a été détectée chez 35 600 enfants de moins de 18 ans en Russie, soit 7,5 % du nombre total de personnes infectées. ➥ La campagne de vaccination contre la grippe est planifiée pour août 2020, soit plus tôt que d’habitude, afin de se préparer à une éventuelle deuxième vague du coronavirus. ➥ Moscou et sa région sont les plus impactées devant la ville de Saint-Pétersbourg, la région de Nijni Novgorod, les régions de Rostov et de Sverdlovsk et le Daguestan. ➥ Le coefficient de propagation du coronavirus en Russie est de nouveau inférieur à 1 et est de 0,87 à Moscou. ➥ 650.000 citoyens russes dans 46 régions ont été testés aux anticorps au cours des dernières semaines et 14% d’entre eux auraient les anticorps, 20% des russes de moins de 17 ans et 11% des russes de plus de 65 ans. ➥ Le groupe d’économistes interrogés par le Haut collège d’économie de Moscou à propos de la croissance cette année en Russie envisage une recession de 4,3% tandis que la BERD envisage elle une récession de 4,5%. Sberbank annonce ce 06/06/2020 envisager une baisse du PIB de 4,5% sur 2020. ➥ L’agence TASS a relayé une étude selon laquelle les PME auraient perdu en moyenne 10% de leurs revenus en mars, 54% en avril et 41% en mai par rapport aux mois équivalents en 2019. ➥ Sur la dernière semaine, les revenus des PME auraient augmenté de 50%, à la suite des assouplissements du confinement à Moscou. ➥ Le gouvernement russe a présenté ce mardi 02/06/2020 un colossal plan d’action National pour la reconstruction de l’économie, près de 50 mesures pour soutenir et développer les petites et moyennes entreprises (PME) dont près de 70% ont été frappés par la crise. Le plan de près de 5 000 milliards de roubles (65 milliards d’euros) doit permettre la stabilisation de l’économie sur le dernier trimestre 2020 et le retour à la croissance mi-2021 ainsi qu’un retour à un taux de chômage inférieur à 5%, soit le niveau d’avant crise. ➥ 5 600 000 russes seraient actuellement en télétravail. ➥ Selon les autorités policières russes entre le 1er mars et le 8 avril 2020, 1,2 millions d’étrangers ont quitté la Russe tandis que 97 700 étrangers ont demandé des prolongations de visas. ➥ Selon une étude du fonds « Skolkovo », 16% des PME auraient l’intention de se passer de locaux/bureaux après la pandémie. 57% des entreprises interrogées ont un télétravail partiel ou complet. ➥ Au total les plans anti-crises pourraient atteindre 8 000 milliards de roubles soit plus de 100 milliards d’Euros. Ce plan devra être terminé d’ici le 19 juin. ➥ La cybercriminalité en Russie aurait augmenté de 85% sur les 5 premiers mois de l’année. ➥ Selon Zarina Doguzova, directrice de l’Agence fédérale du tourisme : dès le 1er juillet 2020, les Russes pourront se déplacer dans le pays en respectant les mesures de sécurité. ➥ L’Agence fédérale pour l’aviation proposera à Rospotrebnadzor de reprendre les liaisons aériennes vers 15 pays à partir du 15 juillet. // Moscou : ➥ Depuis hier – mardi 9 juin – les restrictions de déplacements sont levées à Moscou et le déconfinement devrait se faire en 3 étapes. Depuis le 9 juin tous les habitants ont le droit de se déplacer et les laisser passer électroniques sont supprimés. Les coiffeurs, salons de beauté, photographes, vétérinaires et agences pour l’emploi ; le carsharing et les taxis reprennent leur fonctionnement normal. Les organisations sociales, studios de cinéma et musicaux et instituts scientifiques peuvent reprendre le travail. Les cimetières peuvent être visités. Les théâtres, cirques et salles de concert peuvent fonctionner uniquement dans le cadre de répétitions. A partir du 16 juin reprendront le travail les bibliothèques, agences immobilières, services de locations, de publicité, de consulting et autres agences de services. De plus, les musées, salles d’exposition et zoos pourront rouvrir, avec vente limitée de billets électroniques. Les compétitions sportives pourront être suivies par des spectateurs, avec seulement 10% des places vendues. Les vérandas d’été des restaurants pourront être rouvertes. A partir du 23 juin, les salles normales des restaurants, bars, cafés, cantines et buffets, ainsi que les clubs de fitness, piscines et salles de sport pourront rouvrir. Les bateaux bus pourront à nouveau fonctionner. Les jardins d’enfants pourront aussi rouvrir. Les parcs pour enfants et équipements sportifs pourront rouvrir aussi. ➥ Les autorités de Moscou ont déclaré que le trafic a augmenté aujourd’hui, avec 110.000 véhicules de plus sur les routes qu’il y a une semaine, mais 15% de moins que le même jour l’an dernier. ➥ Le trafic du métro est toutefois de 58% inférieur au même jour l’an dernier. ➥ De manière générale, les personnes sont très nombreuses à l’extérieur à se promener dans les rues. ; selon Yandex Maps, le niveau d’activité dans les rues de Moscou a déjà atteint hier lors du premier jour du déconfinement le niveau de la fin du mois de mars. ➥ Le nombre de cas à Moscou est de 1 195 cas ce 10/06 soit le chiffre le plus bas depuis le 12 avril. ➥ Les chiffres de la mortalité du covid19 pour mai 2020 sont disponibles :https://mosgorzdrav.ru/ru-RU/news/default/card/4122.html En mai 2020 Moscou a connu 15 713 décès contre 10 558 en mai 2019 et une moyenne de

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Onboarder à distance ?

Meme si le fort ralentissement économique en cours va geler les embauches non prioritaires dans de multiples segments économiques, pour nombre d’entreprises, surtout de petite taille, les embauches initiées au moment du déclenchement de la crie doivent malgré tout avoir lieu. Mais peut-on onboarder à distance ? La réponse est oui !  Mais alors comment onboarder à distance ? Ci-dessous quelques conseils ! / Préboardez ! / Le preboarding est cette période qui précède le Jour 1 de l’employé. Souvent négligé par les entreprises par manque de ressources ou de culture HR, cette étape prend tout son sens en période de crise comme aujourd’hui car le travail à distance va porter atteinte aux habitudes d’organisation de l’entreprise et à son image. Maintenir un haut et précis la communication a un effet rassurant pour l’employé et valorise la marque employeur. Assurez-vous que l’employé : – A signé ses documents et soit en règle. – Dispose d’un espace à domicile dédié pour travailler, d’un ordinateur (professionnel ou personnel), d’une connexion internet (à domicile) suffisante, des bons programmes, d’écouteurs de qualité et d’une caméra qui fonctionne ainsi que d’un téléphone. Que cet outil soit sécurisé (antivirus et VN) s’il entre en contact avec des serveurs de l’entreprise.Enfin il peut être nécessaire d’aborder la prise en charge d’une partie ou de toute la dépense liée à la connexion internet nécessaire pour travailler. / Le capitaine sur le pont le premier jour ! / A situation exceptionnelle, onboarding exceptionnel. Une présence en directe et en ligne du directeur et du Manager direct le jour 1 est un facteur consolidant pour appuyer et valoriser la prise de fonction du nouvel employé et établir une relation un peu à part, tout comme la situation. Sinon penser à des messages enregistrés vidéos personnalisés à l’attention du nouveau collaborateur. Il est fondamental d’avoir prévenu bien entendu toute l’équipe et pourquoi pas organisé un  e-meeting commun ou avec l’equipe ce meme jour J.   / Les outils, les outils … / Il est essentiel de pouvoir communiquer et travailler facilement avec le nouvel employé et de pouvoir l’intégrer dans un travail d’équipe, dynamique et communicatif, pour ce faire la technologie est votre amie. Il est important d’avoir des outils permettant notamment– Du stockage de données (google drive, dropbox …)– Un moyen de communication video (Skype, Starleaf, Zoom, Slack. GoogleHangOutMeet …)– Un Task manager d’equipes (Trello, Slack, Asana …) Si la nouvelle recrue n’est pas a l’aise avec tous, il faut en priorité la former a ses outils. / Gérer les rythmes / Ne surchargez pas votre nouvel employé à distance. Les objectifs des premières semaines « à distance » sont de valider son intégration à la communauté professionnelle qu’est votre entreprise et lui donner confiance en sa nouvelle communauté professionnelle. N’oubliez pas que c’est avant tout une question d’objectifs à atteindre plus que d’horaires de travail, surtout en mode « à distance ». / Une communication plus dynamique / De la meme facon, assurez une communication globale plus fréquente, plus planifiée, plus intense afin de créer et maintenir de la cohésion et surcompenser la distance physique et humaine. / Le Tuteur ? / De la meme facon qu’un formateur technique et IT peut devoir former la personne aux outils nécessaires, il est bon que soient clairement identifiable par la nouvelle recrue la personne a qui poser les questions, son Tuteur d’onboarding en quelque sorte. Des questions ? Contactez nous !

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BulletinCovid19 du mercredi 03/06/2020

Bulletin d’information sur la crise du Covid19 en Russie fourni par les sociétés Atsal et Russeo.  // Russie : ➥ Les 2 premiers cas de Covid19 recensés en Russie datent du 31/01/2020 et le premier cas recensé à Moscou du 01/03/2020. ➥ Le nombre officiel de cas au 03/06/2020 est de 432 277 en Russie dont 187 216 à Moscou ; il y a en tout dans le pays 5 215 morts dont 2 685 à Moscou. En Russie 195 957 personnes ont été guéries. ➥ 11 426 045 tests ont été réalisés et près de 300.000 personnes sont sous surveillance médicale. ➥ Moscou et sa région sont les plus impactées devant la ville de Saint-Pétersbourg, la région de Nijni Novgorod, le Daguestan, les régions de Rostov et de Sverdlovsk et le Krai de Krasnodar. ➥ Le président Poutine a à son tour déclaré que la Russie avait bien dépassé le pic infectieux. Le défilé militaire du 9 mai se tiendra le 24 juin mais avec des mesures sanitaires spécifiques.Le vote pour les modifications de la constitution se tiendra le 1er juillet sur une semaine.Le « régiment des immortels » devrait lui se tenir le 26 juillet. ➥ L’Agence fédérale sanitaire Rospotrebnadzor a émis des recommandations en vue de la reprise de l’activité économique avec des normes particulières selon les industries  https://atsal.com/rospotrebnadzor-modalites-et-recommandations-pour-la-reprise-des-activites-des-entreprises/ ➥ Le PIB pourrait baisser de 16% sur le second trimestre 2020 selon Reuters. ➥ Le groupe d’économistes interrogés par le Haut collège d’économie de Moscou à propos de la croissance cette année en Russie envisage une recession de 4,3% tandis que la BERD envisage elle une récession de 4,5%. ➥ Le ministère du développement économique estime lui que le PIB russe ne retrouvera son niveau pré-crise que début 2022, 2020 devrait voir une baisse de 5%, une augmentation de 2.8% en 2021, de 3% en 2022, et de 3.1% en 2023. ➥ 10% des russes annoncent connaitre une détérioration de leur situation familiale de par l’auto-isolation. ➥ Les autorités estiment que le troisième trimestre sera le plus difficile sur le plan du chômage, avec une stabilisation au quatrième et une amélioration au premier trimestre 2021. L’Ecole des Hautes Etudes en Economie (ВШЭ) estime que 10% des Russes ont perdu leur travail après l’introduction du confinement, et que 40% des Russes ont vu leurs revenus baisser depuis cette introduction. Les revenus des travailleurs indépendants ont baissé de 75%, et les secteurs les plus touchés sont ceux de la construction et des services. ➥ 5 600 000 russes seraient actuellement en télétravail. ➥ Le gouvernement russe a présenté ce mardi 02/06 un colossal plan d’action National pour la reconstruction de l’économie, près de 50 mesures pour soutenir et développer les petites et moyennes entreprises (PME) dont près de 70% ont été frappés par la crise. Le plan de près de 5 000 milliards de roubles (65 milliards d’euros) doit permettre la stabilisation de l’économie sur le dernier trimestre 2020 et le retour à la croissance mi-2021 ainsi qu’un retour à un taux chomage inferieur à 5%, soit le niveau d’avant crise. ➥ Au total les plans anti-crises pourraient atteindre 8 000 milliards de roubles soit plus de 100 milliards d’Euros. ➥ Dans les planifications économiques présentées hier pour 2020 et 2021, le retrait de la totalité des mesures de restriction liées au coronavirus est prévu pour juillet 2021. ➥ Le ministère de la défense a sélectionné 50 volontaires parmi les militaires pour les essais cliniques d’un nouveau vaccin qu’ils prévoient d’achever d’ici fin juillet et dont l’utilisation pourrait commencer cet automne. Plus de 3 000 personnels des forces armées ont été guéries du coronavirus. Actuellement 1520 employés du ministère de la défense sont malades du coronavirus. ➥ Les spécialistes du centre scientifique de la société d’état « Rosatom » et l’institut de physique et d’énergie de Leipzig ont annoncé le développement d’une nouvelle méthode de traitement COVID-19. Il a été appelé « gaz lumineux » : les médecins doivent utiliser un gaz émettant des ultraviolets qui restera activé par inhalation et tuera ainsi le virus dans les poumons. ➥ Le gouvernement semble conseiller à ce que les russes passent leurs vacances en Russie au maximum afin de limiter la circulation des personnes dans des pays à risques et soutenir économiquement les acteurs du tourisme national. ➥ Rospotrebnadzor a notamment préparé des règles dans lesquelles, même dans des conditions de menace persistante d’infections COVID-19, les hôtels, les auberges et les centres de loisirs pourront reprendre leur activité. Il est recommandé aux établissements de loger une personne par chambre ou une famille par chambre. Rospotrebnadzor a aussi publié des recommandations pour les colonies de vacances, qui ne pourront accueillir que des personnes de leur région respective, où de la région frontalière pour les villes d’importance fédérale. La moitié des régions de Russie ont démarré l’ouverture des structures touristiques, tandis que l’autre moitié n’a pas encore défini son calendrier, d’après Rosturizm.   ➥ La stabilité du nombre de personnes infectées à plus ou moins 9 000 par jour peut être liée à l’amélioration du diagnostic et à l’insuffisance des mesures antiépidémiques. C’est ce qu’ont déclaré les virologues interrogés par RBC. « Je n’ai aucune certitude quant à la raison pour laquelle les statistiques restent à peu près au même niveau. Peut-être que le diagnostic s’améliore. Mais ce n’est pas une donnée très fiable. Très probablement, les mesures antiépidémiques ne fonctionnent pas assez bien », a déclaré Anatoly Altstein, virologue. ➥ Le pneumologue en chef du ministère de la santé, Sergueï Avdeïev, a déclaré que 53% des malades en état grave sortaient de l’hôpital sans séquelles au niveau de leurs poumons ➥ L’infectiologue en chef du ministère de la santé, Elena Malinnikova, a estimé que la deuxième vague serait certainement plus faible que la première, en raison de la présence d’immunité dans une bonne partie de la population. ➥ Le premier médicament anti-coronavirus russe a été enregistré : Avifavir. Il s’agit d’une version russe du Favipiravir japonais. // Moscou : ➥ La capitale a depuis lundi

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Entretien pour le Business club franco-russe « Nouveaux horizons »

« Nouveaux horizons » : L’économie mondiale a été fortement impactée par la crise du coronavirus et les effets du confinement décidé par les autorités pour en limiter la propagation. En Russie, plusieurs secteurs sont durement touchés et le nombre de personnes sans emploi a augmenté de 29% entre 30 Mars et le 12 Mai 2020. Les dernières prévisions de l’ONG « Деловая Россия » annoncent sans surprise une forte récession dans l’hôtellerie, le tourisme, l’industrie, le commerce non alimentaire et dans le secteur des services, avec un arrêt d’activité pour 1 million de PME – sur 6 millions d’entreprises enregistrées – avant Août 2020. Face à ces prévisions, seuls 18 % des dirigeants se disent confiants quant à l’avenir de leurs entreprises (Banque « Открытие »), malgré le dispositif d’aide  conséquent mis en place par le gouvernement russe et un fonds spécial de 8.8 milliards de Roubles, dédié aux PME. Quel regard portez-vous sur cette situation et quelles conséquences aura-t-elle sur l’emploi et sur l’économie du pays en général ? Tout d’abord, la crise sanitaire est en train d’être passée par la Russie de façon plutôt réussie. Au jour où nous parlons, le pays semble avoir atteint le plateau et le système médical russe a tenu le choc, bien mieux que dans de nombreux pays européens et occidentaux et ce malgré près de 365,000 cas dont près de la moitie à Moscou ce 26/05/2020. Des hôpitaux ultramodernes ont été construits en urgence dans tout le pays, 160.000 lits médicaux ont été équipés pour traiter une surcharge de malades et la production de masques et d’appareils d’assistance respiratoire ont été relancés en force. Quand on sait la taille du pays, les différences et les disparités régionales (économiques, culturelles, d’équipements des hôpitaux) … C’est un tour de force et de toute évidence, quand on parlera des pays qui sont sortis gagnants de cette crise, la Russie sera sur la liste avec l’Allemagne et les pays asiatiques (Chine, Japon, Corée…). Un pays dans lequel on n’a pas laissé mourir les gens faute d’équipement. Les autorités russes ont choisi la voie d’un confinement plutôt hybride, sur la base du volontariat sauf pour les personnes âgées, en quelque sorte à mi-chemin entre les confinements stricts sud-européens et les solutions asiatiques de masques / non confinements. Mais hormis Moscou et la région de Moscou, principaux clusters de contamination, les régions ont connu des régimes particuliers généralement moins sévères. Bien sûr, ce confinement hybride a eu pour conséquence de porter un coup direct au fonctionnement de l’économie. Les aides des autorités et principalement de la Mairie de Moscou sont réelles et même surprenantes pour la Russie qui n’est pas un Etat particulièrement social avec le business en règle générale, mais elles ne concernent pas toutes les entreprises, tout d’abord une liste des secteurs touchés par la crise a été établi, et toutes les entreprises ne rentrent pas dedans on parle de 40% d’entre elles. Ensuite, il faut comprendre que nombre d’entreprises de petites dimensions fonctionnent encore, surtout en province, avec des modes opératoires semi-légaux (par exemple en employant des employés en partie ou en totalité de façon non officielle, ou en tentant de ne pas payer les taxes … etc.). Ces entreprises préféreront de toute évidence ne pas attirer l’attention sur elles. Ensuite Il faut aussi garder en mémoire qu’une grande partie de l’économie est totalement non-officielle, jusqu’à 25% selon les autorités russes ce qui devrait permettre paradoxalement une certaine flexibilité et une certaine capacité de rebond du moins dans certaines limites. Il est difficile en cette fin mai 2020 de savoir quelle sera l’addition réelle de tout ça sur le plan économique mais il semble que le secteur des PME devrait être très sérieusement impacté car il est le plus fragile ; Ce secteur comprend les entreprises qui ont jusqu’à 250 employés et ne dépassent pas 25 millions d’euros de CA annuels. Ce segment comprendrait officiellement un peu plus de 6 millions d’entreprises (dont 800.000 à Moscou) et au total 16 millions d’emplois sur un total de 75 millions d’actifs, soit 21% des emplois du pays. Les estimations actuelles laissent envisager que jusqu’à 20% de ces PME pourraient fermer, mettant au chômage jusqu’à 3 millions de personnes. Aujourd’hui près d’un million d’emplois sont supprimés de par la situation sanitaire à Moscou tandis que certaines estimations envisagent que le chômage au global en Russie dans les deux prochains mois puisse atteindre 8% de la population active (6 millions de personnes) contre 4% avant crise. Néanmoins, alors qu’en avril une récession monstrueuse était envisagée en Russie (on parlait de chute du PIB de 10%), des estimations diverses envisagent maintenant une baisse de 9,5% sur le second trimestre, après une croissance de 1,3% au premier trimestre, et une récession globale sur 2020 de plutôt 5 / 6% ce qui serait, si cela se confirme, moins qu’en 2009 lorsque le PIB avait diminué de 8%. Il faut aussi garder en tête que l’effondrement des prix du pétrole est une des raisons de cette chute du PIB donc en fait la Russie fait face à deux crises en parallèles. Mais la crise économique est « devant » et les prochains moins ne seront pas faciles, ni pour les entreprises, ni pour les employés. « Nouveaux horizons » : La crise du Covid-19 va certainement transformer nos entreprises. Depuis le début de l’épidémie, les fonctions RH ont mis en place de nouvelles mesures en matière de télétravail, sécurité & santé des salariés, dialogue social, activité partielle… En France, le télétravail et le numérique ont permis à 8,4 millions de personnes de maintenir l’exercice de leurs fonctions à domicile. Le management et la formation à distance gagnent du terrain et sont d’ores et déjà considérés comme des « conséquences positives » de la crise par 33% des DRH. Qu’en est-il en Russie ? Quelles nouvelles pratiques voyez-vous émerger dans le monde du travail et lesquelles seront amenées à perdurer ? Depuis de nombreuses années, les Ressources Humaines sont frappées de plein

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BulletinCovid19 du mercredi 27/05/2020

Bulletin d’information sur la crise du Covid19 en Russie fourni par les sociétés Atsal et Russeo. // Russie : ➥ Les 2 premiers cas de Covid19 recensés en Russie datent du 31/01/2020 et le premier cas recensé à Moscou du 01/03/2020. ➥ Le nombre officiel de cas au 27/05/2020 est de 370 681 en Russie dont 171 143 à Moscou ; il y a en tout dans le pays 3.968 morts dont 2.183 à Moscou. En Russie 142 208 personnes ont été guéries. ➥ 9 415 992 tests ont été réalisés et 292.000 personnes sont sous surveillance médicale. ➥ Moscou et sa région sont les plus impactées devant la ville de Saint-Pétersbourg, la région de Nijni Novgorod, le Daguestan, les régions de Rostov et de Sverdlovsk. ➥ Le président Poutine a à son tour déclaré que la Russie avait bien dépassé le pic infectieux. Le défilé militaire du 9 mai se tiendra le 24 juin mais avec des mesures sanitaires spécifiques et le « régiment des immortels » devrait lui se tenir le 26 juillet. ➥ Deux modèles de prévision de l’incidence du COVID-19 dans les régions ont été créés : * celui de l’entreprise Megaputer Intelligence https://covid19.megaputer.ru/  * celui de deux universités du Bachokorstan https://covid-forecast.ru/ Les deux modèles annoncent la fin de l’épidémie en Russie sur la fin juin. ➥  L’Agence fédérale sanitaire Rospotrebnadzor a émis des recommandations en vue de la reprise de l’activité économique avec des normes particulières selon les industries  https://atsal.com/rospotrebnadzor-modalites-et-recommandations-pour-la-reprise-des-activites-des-entreprises/ ➥ Le groupe d’économistes interrogés par le Haut collège d’économie de Moscou à propos de la croissance cette année en Russie envisage une recession de 4,3% tandis que la BERD envisage elle une recession de 4,5%. ➥ Le ministère du développement économique estime lui que le PIB russe ne retrouvera son niveau pré-crise que début 2022, 2020 devrait voire une baisse de 5%, une augmentation de 2.8% en 2021, de 3% en 2022, et de 3.1% en 2023. ➥ Selon le ministère de la santé, 101 travailleurs médicaux seraient morts du coronavirus au total depuis le début de l’épidémie ; 3000 auraient été contaminés à Saint-Pétersbourg et 2000 à Moscou. ➥ Selon Aleksandr Beglov, gouverneur de Saint-Pétersbourg, le système soignant les maladies infectieuses est chargé actuellement à 89%. ➥ 2.561 femmes enceintes sont atteintes du coronavirus, dont 816 à Moscou.    // Moscou : Rospotrebnadzor a annonce ce 27 mai que Moscou est prête a passer aux stades 1 et 2 du déconfinement soit a une reprise quasi-totale de l’activité économique. ➥ La mairie a lancé un gigantesque Testing géant de toute la population de la ville. Les participants aux tests seront déterminés par un échantillonnage aléatoire et tous les trois jours, environ 70 000 habitants de Moscou sont invités à effectuer gratuitement une prise de sang dans des points de collecte de sang organisés dans les 30 centres polycliniques de la ville. La prise de sang se fait uniquement sur rendez-vous pour éviter les files d’attente dans les établissements médicaux et les moscovites sont testés dans les centres situés près de leur domicile et ouverts dans chaque quartier. Le but du test est d’identifier trois catégories de personnes : Les porteurs asymptomatiques du virus, Les personnes infectées présentant une gravité légère ou modérée de la maladie Les individus qui ont déjà développé des anticorps au virus. Les données obtenues dans le cadre de l’étude serviront de base aux décisions relatives à la prorogation ou à la suppression des mesures restrictives. Il est prévu de réaliser trois à six millions de tests. ➥ Sur les 300.000 premières invitations, et les 50.000 premiers tests, l’immunité a été trouvée chez 12,5 % des gens testes soit 6.250 personnes. ➥ Depuis le 12 mai, un régime d’obligation du port du masque et des gants est introduit dans les commerces, les transports publics de Moscou, les taxis et les espaces publics. ➥ Les laissez-passer numériques de travail sont automatiquement prolongés jusqu’au 31 mai. La procédure d’obtention des laissez-passer numériques pour les voyages restera la même et sera désormais accessible par SMS, désormais de toutes les régions de Russie. ➥ Au total, 2.2 millions de roubles d’amendes ont été payées pour violation du confinement à Moscou. Plus de 54000 amendes ont été infligées, dont la moitié à des personnes atteintes du coronavirus sorties tout de même de chez elles. Au total, 67 000 moscovites sont surveillés par la voie de l’application “Monitoring Social”, et 5.000 d’entre eux se sont vu fournir un smartphone pour être suivies. ➥ 15% de la population de la ville ne respecterait pas les règles d’isolement. ➥ Selon le vice maire Vladimir Efimov, environ 15% de l’économie moscovite est non-fonctionnelle à cause des restrictions, cela représenterait 1 million de personnes. ➥ Une carte des adresses desquelles des malades du Covid19 ont été hospitalisés par le SAMU est disponible https://coronavirus.mash.ru/ : voyez ainsi si le Coronavirus est loin de chez vous ! ➥ Le nombre de patients à l’hôpital de Kommunarka a diminué, passant de 551 cas le 29 avril à 208 cas le 26 mai. ➥ A la clinique 15 qui est le plus grand centre de traitement du Covid 19 à Moscou le nombre de patients est passé de 1.483 cas le 19 avril à 1.136 cas le 26 mai. ➥ Le Centre national de recherche Gamalei pour l’épidémiologie et la microbiologie affirme que d’ici la fin du mois de juillet, les tests cliniques sur son vaccin seront terminés tandis que le laboratoire Vektor débutera ses tests cliniques sur humains d’un vaccin au 29 juin. // Région de Moscou (Московская область) ➥ Depuis le 12 mai, les entreprises de construction et un certain nombre d’entreprises industrielles ont le droit de reprendre le travail mais en assurant le respect des exigences de sécurité imposées à cause de la crise sanitaire. ➥ La Région de Moscou a supprimé les laissez-passer électroniques mais dans le même temps, le régime de port du masque est renforcé, et des amendes commenceront à être infligées. ➥ Une carte de la région de Moscou indique quelles zones ont eu le

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Rospotrebnadzor : modalités et recommandations pour la reprise des activités des entreprises

Rospotrebnadzor a publié les modalités et recommandations pour les entreprises de différents secteurs de l’économie pour la reprise des activités après la levée du régime de confinement. Pour rappel, la décision de lever progressivement le régime de confinement mis en place en raison de la pandémie de COVID-19 est prise de manière autonome par les gouvernements de chaque région. Pour plus d’informations sur les restrictions dans votre région, veuillez consulter les sites des autorités régionales. A Moscou, les principales restrictions sont prolongées jusqu’au 31 mai, mais la reprise des activités des entreprises industrielles et de construction est autorisée à partir du 12 mai. Au cours de cette semaine, une décision est attendue sur la date de la prochaine étape de sortie du régime de confinement. Dans l’oblast de Moscou, la réouverture des magasins de bricolage et matériaux de construction et de jardinage est autorisée depuis le 12 mai ; les entreprises de construction, les grossistes, les détaillants de pièces automobiles et toutes les entreprises de production reprennent leur activité à partir du 18 mai. Règles générales pour les entreprises de tous secteurs, après la levée du confinement : Organiser le travail à distance dans le respect du confinement, en particulier pour les employés de plus de 65 ans, les personnes atteintes de maladies chroniques ou à faiblesse immunitaire, ainsi que les femmes enceintes; Isoler les employés : répartir sur différents étages, décaler les équipes dans le temps, limiter les contacts, appliquer des marquages spéciaux sur le sol; Nombre maximum d’employés pouvant se trouver simultanément dans la même pièce: jusqu’à 50 m² – 5 personnes maximum, jusqu’à 100 m² – 10 personnes maximum, jusqu’à 200 m² – 25 personnes maximum, plus de 200 m² – 50 personnes maximum. Interdiction des événements collectifs et interdiction de la participation des employés aux événements d’autres organisations. Fréquentation de la cantine selon des horaires aménagés, interdiction de prendre ses repas au poste de travail. Attribution d’une salle spéciale en cas d’absence de cantine. Il n’est pas souhaitable que les employés prévoient des vacances dans des pays ou régions de Russie où la situation est défavorable en raison du coronavirus; Simplifier l’identification des employés au poste de contrôle, assurer la distanciation sociale. À l’entrée, les employés sont tenus de se nettoyer les mains avec des antiseptiques et des lingettes désinfectantes. Les employés doivent recevoir des masques, des produits désinfectants, des antiseptiques et des gants. Le port du masque est obligatoire au poste de travail. La température du personnel doit être prise toutes les quatre heures. Les poignées de porte, les interrupteurs, les rampes et autres surfaces de contact doivent être désinfectées toutes les 2 à 4 heures. Les pièces doivent être aérées toutes les 2 heures. Il convient d’effectuer régulièrement un nettoyage humide des bureaux et des parties communes. Dans les pièces occupées en permanence, il convient d’installer des recirculateurs bactéricides. Règles spécifiques aux entreprises commerciales, après la levée du confinement : Les locaux doivent disposer d’un marquage au sol pour assurer le maintien de la distanciation sociale, des lavabos et du savon doivent être installés et mis à disposition dans les espaces à usage collectif, les locaux doivent être aérés et des recirculateurs d’air doivent être installés. Les employés devront porter des masques et des gants, les clients – des masques. Les employés sont tenus de nettoyer leurs mains et leurs gants avec des antiseptiques toutes les deux heures. Les recommandations de Rospotrebnadzor pour chaque secteur (en russe) Source : bulletin de la CCIFR du mardi 19 mai 2020

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Démographie, immigration et marché du travail (Russie mai 2020)

Selon le MVD 215.901 personnes ont reçu la nationalité russe (67% étant ukrainiens) de janvier à avril 2020, contre 85.937 au cours de la même période l’année dernière ; 6.448 VKS ont été délivrés, contre 10.227 pour la même période en 2019. 2.248 permis de travail ont été délivrés, contre 5.570 pour la même période l’an dernier. 559.055 Patents ont été délivrés comparant 600.267 pour la même période l’année dernière. 49.433 Permis de séjour temporaire (РВП), contre 77.362 pour la même période l’année dernière. 80.545 permis de séjour permanent (ВНЖ) contre 60.414 pour la même période l’an dernier. 88.014 personnes se sont vu refuser l’entrée en Russie, contre 86.578 pour la même période l’année dernière. Si cette tendance se poursuit, la Russie pourrait gagner 1 million de nouveaux citoyens cette année, dont 600 000 ou 700 000 ukrainiens.

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BulletinCovid19 du mercredi 20/05/2020

Bulletin d’information sur la crise du Covid19 en Russie fourni par les sociétés Atsal et Russeo. // Russie : – Les 2 premiers cas de Covid19 recensés en Russie datent du 31/01/2020 et le premier cas recensé à Moscou du 01/03/2020. – Le nombre officiel de cas au 20/05/2020 est de 308 705 en Russie dont 152 306 à Moscou ; il y a en tout dans le pays 2.972 morts dont 1.726 à Moscou. En Russie 85.392 personnes ont été guéries. – La mortalité pour le 1er trimestre 2020 a diminué de 3.8% par rapport au même trimestre l’an dernier. La mortalité de mars a cependant été supérieure de 0.5% par rapport à l’an dernier et celle d’avril de 18% supérieure à l’an dernier. – Moscou et sa région sont les plus impactées devant la ville de Saint-Pétersbourg, la région de Nijni Novgorod, le Daguestan, les régions de Mourmansk et de Sverdlovsk.Au Daguestan, la situation s’est détériorée ces dernières semaines et la république connaitrait    3 643 cas confirmés de coronavirus et 36 morts, mais 13 697 personnes atteintes de pneumonie, au moins, et 657 décès dont 50 parmi le personnel soignant.Le ministère de la défense a prévu la construction d’un hôpital de campagne au Daguestan, pour 200 lits, et le ministère des urgences a envoyé un groupe de spécialistes de désinfection de lieux publics. – Globalement la hausse des cas semble s’être stabilisée au niveau fédéral et diminue sur Moscou ; Le « R zéro » de l’épidémie est < 1 au niveau national et inférieur à 0,8 à Moscou. Selon les autorités sanitaires russes le pays aurait arrêté la propagation / diffusion du virus. –  L’Agence fédérale sanitaire Rospotrebnadzor a émis des recommandations en vue de la reprise de l’activité économique avec des normes particulières selon les industries  https://xn--80aesfpebagmfblc0a.xn--p1ai/info/docs/ –  L’Agence fédérale sanitaire Rospotrebnadzor a émis des recommandations en vue de la reprise des liaisons aériennes. Elle propose notamment de limiter le taux de remplis­sage des avions à 50%. Diverses compagnies aériennes russes et étrangères ont annoncé reprendre leur vol en, vers et de Russie. – Le chômage en Russie a officiellement augmenté en Russie et depuis le 1er mars il est officiellement passé de 725 800 personnes à 1,654 millions de personnes ; selon le ministre du travail Anton Kotiakov ce chiffre pourrait augmenter à 5,3 millions de personnes selon les critères d’évaluation de l’Organisation Internationale du Travail. – Selon une analyse commune de la chambre de commerce russe avec les associations professionnelles Delovaya Rossia et Opora, de 15 à 25% des PME pourraient faire faillite avant le mois d’août ; pour mémoire le segment des PME russes comprend un peu plus de 6 millions d’entreprises pour 15 millions d’emplois. La faillite de 15 à 25% des PME pourrait créer 2,5 millions de chômeurs. – D’après un sondage réalisé par Ernst & Young, environ 10% des toutes les entreprises de Russie sont au bord de la faillite ou pourraient s’y trouver si les mesures de restrictions sont prorogées au-delà de deux semaines. 51% des sociétés ayant répondu pensent pouvoir tenir entre un et trois mois. -Le ministère des communications a créé une page spécifique sur Gosuslugi afin de permettre aux personnels médicaux de signaler les non-paiements des primes. Le Premier Ministre Michoustine a demandé aux régions d’assurer le paiement au plus vite, et de ne pas attendre la date de paiement des salaires. – La baisse du PIB en Russie en avril 2020 par rapport à avril 2019 serait de 20% selon le ministère du travail qui envisagerait une baisse du PIB de 9,5% sur le trimestre 2 en 2020 par rapport au trimestre 2 en 2019. – Le groupe d’économistes interrogés par le Haut collège d’économie de Moscou à propos de la croissance cette année en Russie envisage une recession de 4,3% tandis que la BERD envisage elle une recession de 4,5%. – En exclusivité pour les sociétés RUSSEO et ATSAL, le Docteur et Chirurgien francophone à Saint-Pétersbourg, Alexandre Neimark, a donné une interview sur la situation en Russie de la pandémie du Covid-19 https://www.youtube.com/watch?v=AU5dweJ6HUs&t // Moscou : La mairie a lancé un gigantesque Testing géant de toute la population de la ville. Les participants aux tests seront déterminés par un échantillonnage aléatoire et tous les trois jours, environ 70 000 habitants de Moscou sont invités à effectuer gratuitement une prise de sang dans des points de collecte de sang organisés dans les 30 centres polycliniques de la ville. La prise de sang se fait uniquement sur rendez-vous pour éviter les files d’attente dans les établissements médicaux et les moscovites sont testés dans les centres situés près de leur domicile et ouverts dans chaque quartier. Le but du test est d’identifier trois catégories de personnes : les porteurs asymptomatiques du virus, les personnes infectées présentant une gravité légère ou modérée de la maladie les individus qui ont déjà développé des anticorps au virus. Les données obtenues dans le cadre de l’étude serviront de base aux décisions relatives à la prorogation ou à la suppression des mesures restrictives. – Depuis le 12 mai, un régime d’obligation du port du masque et des gants sera introduit dans les commerces, les transports publics de Moscou, les taxis et les espaces publics. – Les laissez-passer numériques de travail seront automatiquement prolongés jusqu’au 31 mai. La procédure d’obtention des laissez-passer numériques pour les voyages restera la même et sera désormais accessible par SMS. – Sur 720 grandes et moyennes entreprises de l’industrie de la capitale, 711 ont repris le travail a déclaré Vladimir Efimov, maire adjoint de Moscou pour la politique économique et les relations immobilières et foncières. – Jusqu’à aujourd’hui, la ville de Moscou a dépensé près de 110 milliards de roubles (137 millions d’euros) dans la lutte contre l’épidémie. – Depuis le début de la pandémie, les revenus des moscovites ont en moyenne baissé de 8%. – Une carte des adresses desquelles des malades du Covid19 ont été hospitalisés par le SAMU est disponible https://coronavirus.mash.ru/ : voyez ainsi si le Coronavirus est loin de chez

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#Coronavirus #Russie 13/05/2020

262 843 cas 58 226 personnes soignées 2 418 morts 6 413 948 de tests ont été réalisés 256 000 personnes sont sous surveillance médicale 100 000 personnes sont hospitalisés pour syndromes de Covid19 dont 4 000 enfants 150 000 personnes sont suivies à domicile dont 10 000 enfants Un peu plu de 4 000 personnes sont dans un état grave 1 500 personnes sont en réanimation sous assistance respiratoire 433 000 personnel médical et 114 000 medecins sont mobilisés

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BulletinCovid19 du mercredi 13/05/2020

Bulletin d’information sur la crise du Covid19 en Russie fourni par les sociétés Atsal et Russeo. en Russie. // Russie : Intervention de Vladimir Poutine ce 12 mai 2020 concernant la sortie de crise : – Fin de la période chômée au niveau fédéral le 12 mai. – Prolongation de l’isolement pour les personnes de plus de 65 ans et celles « à risques ». – Levée des confinements dans certaines régions et assouplissement dans d’autres. – Une importante batterie de mesures a été prises par les autorités russes dont le détail peut être consulté ici sur le bulletin de veille de la CCIFR. – Les 2 premiers cas de Covid19 recensés en Russie datent du 31/01/2020 et le premier cas recensé à Moscou du 01/03/2020. – Le nombre officiel de cas au 13/05/2020 est de 242.271 en Russie dont 126.004 à Moscou ; il y a en tout dans le pays 2.212 morts dont 1.232 à Moscou. En Russie 48.003 personnes ont été guéries. – La mortalité pour le 1er trimestre 2020  a diminué de 3.8% par rapport au même trimestre l’an dernier. La mortalité de mars a cependant été supérieure de 0.5% par rapport à l’an dernier et celle d’avril de 18% supérieure à l’an dernier. – Moscou et sa région sont les plus impactées devant la ville de Saint-Pétersbourg, la région de Nijni Novgorod, le Daguestan, les régions de Mourmansk et de Sverdlovsk. – Cinq députés russes sont infectés par le coronavirus, en plus du premier ministre et du porte-parole du Kremlin. –  3.200 personnels du ministère de la défense sont infectées. – Environ 200 journalistes auraient été infectés par le coronavirus, cinq d’entre eux sont morts. – 21 régions sur 85 ont plus de 1.000 cas de contaminations. – Au 11 mai quelques 100.000 patients sont hospitalisés dans les hôpitaux en Russie ; Le taux de mortalité chez les patients atteints d’une infection à coronavirus en Russie est de 0,9 %. – Près d’un tiers des lits destinés aux patients atteints de coronavirus ne sont pas occupés en Russie selon le ministère de la santé. – Le Rospotrebnadzor débutera la semaine prochaine des tests d’immunité de masse dans la population dans certaines régions. – En mai, plus de 2500 machines d’assistance respiratoires seront produites et un total de 7000 machines supplémentaires devraient être livrées au total. La Russie produit également 75% de sa consommation quotidienne de masques, et la production de combinaisons a été multipliée par 15 depuis la mi-mars. – La Russie se place en seconde position après les Etats-Unis avec 6 millions de tests effectués depuis le début de l’épidémie. – La Russie aurait atteint le plateau selon l’OMS. – Aeroflot prévoirait de reprendre son service de vols internationaux au milieu de l’été avec des mesures spécifiques pour les passagers et les transporteurs ; la compagnie Pobeda a elle annoncé reprendre ses vols le premier juin 2020. – En exclusivité pour les sociétés RUSSEO et ATSAL, le Docteur et Chirurgien francophone à Saint-Pétersbourg, Alexandre Neimark, a donné une interview sur la situation en Russie de la pandémie du Covid-19 https://www.youtube.com/watch?v=AU5dweJ6HUs&t=12s – La plus importante place de marché, Wildberries, a annoncé la création d’un site spécialisé (всемработавб.рф), pour ceux qui ont perdu leur emploi en raison du coronavirus. D’autres entreprises peuvent y publier leurs offres d’emploi. Au 13/05/2020 le site proposait 65.307 offres d’emplois dans toute la Russie. – Le taux de chômage aurait doublé depuis le 1 mars 2020, le nombre « officiel » de demandeur d’emploi inscrit à l’échelle fédérale est passé de 725.800 à 1.434.000. – Selon une étude faite par Sberbank, les russes ont dépensé 26.2% de moins que d’habitude en avril 2020. – D’après une étude de la Haute Ecole d’Économie, les Russes perdraient 20% de leurs revenus au second trimestre 2020. Sur l’année, cette perte pourrait s’établir à 12%.  – Selon le service de presse du Ministère du travail de la Fédération de Russie, environ 10% des Russes travaillent déjà à distance, et à cet égard, il est important de préparer le cadre juridique correspondant régissant la relation entre employeur et employé dans le cadre du télétravail. L’introduction d’une nouvelle norme juridique nécessite une concertation avec les syndicats et les employeurs. // Moscou : – Les entreprises industrielles et de construction ont repris le travail hier le 12 mai. Le travail doit être organisé conformément aux exigences imposées à cause de la crise sanitaire. Les employés doivent porter des équipements de protection individuelle sur leur lieu de travail. Si ces exigences ne sont pas respectées, les entreprises et les chantiers de construction seront fermés. – Depuis hier le 12 mai, un régime d’obligation du port du masque et des gants sera introduit dans les commerces, les transports publics de Moscou, les taxis et les espaces publics. – Les restrictions temporaires sur le commerce, la restauration, les services et autres industries non productives, ainsi que le régime de confinement des citoyens seront prolongés jusqu’au 31 mai. – Les laissez-passer numériques de travail seront automatiquement prolongés jusqu’au 31 mai. La procédure d’obtention des laissez-passer numériques pour les voyages simples restera la même et sera désormais accessible par SMS. – La ville de Moscou propose aux entreprises un nouveau système de test pour déterminer la présence de l’immunité humaine au coronavirus (test sanguin) chez les employés. Les échantillons seront prélevés aux frais de l’employeur et les tests ultérieurs seront financés par la ville. L‘objectif est de construire un registre des personnes qui ont déjà l’immunité. – L’intelligence artificielle à Moscou a effectué environ 30 000 diagnostics sur la base de scanners thoraciques et il est estimé que la précision de cette méthode est d’environ 90%. – Une carte des adresses desquelles des malades du Covid19 ont été hospitalisés par le SAMU est disponible https://coronavirus.mash.ru/ : voyez ainsi si le Coronavirus est loin de chez vous ! – Le nombre de patients à l’hôpital de Kommunarka a diminué, passant de 551 cas le 29 avril, 456 cas le 6 mai et 317 cas le 13 mai. – Selon Denis Protsenko, médecin chef

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BulletinCovid19 du mercredi 06/05/2020

Bulletin d’information sur la crise du Covid19 en Russie fourni par les sociétés Atsal et Russeo.  // Intervention de Vladimir POUTINE ce 6 mai 2020 concernant la sortie de crise : ➥ Rospotrebnadzor a proposé un plan de déconfinement en 3 étapes : – La première étape permettrait la reprise du travail des entreprises industrielles et du BTP ainsi que la possibilité pour la population de sortir faire du sport dans la rue. – La seconde étape devrait permettre l’ouverture des commerces de détails et entreprises de services ainsi que les établissements d’éducation et la possibilité pour la population de sortir se promener en famille. – La troisième étape verrait la réouverture des lieux publics : parcs et squares notamment. ➥ L’implémentation des mesures sera faite de façon souveraine par les régions en fonction des situations particulières de ces dernières. ➥ Le confinement ne sera pas levé à Moscou après le 12 mai. // Russie : ➥ Les 2 premiers cas de Covid19 recensés en Russie datent du 31/01/2020 et le premier cas recensé à Moscou du 01/03/2020. ➥ Le nombre officiel de cas au 06/05/2020 est de 165.929 cas en Russie dont 85.973 à Moscou ; il y a en tout dans le pays 1.537 morts dont 866 à Moscou. En Russie 21.327 personnes ont été guéries. ➥ 85 régions sur 85 sont concernées par le Covid19 avec néanmoins des disparités importantes.  Moscou et sa région sont les plus impactées devant la ville de Saint Petersbourg, l’Oblast de Nijni Novgorod, le Daguestan, l’Oblast de Mourmansk et le Krai de Krasnodar. ➥ 21 régions sur 85 ont plus de 1.000 cas de contaminations. ➥ L’équivalent du Baccalauréat russe devrait être vraisemblablement repoussé à cet été. ➥ La Russie se place en seconde position après les Etats-Unis avec 3,6 millions de tests effectués depuis le début de l’épidémie et en seconde position par le nombre de nouveaux cas détectés par jour. Rospotrebnadzor a déclaré un nombre de tests en un jour de 174.000 le 4 mai dernier. ➥ Aeroflot prévoirait de reprendre son service de vols internationaux au milieu de l’été avec des mesures spécifiques pour les passagers et les transporteurs. ➥ La Commission Européenne a publié son premier pronostic complet sur 2020 qui envisage une baisse du PIB mondial de 3,5%, pour la Russie une baisse de 5,5%, pour les États-Unis une baisse de 6,5%, pour la zone euro une baisse de 7,7%, et pour la Chine une croissance de 1%.  ➥ La plus importante place de marché, Wildberries, a annoncé la création d’un un site spécialisé (всемработавб.рф), pour ceux qui ont perdu leur emploi en raison du coronavirus. D’autres entreprises peuvent y publier leurs offres d’emploi. Au 05/05/2020 le site proposait 51.907 offres d’emplois dans 500 villes. ➥ Une carte des adresses desquelles des malades du Covid19 ont été hospitalisés par le SAMU est disponible https://coronavirus.mash.ru/ : voyez ainsi si le Coronavirus est loin de chez vous ! ➥ Yandex, le Google russe, a lancé un gigantesque système de tests gratuits pour tous les citoyens russes, avec le soutien du Russian Direct Investment Fund. https://help.yandex.ru/ ➥ Les citoyens russes souhaitant tout savoir sur la situation peuvent consulter le site public stopcoronavirus (стопкоронавирус en russe) ou suivre le Thread de Yandex (le Google russe) ici https://yandex.ru/covid19/stat?utm_source=main_graph ➥ Les autorités russes ont créé un site (NousSommesEnsembles) pour permettre de se porter volontaires et aider des gens isolés, âgés ou dans le besoin. A Moscou près de 12.000 personnes sont déjà volontaires et 76.000 dans tout le pays. ➥ Enfin un gigantesque agrégateur d’informations a été mis en place visant à informer, éduquer, conseiller, soutenir les familles en difficulté ou encore proposer des activités onlines et à distance https://ya-doma.ru/   / Moscou : ➥ Près de 40 000 tests sont réalisés par jour à Moscou soit une moyenne hebdomadaire de 280.000 tests. ➥ Le total des tests dans la capitale a atteint le million, soit 27% du total des tests qui ont eu lieu dans le pays. ➥ En avril, les médecins des polycliniques ont effectué plus de 350 000 visites a des patients et procédés a plus de 100 000 consultations en télémédecine. ➥ Le nombre de patients à l’hôpital de Kommunarka a diminué, passant de 551 cas le 29 avril a 456 cas le 6 mai. ➥ La parade militaire du 9 mai se tiendra en format aérien uniquement cette année, avec 75 avions et hélicoptères et une minute de silence à 19 h – heure  de Moscou.  ➥ La sixième vague de désinfection massive a eu lieu à Moscou le 1er mai avec des désinfections d’espaces publics sur près de 300 millions de mètres carrés, impliquant 70.000 employés municipaux. ➥ Les rames de métro sont totalement désinfectées de façon journalière.  ➥ La région de Moscou (Московская область) a rendu obligatoire le port de masques dans les supermarchés et les transports en commun.  ➥ Rosgvardia surveille les violations de confinement a l’aide de brigades mobiles équipées de drone.  // Français de Russie : ➥ L’Ambassade de France tient une permanence téléphonique pour les français afin de répondre aux situations d’urgence : + 7 495 937 14 91, de 9h00 à 18h00 (heure de Moscou) ou par mail : [email protected] . ➥ Les étrangers qui séjournent en Russie, quelle que soit la raison de leur séjour, et dépassent la validité de leurs visas, vont obtenir des prolongations automatiques de 90 jours et sont employables sans permis de travail jusqu’au 15/06/2020.  ➥ Site de l’ambassade de France à Moscou : https://ru.ambafrance.org/-Francais- ➥ Site de la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Russe (CCIFR) qui produit un bulletin de veille de la situation: https://www.ccifr.ru/fr/ ➥ Également leur chaine YouTube qui publie les événements en ligne  ➥ La communauté française s’est-elle également organisée par des groupes sur Telegram créés par les élus consulaires (solidarité ou confinement) ou des entrepreneurs français en Russie (Solid’expats ou MoscouMalin).

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Journal de bord d’un francais de Russie, entrepreneur en recrutement, en pleine crise du Covid2019 – Jour 38 ! Les RH après le covid19

Selon les prévisions de l’OIT et du FMI, le Covid19 pourrait créer jusqu’à 25 millions de chômeurs cette année. Le taux de chômage pourrait atteindre 20% aux Etats-Unis et 16% en Russie. Les conséquences de cette crise économique sur le marché des ressources humaines seront colossales. Pour la grande majorité des pays, c’est la fin du « marché des candidats » et le retour du « marché des employeurs ».  Les candidats devront apprendre à être plus patients durant le processus de sélection, plus long à cause du nombre élevé de concurrents. Ils devront lutter pour les postes, en se surpassant et en créant leur propre marque, apprendre à être flexibles, à assurer le fonctionnement de leur réseau.  Tout se passera sur Internet, les candidats devront passer par les nouvelles étapes du processus de sélection des candidats à distances et les outils correspondants, comme l’entretien video asynchrone et différents types de tests à distance. Au final, pour conserver leur travail, ils devront être beaucoup plus assidus qu’auparavant, car le risque d’être remplacé sera beaucoup plus élevé, alors que la possibilité de trouver un autre emploi, plus rare. L’avenir des sociétés et des candidats sera fait du travail avec le capital humain. En plus des compétences professionnelles, une attention accrue sera portée aux compétences informatiques, alors que parmi les soft skills les plus recherchées seront celles qui garantissent un travail efficace dans une équipe à distance. La question de savoir si le travail à distance est adapté aux entreprises n’est plus une question. Si 10-30% des employés se retrouvent en télétravail, les entreprises réduiront et/ou réorganiseront les espaces de travail. Les sociétés devront apprendre à gérer à distance les relations employés-clients. Il s’agit de savoir si les entreprises sont capables ou pas de s’adapter au travail à distance des pans complets d’employés dans les entreprises peuvent travailler à distance. Aucune entreprise n’échappera à la réorganisation digitale. La dimension sanitaire aura des conséquences importantes. On peut s’attendre à l’instauration de nouvelles normes sanitaires obligatoires dans les entreprises ; la réorganisation des espaces de travail pour les rendre compatibles avec la distanciation sociale ; l’obligation pour les candidats de passer des tests médicaux poussés, et de les présenter avec leurs CVs ; la classification des employés en fonction des risques potentiels liés à la santé du point de vue de l’activité exercée. Le télétravail sera privilégié pour les personnes atteintes de maladies chroniques et faisant partie du groupe à risque, par rapport aux personnes qui n’en n’ont pas. Des projets de cartes d’immunités au Covid19 sont déjà en discussion aux Etats unis et dans certains pays d’Europe. Ces changements pourraient entraîner l’apparition de nouveaux postes dans les entreprises : Chief Sanitary Officer ou SOBP, le Sanitary Officer Business Partner, à mi-chemin entre le RH et la QHSE. Le rôle des nouveaux employés consistera à accompagner cette transformation sanitaire et s’assurer tant de l’information des employés que de leur suivi ou encore de la mise en conformité des entreprises avec ces potentiels nouveaux cadres légaux. On peut également s’attendre à une diminution du nombre des voyages d’affaires et des rencontres personnelles. Les employés pourraient se voir limiter le nombre de déplacements dans la journée, ainsi que des missions d’affaires, pour des raisons de sécurité, de réduction des dépenses ou de temps. Aujourd’hui, personne ne peut imaginer les conséquences sociales et psychologiques du stress qu’aura créé cette situation inattendue. Comment changera la psychologie de millions de gens après des mois de confinement? La réouverture des villes en Chine, après des semaines de confinement aurait par exemple vu une explosion du taux de divorce, mais en Russie et en France, on peut s’attendre a des drames d’autres ordres. La logistique de la vie quotidienne pourrait changer de manière colossale. En cas de nouvelle vague ou si le système éducatif permet l’éducation à domicile, la mobilité de dizaines de millions de parents travailleurs, surtout des mères célibataires, sera fortement limitée. Source https://www.ccifr.ru/fr/news/les-ressources-humaines-apres-le-covid-19

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BulletinCovid19 du mercredi 29/04/2020

 Bulletin d’information sur la crise du Covid19 en Russie fourni par les sociétés Atsal et Russeo. // Russie : – Les 2 premiers cas de Covid19 recensés en Russie datent du 31/01/2020 et le premier cas recensé à Moscou du 01/03/2020. -Le nombre officiel de cas au 29/04/2020 est de 99 399 cas en Russie dont 50 646 à Moscou ; il y a en tout dans le pays 972 morts dont 546 à Moscou. En Russie 10 286 individus ont été guéris. – 85 régions sur 85 sont concernées par le Covid19 avec néanmoins des disparités importantes. Moscou et sa région sont les plus impactées. Hier le 28 avril 2020, Vladimir Poutine s’est entretenu avec les gouverneurs des régions russes et a annoncé le prolongement du confinement jusqu’au 11 mai inclus ainsi que la prolongation des pouvoirs exceptionnels des présidents de régions pour la pandémie en conséquence -Des plans d’actions d’allégement/déconfinement à partir du mardi 12 mai doivent être préparés par les autorités pour le mardi 5 mai. – La Russie se place en 3ième position après les Etats-Unis et l’Allemagne avec 3,3 millions de tests effectués depuis le début de l’épidémie. – Près de 900 000 tests ont été réalisés au cours de la dernière semaine. La part des résultats positifs en sept jours est passée de 2,2 % à 2,9 %. – La totalité des 16 nouveaux complexes hospitaliers militaires devrait être terminée d’içi le 15 mai. – Il y aurait environ 400 femmes enceintes atteintes du coronavirus en Russie. Un accouchement par césarienne est recommandé, les dangers réels pour l’enfant sont cependant pour l’instant inconnu. Des cas de fausse couche, de croissance retardée ou de naissance prématurée ont été recensés en cas d’infection COVID 19 chez la mère. – Une carte des adresses desquelles des malades du Covid19 ont été hospitalisés par le SAMU est disponible https://coronavirus.mash.ru/ – Yandex, le Google russe, a lancé un gigantesque système de tests gratuits pour tous les citoyens russes, avec le soutien du Russian Direct Investment Fund. https://help.yandex.ru/ -Les citoyens russes souhaitant tout savoir sur la situation peuvent consulter le site public stopcoronavirus (стопкоронавирус en russe) ou suivre le Thread de Yandex (le Google russe) ici. -Les autorités russes ont créé un site (NousSommesEnsembles) pour permettre de se porter volontaires et aider des gens isolés, âgés ou dans le besoin. A Moscou près de 12.000 personnes sont déjà volontaires et 76.000 dans tout le pays. -Enfin un gigantesque agrégateur d’informations a été mis en place visant à informer, éduquer, conseiller, soutenir les familles en difficulté ou encore proposer des activités onlines et à distance https://ya-doma.ru/ // Flash business : – Le prolongement du confinement des congés payées jusqu’au 11 mai inclus s’accompagne du maintien des salaires. –  Une série de nouvelles mesures pour soutenir l’économie et la population doit être préparée, ainsi qu’un plan à grande échelle de relance de l’activité économique et commerciale après l’épidémie. – La Russie, l’un des principaux exportateurs mondiaux de pétrole et de gaz, est particulièrement vulnérable à la propagation du coronavirus sur les sites de production. La plupart sont situés dans des zones reculées accessibles uniquement par voie aérienne ; Dans la région nord-ouest de Mourmansk, où Novatek construit une usine pour approvisionner son prochain projet de Gaz Naturel Liquéfié, plus de 800 travailleurs ont été testés positifs pour le coronavirus, a déclaré dimanche le centre local de réponse aux crises. // Moscou : – Près de 25 000 tests sont réalisés par jour à Moscou soit une moyenne hebdomadaire de 175.000 tests. – Selon un indice Yandex, sur une base de 0 à 5 (0 pour toute la population est dans la rue et 5 pour tout le monde est à la maison) Moscou fait figure de bon élève par rapport à d’autres grandes villes de Russie. Moscou recueille ainsi un indice moyen de 3,0 quand Saint-Pétersbourg se contente de 2,5 et Ekaterinbourg 2,0. // Français de Russie : -L’ambassade de France tient une permanence téléphonique pour les francais pour répondre aux situations d’urgence : + 7 495 937 14 91, de 9h00 à 18h00 (heure de Moscou) ou par mail : [email protected] . -Les étrangers qui séjournent en Russie, quelle que soit la raison de leur séjour, et dépassent la validité de leurs visas vont obtenir des prolongations automatiques de 90 jours et sont embauchables sans permis de travail jusqu’au 15/06/2020. -Site de l’ambassade de France à Moscou : https://ru.ambafrance.org/-Francais- -Site de la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Russe qui produit un bulletin de veille de la situation (CCIFR) https://www.ccifr.ru/fr/ -La communauté française s’est-elle également organisée par des groupes sur Telegram créés par les élus consulaires (solidarité ou confinement) ou des entrepreneurs français en Russie (Solid’expats ou MoscouMalin).

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Journal de bord d’un francais de Russie, entrepreneur en recrutement, en pleine crise du Covid2019 – Jour 32 !

Alexandre Stefanesco vit à Moscou depuis 12 ans, « ou plutôt 12 hivers comme on dit en Russie ».  Il y dirige ATSAL, un cabinet de conseil en ressources humaines et recrutement. Alexandre réside en Russie par choix personnel et professionnel, mais aussi parce que son épouse est russe. Comment vit-il la situation actuelle ? Qu’est-ce que la pandémie change concrètement au quotidien ? Parvient-t-il à se projeter ? « Nous sommes confinés avec mon épouse et nos deux jeunes enfants. » Alexandre Stefanesco : Nous avons commencé à nous réorganiser en home office le samedi 21 mars, date à laquelle j’ai déménagé le principal de notre bureau. Le 28 mars, sentant le vent tourner, nous sommes sortis de Moscou prendre un grand bol d’air frais à la campagne et, depuis ce jour, mes enfants n’ont pas mis le nez dehors, et leurs parents le moins souvent possible. Les écoles sont bien entendu fermées depuis fin mars, ainsi que tous les cafés et restaurants, mais les commerces d’alimentation ou les pharmacies sont ouvertes. A titre préventif, nous avions acheté une centaine de masques et de paires de gants, ainsi que du gel antiseptique, pour notre usage personnel, mais aussi pour nos voisins et amis si besoin. J’avais anticipé que ca allait manquer et que ça pouvait durer. Il y a vite eu rupture de stock de masques en effet, mais depuis le 20 avril, on commence à en retrouver. « A Moscou, l’ambiance est assez particulière. Moscou est d’ordinaire une ville énergique avec beaucoup de monde dans les rues. La vie y est vibrante en général ; c’est une ville immense, dynamique, en permanente transformation. Bien sûr nous nous contentons des sorties dans notre quartier, il est vraiment vide et nous voyons peu de gens, beaucoup portent des masques ; il y a un côté science-fiction mais j’ai bien peur que ça devienne la norme de l’après. » « Notre activité est à l’arrêt car en cette période de récession brutale, de stress sanitaire et de confinement, les entreprises n’embauchent évidemment pas beaucoup. » Nous avons quelques projets au ralenti, nous travaillons donc de la maison et en profitons pour faire toutes les choses non prioritaires qui n’ont pas été faites jusqu’à présent par manque de temps. Nous en profitons pour informer nos clients ; à ce titre j’ai ouvert un Journal de bord de la crise qui informe sur la situation en Russie. Notre métier, qui est celui du recrutement et des ressources humaines, était en pleine mutation et cette crise va accélérer cette transformation ; la relation employé/employeur, la dimension sanitaire, le télétravail et donc les outils de travail à distance… Beaucoup de choses nouvelles vont apparaître. ATSAL continuera vraisemblablement de faire du recrutement en 2021 à Moscou, mais de façon différente. « Le confinement et le ralentissement de l’activité permettent d’avoir du temps, une valeur essentielle pour un entrepreneur, mais aussi pour se retrouver en famille. » « Être entrepreneur en pleine crise économique est difficile. » La situation est compliquée, nécessitant de l’adaptation, de l’agilité et de la vision stratégique. Il faut se battre pour sa cause et avoir du courage ; ça tombe bien, historiquement, l’entrepreneur est précisément celui qui mène des actions héroïques de combat, visant à défendre une cause juste. Source : https://www.nouvelleviepro.fr/actualite/960/coronavirus-en-russie-a-moscou-lambiance-est-assez-particuliere

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BulletinCovid19 du mercredi 22/04/2020

Bulletin d’information sur la crise du Covid19 en Russie fourni par les sociétés Atsal et Russeo. // Russie : – Les 2 premiers cas de Covid19 recensés en Russie datent du 31/01/2020 et le premier cas recensé à Moscou du 01/03/2020. -Le nombre officiel de cas ce 22/04/2020 est de 57.999 en Russie dont 31.981 à Moscou ; il y a en tout dans le pays 513 morts. – 2,2 millions de tests ont été effectués depuis le début de l’épidémie. -145.000 personnes sont en tout sous surveillance médicale selon Rospotrebnadzor. Sur toute la Russie 700 patients atteints de coronavirus sont dans un état grave. – Plus de 1,2 million de médecins ont été formés pour combattre le coronavirus depuis le début de l’épidémie. – 85 régions sur 85 sont concernées par le Covid19. – Selon le bulletin de l’ambassade de France du 21/04/2020 : « A Moscou le nombre de personnes atteintes de coronavirus dans un état grave s’est stabilisé depuis dix jours au niveau de 1 000 à 1 300 personnes par jour ». – Rostec, le conglomérat d’Etat qui est le seul producteur d’appareils de respirations artificiels va augmenter sa production de 10 à 100 unités par mois. L’entreprise a également mis au point une combinaison 100% anti-épidémies. – Yandex, le Google russe, a lancé un gigantesque système de tests gratuits pour tous les citoyens russes, avec le soutien du Russian Direct Investment Fund  https://help.yandex.ru/ -Les citoyens russes souhaitant tout savoir sur la situation peuvent consulter le site public stopcoronavirus (стопкоронавирус en russe) ou suivre le Thread de Yandex (le Google russe) ici. -Les autorités russes ont créé un site (NousSommesEnsembles) pour permettre de se porter volontaires et aider des gens isolés, âgés ou dans le besoin. A Moscou près de 12.000 personnes sont déjà volontaires et 76.000 dans tout le pays. – La chaine de télévision RT a créé un projet similaire de carte interactive permettant de s’enregistrer publiquement en tant que volontaire et se géolocaliser pour aider les gens dans le besoin de son immeuble, rue ou quartier. https://ddbm.rt.com/ -Enfin un gigantesque agrégateur d’informations a été mis en place visant à informer, éduquer, conseiller, soutenir les familles en difficulté ou encore proposer des activités onlines et à distance https://ya-doma.ru/ // Moscou : – A Moscou, 450 000 personnes seraient malades de la grippe selon Serguey Sobianine. – A Moscou 145 personnes violant la quarantaine ont reçu des amendes et ont été mis en observation et 17.000 protocoles de non-respect d’auto-isolement ont été dréssés pour un total de 70 millions de roubles (85000 euros). -Samedi  18/04 la ville a connu sa 4-ieme grande désinfection des espaces publics, impliquant 70.000 employés municipaux et quelques 4.500 machines. – A Moscou a ouvert le 17 avril un nouvel hôpital pour malades infectieux. Il a accueilli ses 20 premiers patients ; il a été construit en 30 jours et est constitué de 44 bâtiments d’une superficie totale de 81.300 mètres carrés sur 43 hectares ; il comprend 900 lits dont 223 en soins intensifs et 500 employés. – Un système d’autorisation électronique a été mis en place le 13/04 par les autorités de Moscou et sa région contraignant les automobilistes à s’enregistrer et limitant les possibilités d’utilisation de véhicules en limitant a deux usages / semaine pour les déplacements non professionnels ; le contrôle des laissez-passer électroniques devient automatique cette semaine dans les transports : métro, transports publics terrestres et les voitures personnelles. – La mairie de Moscou a mis en place une Application permettant à la police de surveiller les gens en 40aine et a acheté 10.000 smartphones dédiés à ces derniers ; – Depuis le 22 avril, les personnes soupçonnées d’être atteintes par le coronavirus, ainsi que celles présentant des symptômes d’infections virales respiratoires aiguës ou d’autres infections respiratoires aiguës, doivent se conformer au régime de confinement à domicile, ainsi que toutes les personnes qui cohabitent avec des personnes présentant les symptômes d’une infection virale respiratoire aiguë et du coronavirus. – Une carte des adresses desquelles des malades du Covid19 ont été hospitalisés par le SAMU est disponible https://coronavirus.mash.ru/ // Français de Russie : -L’ambassade de France tient une permanence téléphonique pour les francais pour répondre aux situations d’urgence : + 7 495 937 14 91, de 9h00 à 18h00 (heure de Moscou) ou par mail : [email protected] . -Les étrangers qui séjournent en Russie, quelle que soit la raison de leur séjour, et dépassent la validité de leurs visas vont obtenir des prolongations automatiques de 90 jours et sont embauchables sans permis de travail jusqu’au 15/06/2020. // Toujours disponibles les sites infos et suivi : -Site de l’ambassade de France à Moscou : https://ru.ambafrance.org/-Francais- -Site de la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Russe qui produit un bulletin de veille de la situation (CCIFR) https://www.ccifr.ru/fr/ -La communauté française s’est-elle également organisée par des groupes sur Telegram créés par les élus consulaires (solidarité ou confinement) ou des entrepreneurs français en Russie (Solid’expats ou MoscouMalin).

Articles RH, Candidats : conseils RH, Covid19 : Journal de bord, Tous

Comité PME – PMI de la CCI France Russie / Témoignages des conséquences du Covid-19 sur les entreprises

Vous trouverez ci-dessous mon intervention devant le comité PME – PMI de la CCI France Russie qui s’est réuni pour la première fois au format visio-conférence pour discuter des conséquences du Covid-19 sur les entreprises. (J’interviens à 1;03) Source : https://www.ccifr.ru/fr/news/comite-pme-pmi-temoignages-de-dirigeants-d-entreprises-en-cette-periode-de-crise

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Intervention de Vladimir Poutine (15/04/2020) – SPECIAL TPE | PME RUSSIE

Très attendu sur les aides accordées par l’Etat aux PE et PME le Président Poutine s’est exprimé ce jour : « Les entreprises de petites et moyennes entreprises touchées par la propagation du coronavirus recevront de l’argent de l’état pour payer les salaires des employés«  Parmi les mesures phares : le gouvernement doit fournir gratuitement aux petites et moyennes entreprises des industries touchées des fonds pour les salaires des employés pendant deux mois à raison de 12 130 roubles par personne (soit le « МРОТ » – salaire minimum en Russie ) Il s’agit d’aides financières directes non remboursables de l’Etat aux PME pour préserver l’emploi. Objectif : préserver 90% des emplois des PME par rapport au 1er avril ; Ouverture des garanties par la banque publique de développement aux banques commerciales à hauteur de 75% du montant des « emprunts salariaux » ouverts par les banques commerciales aux PME et à 0% pour payer les salaires ; Inciter les banques commerciales à offrir davantage d’emprunts aux entreprises pour les fonds de roulement moyennant la subvention à hauteur du taux directeur de la Banque centrale + garanties du Ministère des finances pour 50% du montant des emprunts ; aides aux régions : 2,5 milliards € pour la stabilité des budgets régionaux ; aides de 287,5 millions € aux compagnies aériennes Sources : Maurice Leroy – Mairie de MoscouRia Novosti (Риа Новости) https://ria.ru/20200415/1570087354.html 

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BulletinCovid19 du mercredi 15/04/2020

Bulletin d’information sur la crise du Covid19 en Russie fourni par les sociétés Atsal et Russeo. – Les 2 premiers cas de Covid19 recensés en Russie datent du 31/01/2020 et le premier cas recensé à Moscou du 01/03/2020. -Le nombre officiel de cas ce 15/04/2020 est de 24.490 en Russie dont 14.776 à Moscou ; il y a en tout dans le pays 198 morts. – 7.000 personnes atteintes du Covid19 sont soignées à domicile et sous surveillance médicale à Moscou. -1,5 millions de tests ont été effectués depuis le début de l’épidémie et les autorités procèderaient désormais à 66.000 tests / jour. -133.000 personnes sont en tout sous surveillance médicale selon Rospotrebnadzor. – 84 régions sur 85 sont concernées par le Covid19. Seule l’Altaï est épargnée. – Les autorites semblent annoncer que le pic de la crise ne « serait pas encore atteint » (Vladimir Poutine), ni à Moscou, ni dans les « provinces russes qui auraient du retard sur la capitale » (Tatyana Golikova). – Un système de delaissez-passer électronique a été mis en place le 13/04 par les autorités de Moscou, Moscou oblast et Kazan contraignant les automobilistes à s’enregistrer et limitant les possibilités d’utilisation de véhicules —> deux usages / semaines pour les déplacements non professionnels. Au 15/04/2020, ce sont 3,5 millions d’autorisations qui ont été délivrés, les autorités vont en annuler 900.000. – Une carte des adresses desquelles des malades du Covid19 ont été hospitalisés par le SAMU est disponible https://coronavirus.mash.ru/ – La ville de Moscou contrôle en outre désormais les entrées de véhicules dans la ville ; une carte des points de contrôle policiers autour de la capitale est apparue https://o92583np.beget.tech/ – Yandex, le Google russe, a mise en place deux services innovants :/ un index d’auto-isolation par villes  https://yandex.ru/maps/covid19/isolation/ un index en temps réel des queues dans les supermarchés. -Les citoyens russes souhaitant tout savoir sur la situation peuvent consulter le site public stopcoronavirus (стопкоронавирус en russe) ou suivre le Thread de Yandex (le Google russe) ici. -Les autorités russes ont créé un site (NousSommesEnsembles) pour permettre de se porter volontaires et aider des gens isolés, âgés ou dans le besoin. A Moscou près de 12.000 personnes sont déjà volontaires et 76.000 dans tout le pays. – La chaine de télévision RT a créé un projet similaire de carte interactive permettant de s’enregistrer publiquement en tant que volontaire et se géolocaliser pour aider les gens dans le besoin de son immeuble, rue ou quartier. https://ddbm.rt.com/ -Enfin un gigantesque agrégateur d’informations a été mis en place visant à informer, éduquer, conseiller, soutenir les familles en difficulté ou encore proposer des activités onlines et à distance https://ya-doma.ru/-Lien du jour ? Un concentré de webinars oriente « carriere » et « business »https://mycareer.moscow/#/news/detail/638 // Français de Russie : -L’ambassade de France a organisé un charter exceptionnel de retour des francais en Russie le 04 avril dernier et tient une permanence téléphonique pour les francais souhaitant se signaler : +7 495 937 14 91. -Les étrangers qui séjournent en Russie, quelle que soit la raison de leur séjour, et dépassent la validité de leurs visas vont obtenir des prolongations automatiques de 90 jours. -Le ministère de l’Intérieur a annoncé recommencer à traiter les demandes d’autorisations d’embauche et l’attribution de permis de travail des travailleurs étrangers résidant en Russie. // Toujours disponibles les sites infos et suivi : -Site de l’ambassade de France à Moscou : https://ru.ambafrance.org/-Francais- -Site de la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Russe qui produit un bulletin de veille de la situation (CCIFR) https://www.ccifr.ru/fr/ -La communauté française s’est-elle également organisée par des groupes sur Telegram créés par les élus consulaires (solidarité ou confinement) ou des entrepreneurs français en Russie (Solid’expats ou MoscouMalin).

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Un quart des entreprises prévoient de baisser les salaires

#Entreprisesrusses #covid19 Selon un sondage fait par le job-board HH.RU Au 14/04/2020, 23% des entreprises ont « déjà » réduit les salaires de leurs employés. La part des employeurs jugeant la position de leur entreprise «plutôt négative» ou «extrêmement négative» a fortement augmenté: 33% contre 11% avant la crise. La part des entreprises qui se sentent stables est passée de 49% à 36%. Enfin 18% des organisations se sentent confiantes contre 36% avant la crise. Au cours des six prochains mois : 37% des entreprises russes pensent à réduire les effectifs; 27% prévoient de réduire les salaires de leurs employés;; 22% ne prévoient pas de changements; 21% prévoient des embauches; https://iz.ru/999356/anna-ivushkina/trudovye-oslozhneniia-chetvert-kompanii-planiruiut-snizhat-zarplaty

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Journal de bord d’un francais de Russie, entrepreneur en recrutement, en pleine crise du Covid2019 – Jour 19 !

Recruter à distance ? Depuis de nombreuses annees déjà, le travail à distance a progressé dans nos sociétés et s’est imposé dans certaines industries comme une norme. L’agilité qui accompagne cette distanciation fonctionnelle ne s’est par contre que très timidement manifesté dans le recrutement ou la norme reste que : « pour recruter, il faut voir la personne », du moins jusqu’au jourd’hui. Et portant recruter à distance est faisable. Il est largement possible d’aller jusqu’à l’embauche sans se rencontrer. Combien de sièges valident des candidats sur zoom ou skype, à distance, pour leurs filiales mais sans voir les candidats en chair et en os ? Combien de ces filiales se sont basées pour recruter sur des agences qui elles même ne sont pas géographiquement sur la zone et recrutent à distance ? La Techno RH est l’amie des recruteurs. De nombreux outils leur permettent de recruter à distance ; l’entretien vidéo asynchrone par exemple permet de retranscrire aux clients un enregistrement différé du candidat, pour le montrer « vivant », « s’exprimant », facilitant ainsi le ressenti humain de proximité, même si ce dernier est au bout du monde. Mais si les outils facilitent, ils ne décident pas. La prise de décision dépend elle de la capacité d’évaluation. Si l’entretien physique est plus humain et rassurant (pour l’employeur comme pour le candidat), il est aussi source de biais cognitifs et tend à laisser les recruteurs dans leur zone de confort. C’est moins possible avec l’entretien à distance qui contraint à se focaliser sur la méthode d’assessment du profil et le déroulé de l’entretien, pour prendre des decisions plus rationnelles et moins basée sur le ressenti. L’entretien à distance est lui un exercice qui donne la part belle à l’experience, avec un grand E et à la Méthode avec un grand M. Le recrutement est un métier qui ne s’apprend pas à l’école ou à l’université, mais sur le terrain. Il nécessite des compétences humaines particulières, une grande agilité et une capacité d’adaptation à un écosystème en permanente mutation, tant du point de vue candidats, clients, que des méthodes ou des outils. Le recrutement est une méthode d’abord, et un art ensuite. Le recruteur du jour d’après devra être, beaucoup plus qu’aujourd’hui expérimenté mais aussi maitriser les outils et de toute évidence, les situations de Crise. 

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BulletinCovid19 du mercredi 08/04/2020

Bulletin d’information sur la crise du Covid19 en Russie fourni par les sociétés Atsal et Russeo. -Les 2 premiers cas de Covid19 recensés en Russie datent du 31/01/2020 et le premier cas recensé à Moscou du 01/03/2020. -Le nombre officiel de cas ce 08/04/2020 est de 8,672 en Russie dont 5,841 à Moscou ; il y a en tout dans le pays 63 morts. -901.000 tests ont été effectués depuis le début de l’épidémie et les autorités procèderaient désormais à 61.000 tests / jour. -180.000 personnes sont sous surveillance médicale selon Rospotrebnadzor. -81 régions sur 85 sont concernées par le Covid19. Après Moscou, la région de Moscou et la ville Saint Pétersbourg, c’est la république des Komis qui est la 4-ieme entité administrative la plus touchée. -Selon Anna Popova, la directrice de Rospotrebnadzor, (Le Service fédéral de surveillance de la protection des droits des consommateurs et du bien-être humain), la chaine de contagion est d’un pour trois ; soit chaque personne contaminée contamine trois autres personnes.  -Rospotrebnadzor annonce également la possibilité de se faire tester à domicile pour 1,250 roubles (15 euros) avec un résultat sous 1à 2 jours. -Rozdravnadzor (Le Service fédéral de surveillance de la santé) annonce finaliser un test qui donnerait avec 94% de certitudes les résultats au Covid1 en 45 minutes. // Flash business : -Les frontières russo – européennes pour le transport de marchandises restent ouvertes mais les volumes d’échange ont chuté de 25 % en moyenne depuis le début de l’épidémie. -Les délais de livraison entre l’Europe et la Russie sont optimisés – les routes sont libres – malgré un renfort des contrôles en douanes russes et l’absence de 30% du personnel douanier. -Entre l’Europe et la Russie le transport des secteurs pharma | Food | pet-Food augmente fortement. -Très forte croissance du e – commerce en Russie. // Français de Russie : -L’ambassade de France a organisé un charter exceptionnel de retour des francais en Russie le 04 avril dernier et tient une permanence téléphonique pour les francais souhaitant s’inscrire pour un retour en France : +7 495 937 14 91. -Les étrangers qui séjournent en Russie, quelle que soit la raison de leur séjour, et dépassent la validité de leurs visas vont obtenir des prolongations automatiques de 90 jours. -Le ministère de l’Intérieur a annoncé recommencer à traiter les demandes d’autorisations d’embauche et l’attribution de permis de travail des travailleurs étrangers résidant en Russie. // Toujours disponibles les sites infos et suivi : -Site de l’ambassade de France à Moscou : https://ru.ambafrance.org/-Francais- -Site de la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Russe (CCIFR) https://www.ccifr.ru/fr/ -La communauté française s’est-elle également organisée par des groupes sur Telegram créés par les élus consulaires (solidarité ou confinement) ou des entrepreneurs français en Russie (Solid’expats ou MoscouMalin). -Les citoyens russes souhaitant tout savoir sur la situation peuvent consulter le site public stopcoronavirus (стопкоронавирус en russe) ou suivre le Thread de Yandex (le Google russe) ici.Les autorités ont également dupliqué ces sources sur la messagerie Telegram (le WhatsApp russe). -Les autorités russes ont créé un site (NousSommesEnsembles) pour permettre de se porter volontaires et aider des gens isolés, âgés ou dans le besoin. -Enfin un gigantesque agrégateur d’informations a été mis en place visant à informer, éduquer, conseiller, soutenir les familles en difficulté ou encore proposer des activités onlines et à distance https://ya-doma.ru/ -Lien du jour ? Une cellule mise en place pour aider les couples faisant face a des tensions dues aux confinements ; et une cellule uniquement pour femmes victimes de violences, physiques ou sexuelles.https://ya-doma.ru/crisis/

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Moscou : un million d’emplois menacés?

Moscou à 12,5 millions d’habitants, et environ 60% de sa population est estimée comme étant la population active de la ville soit environ 7,5 millions de personnes. Selon la revue Kommersant, les mesures de confinement, pourraient avoir pour conséquence indirecte de porter un coup fatal à nombre d’acteurs des secteurs les plus exposés et menacer les emplois d’au moins un million de personnes selon l’association Delovaya Rossiya (Business Russia) et notamment – 400.000 emplois dans la restauration publique.– 300.000 emplois dans le secteur de la culture / divertissement– 200.000 dans l’industrie sport / Fitness– 160.000 dans les hôtels  – 30.000 dans les activités lies aux expositions– 30.000 dans les activités liées à la santé    Selon l’association Delovaya Rossiya (Business Russia) dans nombre de ces industries si rien n’est 50% des entreprises quitteront le marché, et pourraient simplement disparaître. https://www.kommersant.ru/doc/4309955

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Journal de bord d’un francais de Russie, entrepreneur en recrutement, en pleine crise du Covid2019 – Jour 15 !

La crise du Covid19 et la chute du pétrole menacent d’une recession que certains envisagent aussi grave que la crise de 1929. La majorité des entreprises se préparent à une recession globale tandis que le petit et moyen business se pose la question de sa survie et cherche désespérément à se réinventer. Tout le monde sait que le chômage devrait fortement augmenter durant les prochains mois. Et pourtant partout autour nous, le recrutement continue. Bien sûr il ne s’agit pas de recruter demain un candidat en urgence, mais se dire que « si » la crise devait durer, et le mode operatoire des entreprises avec elle, alors les processus de recrutement et d’onboarding vont devoir changer eux aussi. Les entreprises qui survivront cette crise, meme si elle dure, ne fonctionneront pas sans capital humain. Le régime a distance, s’il en venait à durer, pourrait avoir de lourdes conséquences pour la pérennité des equipes, et la capacite des managers a manager / garder leurs employés. Il faut se préparer à manager bien sûr, mais aussi à recruter et onboarder a distance, est ce que nous savons tous le faire ? Il y a une opportunité unique pour les entreprises avec cette crise : le travail a distance contraint les gens à être devant leurs écrans, sur les réseaux sociaux, Facebook, YouTube ou Instagram par exemple. Ces dizaines de millions de personnes ont pour quelques semaines ou mois du temps pour écouter, apprendre, lire, se renseigner. Sur tout et rien. Sur votre entreprise. Il y a une opportunité énorme pour les entreprises de mettre en place une Communication unique et exceptionnelle à destination des candidats, afin de mettre en valeur leur marque employeur et affirmer leurs valeurs, en se servant de cette situation imprévue. C’est le moment pour les managers de communiquer, s’affirmer et montrer à quel point ils sont « Inspiring » ; C’est le moment de prendre position et de procurer une réelle « experience candidat » différenciée qui affirme l’ADN de l’entreprise. Que la crise dure, ou pas, que les processus de recrutements reprennent plus ou moins vite, à distance ou pas, il reste UNE constante : une entreprise qui va survivre aura besoin de capital humain et donc de recruter. C’est le moment de se préparer à attirer les meilleurs et en premier lieu, en affirmant sa marque employeur. C’est le moment où il faut préparer le Recrutement, par le Marketing !

Covid19 : Journal de bord, Tous

BulletinCovid19 du Vendredi 03/04/2020

Point sur les sanctions concernant  la violation des règles d’auto-confinement la violation des règles de quarantaine  la la propagation de fausses information Non-respect d’auto – confinement Le régime d’auto-confinement concerne la totalité des citoyens de 36 régions sur 45 (en date du 03/04/2020).Les citoyens ne doivent pas quitter leur domicile sauf pour : -demander des soins médicaux d’urgence ; -faire face à une menace directe pour la vie et la santé ; -se rendre sur le lieu de travail et en revenir si le travail n’est pas suspendu ou s’il est nécessaire ; -se rendre à l’épicerie la plus proche*, pour les produits essentiels, à une banque ou un magasin de communication ; -accompagner son animal mais en devant rester à une distance maximale de 100 m de la maison ; -pour sortir les ordures ; *NB : Il est autorisé de circuler avec son véhicule privé, en taxi, ou en transports en commun pour se rendre à l’hypermarché le plus proche de son domicile. Si le déplacement implique un changement de quartier (район) alors prévoir un justificatif. Les amendes : -Pour les citoyens : amendes de 4 000 roubles et de 5.000 roubles si récidive ; saisie du véhicule si le non-respect est fait par un automobiliste. -Pour les fonctionnaires et les entrepreneurs individuels : 30 000 à 40 000 roubles et de 40 000 à 50 000 roubles si récidive.  -Pour les personnes morales : amendes de 200 à 300 000 roubles et de 300 000 à 500 000 roubles si récidive. Non-respect de la quarantaine La quarantaine est un régime prescrit pour les personnes qui : – ont plus de 65 ans , Mais semblent soumises au regime d’amendes de l’auto-isolation.– sont revenues d’autres pays ; – présentent des symptômes d’une infection au coronavirus, mais n’ont été diagnostiqué ; – ont été en contact avec un patient atteint d’une infection au coronavirus– sont autorisées à être traitées à domicile (550 personnes à ce jour à Moscou). Les amendes : -Pour les citoyens : amendes de 15 à 40 000 roubles d’amende, -Pour les fonctionnaires et auto-entrepreneurs : amendes de 50 à 150 000 roubles d’amendes ou l’obligation de cesser toute activité professionnelle durant 90 jours. -Pour les personnes morales : amendes de 200 à 500 000 roubles ou l’obligation de cesser toute activité professionnelle durant 90 jours. Si la violation a porté atteinte au bon fonctionnement des infrastructures, des transports publics, des banques, des installations énergétiques, de l’industrie ou des communications -Pour les citoyens : amendes de 300 à 400 mille roubles ; -Pour les fonctionnaires : amendes de 600 à 900 mille roubles ; -pour les personnes morales : amendes de 5 à 10 millions de roubles ;  Si la violation a porté atteinte à la santé ou entrainé la mort -En cas de contamination de masses des peines de prison jusqu’à 3 ans. -En cas de décès d’une personne, des peines de prison allant jusqu’à 5 ans. -En cas de décès d’au moins deux personnes, des peines de prisons allant jusqu’à 7 ans. En outres les amendes augmentent : -Pour les citoyens : amendes de 50 à 300 000 roubles. -Pour les fonctionnaires et auto-entrepreneurs : amendes de 300 à 500 000 roubles et l’obligation de cesser toute activité professionnelle durant 1 à 3 ans pour les entrepreneurs. -Pour les personnes morales : amendes de 500.000 à 1.000.000 de roubles. Propagation de fausses nouvelles Une loi interdisant la propagation de fausses nouvelles en Russie existe déjà et elle prévoyait des amendes pouvant aller jusqu’à 400.000 roubles pour les personnes physiques 1.500.000 roubles pour les personnes morales. Des amendements supplémentaires ont été votés et permettent de condamner les personnes morales qui « diffusent dans les médias et sur Internet sous le couvert de messages fiables de fausses informations sciemment ayant pour conséquence de porter atteinte à la vie et la sécurité des citoyens, ou de porter atteinte aux mesures prises pour garantir la sécurité de la population et du territoire. -Dans ce cas les amendes pour les personnes morales seront de 1 500 000 à 3 000 000 de roubles. Si la diffusion de fausses informations a entraîné la mort, porté atteinte à la santé ou à la propriété, entrainé une perturbation massive de l’ordre public, la cessation du fonctionnement des infrastructures essentielle, des transports ou des infrastructures sociales, des organismes de crédit, des installations énergétiques ou de l’industrie, dans ce cas l’amende maximale pour les personnes morales s’élèvera à 5 millions de roubles. En cas de récidive, les personnes morales seront passibles d’une amende de 5 000 000 à 10 000 000 de roubles. Si les fausses informations sur le Coronavirus diffusées portent atteinte à la vie et la sécurité des citoyens, ainsi qu’aux mesures pour lutter contre ces circonstances exceptionnelles : -les personnes physiques peuvent être condamnées à des amendes de 300 000 à 700 000 roubles, à des peines de travail obligatoire (jusqu’à 360 heures) et à des peines de privation de liberté jusqu’à un an. -Les personnes morales et les médias à des amendes de 1 500 000 à 3 000 000 de roubles; -Les personnes morales et les médias à des amendes de 3 000 000 à 5 000 000 de roubles et jusqu’à deux ans de prison si ces fausses nouvelles ont entrainé la mort d’une personne, causé des dommages à la santé ou aux biens ou entrainé des émeutes massives. #Atsal #Russeo #Russie #Covid19 #BulletinCovid19 #RusseoAtsal #Situation #Entrepreneursaggueris 

Covid19 : Journal de bord

BulletinCovid19 du jeudi 02/04/2020

771 cas de plus en Russie.585 à Moscou43 dans l’Oblast de Moscou22 à Saint Pétersbourg. Concernant Moscou : 6% des nouveaux cas sont des enfants (un bébé est né avec le Coronavirus)46% : de 18 à 45 ans36% : 45 à 65 ans15% .> 65 ans, dont 6% > 80 ans. Au total en Russie– 3.548 cas– 30 décès– 241 personnes guéries– 536.669 tests ont été effectués 76 régions sur 85 sont touchées par des cas de Coronavirus. 53 régions sont passées au régime d’isolation (confinement à domicile) des citoyens. 3,3 millions de personnes sont en quarantaine. 215.151 personnes sont sous surveillance médicale pour avoir des symptômes. 825.000 russes de l’étranger ont été rapatriés en Russie sur les 3 dernières semaines. 20.000 devraient arriver cette semaine. Sources : RIA Novosti / Оперативный штаб по Коронавирусу. #Atsal #Russie #russeo #Covid19 #BulletinCovid19RusseoAtsal #Entrepreneursaggueris

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BulletinCovid19 du mercredi 01/04/2020

➥ Les 2 premiers cas de Covid19 recensés en Russie datent du 31/01/2020 et le premier cas recensé à Moscou du 01/03/2020 ➥ Le nombre officiel de cas ce 01/04/2020 est de 2.777 en Russie dont 1.880 à Moscou pour 24 morts. Les autorités ont sous observation médicale active 215.151 personnes et ont procédé à 536.669 tests.   ➥ A ce jour les autorités russes ont imposé un auto-confinement jusqu’au 15/04 pour les citoyens de Moscou et région de Moscou quel que soit leur âge. Il n’est permis de sortir que pour raisons médicales, faire les courses pour acheter des produits alimentaires ou médicaux, aller au travail (pour ceux ne pouvant ou devant procéder à du télétravail), sortir ses animaux ou les poubelles.   ➥ Pour s’assurer du bon respect de la quarantaine, les autorités vont attribuer aux moscovites un QR Code unique par déplacement, et les surveiller via des caméras intelligentes (175.000 caméras à reconnaissance faciale à Moscou), via la géolocalisation téléphonique, les factures téléphoniques et les transactions bancaires.   ➥ De lourdes amendes punissent le non-respect de cet auto-confinement et de lourdes sanctions (amendes de plusieurs milliers d’euros et peines de prisons de plusieurs années) sanctionnent le non-respect de la quarantaine (au retour de pays à risques) ainsi que la propagation de fausses nouvelles sur la situation du coronavirus en Russie   ➥ La société russe a fait preuve d’une certaine agilité à se digitaliser, la plupart des services administratifs opèrent désormais à distance, les Journaux Télévisés et un grand nombre d’émissions télévisées se font désormais à distance.   // Français de Russie :   ➥ Depuis le 31 mars 2020, Annulation par Aeroflot de tous ses vols vers la France. ➥ Les étrangers qui séjournent en Russie, quelle que soit la raison de leur séjour, et dépassent la validité de leurs visas vont obtenir des prolongations automatiques de 90 jours.   ➥ Le ministère de l’Intérieur a annoncé recommencer à traiter les demandes d’autorisations d’embauche et l’attribution de permis de travail des travailleurs étrangers résidant en Russie.   // Aides aux entreprises :   (Ces mesures ont été annoncées, elles sont susceptibles d’évoluer lors de leur vote par l’assemblée nationale.   ➥ Le gouvernement russe travaille sur un paquet de mesures qui devraient comprendre :   • Une semaine générale de congés payés supplémentaires cette semaine – du samedi 28 mars jusqu’au dimanche 5 avril – sauf pour les banques, la production alimentaire et les services fondamentaux et administratifs.   • Un prolongement automatique de 6 mois des avantages sociaux / fiscaux en cours sans nouvelle démarches administratives.   • Une accélération de tous les paiements prévus pour les familles avec les enfants (mesures démographiques des grands projets nationaux).   • Une augmentation des indemnités pour les chômeurs (19.500 roubles pour les gens perdant leur travail).   • Des « vacances » de paiements au titre de crédits / prêts hypothécaires pour les particuliers et les entrepreneurs individuels en cas de réduction prouvées de revenus de plus de 30%.   • Des aides publiques aux entreprises pour prévenir les licenciements.   • 6 mois de « vacances » fiscales pour les PME pour l’ensemble des impôts sauf TVA.   • 6 mois de « vacances » sur les charges sociales pour le PME & les crédits courants.   • Réduire de 50% les charges patronales sur les salaires sans délai pour tous les salaires au-dessus du SMIC russe.   • imposer de 15% (au lieu de 2% actuellement) les sorties de capitaux privés vers les paradis fiscaux sous peine de résiliation des accords fiscaux entre la Russie et ces pays.   • n’imposer que les revenus des investissements privés (%) mais non pas les investissements eux-mêmes pour favoriser l’épargne et le placement localement.   // Toujours disponibles les sites infos et suivi :   ➥ Site de l’ambassade de France à Moscou : https://ru.ambafrance.org/-Francais-   ➥ Site de la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Russe (CCIFR) https://www.ccifr.ru/fr/   ➥ La communauté française s’est-elle également organisée par des groupes sur Telegram créés par les élus consulaires (solidarité ou confinement) ou des entrepreneurs français en Russie (Solid’expats ou MoscouMalin). ➥ Les citoyens russes souhaitant tout savoir sur la situation peuvent consulter le site public stopcoronavirus (стопкоронавирус en russe) ou suivre le Thread de Yandex (le Google russe) ici.Les autorités ont également dupliqué ces sources sur la messagerie Telegram (le WhatsApp russe).   ➥ Les autorités russes ont créé un site (NousSommesEnsembles) pour permettre de se porter volontaires et aider des gens isolés, âgés ou dans le besoin.   ➥ Enfin un gigantesque agrégateur d’informations a été mis en place visant à informer, éduquer, conseiller, soutenir les familles en difficulté ou encore proposer des activités onlines et à distance https://ya-doma.ru/   ➥ Lien du jour ?  Tous les concerts de Moscou sont désormais accessibles en ligne ! https://mosconcert.com/live/   #Russeo #Atsal #Russie #Covid19 #BulletinCovid19RusseoAtsal #Situation #Entrepreneursaggueris

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BulletinCovid19 du mercredi 25/03/2020

➥ Les 2 premiers cas de Covid19 recensés en Russie datent du 31/01/2020 et le premier cas recensé à Moscou du 01/03/2020 ➥ Le nombre officiel de cas serait de 658 en Russie dont 410 à Moscou. ➥ A ce jour les autorités russes semblent s’inspirer du modèle des mesures prises à Singapour / Japon / Corée du Sud ; les autorités russes n’appellent qu’à des mesures d’auto isolation volontaires et d’auto isolation obligatoires pour les personnes:> revenant de pays à risques> âgées | vulnérables ➥ Les autorités russes ont assoupli les mesures permettant la prolongation de séjour sur le territoire des étrangers ; les communautés d’affaires françaises et européennes (AEB) s’emploient activement à ce que des mesures soient prises pour permettre le retour des étrangers titulaires de visa VKS. ➥ Les autorités devraient clarifier cette semaine leurs premières propositions d’aides aux entreprises via un site. ➥ Les citoyens russes peuvent consulter le site public stopcoronavirus ou suivre le Thread de Yandex (le Google russe) pour suivre l’actualité. ➥ La communauté française s’est elle également organisée par des groupes sur Telegram. ➥ Le Président Poutine doit s’adresser à la nation à 15h ce jour. Liens: ➥ Liens vers le site de la mairie de Moscou pour aides aux entrepriseshttps://helpmoscow.tilda.ws/ ➥ Lien vers le site Stopcoronavirushttps://xn--80aesfpebagmfblc0a.xn--p1ai/ ➥ Liens vers le Thread yandex https://yandex.ru/news/rubric/koronavirus ➥ Liens vers les groupes Telegram de francais de Russiehttps://t.me/solidexpatmoscouhttps://t.me/joinchat/Ng8eIkoXl8EwsiPozJ9VOg #Russeo #Atsal #Russie #Covid19 #BulletinCovid19RusseoAtsal #Situation #Entrepreneursaggueris

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Journal de bord d’un francais de Russie, entrepreneur en recrutement, en pleine crise du Covid2019 – Jour 4 !

Jour 4 : People first  La crise du Coronavirus est là et bien là. Imprévue, elle a frappé la Chine avant de paralyser les grandes économies occidentales ; La Russie devrait vraisemblablement dans les prochaines semaines traverser quelques turbulences, après avoir vu sa monnaie s’effondrer dans le sillage de l’effondrement des cours du pétrole.  Pour les entreprises françaises qui opèrent sur le marché russe, l’avenir proche semble bien incertain tandis que le confinement oblige à une agilité nouvelle. Les dirigeants d’entreprises, déjà soumis malgré eux a ces nouvelles et brusques réalités économiques, sanitaires et légales, sont désormais contraints de se transformer en chefs d’orchestres responsables et de recréer un lien de confiance et de communication encore et toujours plus fort avec leurs équipes dans cette tempête. Ils doivent se transformer en Chief Empathy Officer et en cette période complexe rassurer, écouter et informer et surtout faire preuve de beaucoup plus de souplesse, résilience et empathie mais aussi e de flexibilité. En clair accentuer la dimension « communauté » ou « tribu » de leurs entreprises et équipes, malgré la distanciation réelle et matérielle des équipes imposée par le Home Office ou encore le confinement …. Paradoxal n’est-il pas ?  L’IT nous a pourtant montré depuis bien longtemps la voie. Le concept de Travail à distance sera sans doute et pour de longues semaines une nouvelle réalité avec laquelle composer.  Cette crise sera l’occasion de créer de nouveaux liens et de nouveaux modes opératoires ! Au milieu de ce flot de mauvaises nouvelles, les entreprises doivent montrent une voie civilisatrice en protégeant et conservant leur plus précieux capital : leur capital humain. 

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Journal de bord d’un francais de Russie, entrepreneur en recrutement, en pleine crise du Covid2019 – Jour 2 !

Jour 2 :Pangolin* et monde du travail / Un peu d’humour 🙂   * Pangolin : petit mammifère qui serait l’un des hôtes amplificateurs du Covid-2019.   Lu sur internet sur le twitter du sourceur français Laurent Alexandre   L’expression de 2020 sera: « quel pangolin » pour définir une personne que tu ne connais pas mais dont l’action a des retombées gigantesque   Par exemple: tu as entendu que le stagiaire a effacé tout le code source de la boite en faisant une mauvaise manip? Quel pangolin   #russie #alexandrestefanesco #atsal #covid2019 #Journaldebord

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ATSAL | RUSSEO vos partenaires face à la crise

La situation liée au COVID-19 nous appelle tous à beaucoup d’humilité. Les entreprises françaises présentes en Russie, tout comme les entreprises françaises qui travaillent avec la Russie de France, font face à des situations inédites. La Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-russe (CCIFR) a mis en place une hotline pour aider les entreprises notamment sur les questions administratives et migratoires : https://lnkd.in/eh4sFCd  Aguerries aux crises locales, les sociétés RUSSEO MANAGEMENT et ATSAL HR Solutions se mobilisent et proposent leur soutien aux entreprises impactées. Nous pouvons vous proposer gracieusement une consultation d’experts (par téléphone ou Skype) pour mieux comprendre votre situation et répondre à vos questions et interrogations sur la situation en Russie, et le cas échéant vous conseiller et accompagner sur vos décisions de crise. Contactez nous par email: [email protected] | [email protected] En outre nous allons publier hebdomadairement un point de situation Russie, en français, afin que les entreprises françaises puissent suivre la situation de la façon la plus transparente et la plus actuelle possible. Alexandre et Sébastien, ATSAL | RUSSEO MANAGEMENT #russeo #atsal #france #russie entrepreneursaguerris  

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Journal de bord d’un francais de Russie, entrepreneur en recrutement, en pleine crise du Covid2019 – Jour 1 !

Jour 1 : Home Office à Moscou ! Et voilà, malgré des nouvelles rassurantes sur la situation globale en Russie, nombreux sont ceux qui estiment que la Russie n’a sans doute qu’une grosse douzaine de jours de retard sur les nations asiatiques et européennes les plus touchées et que par conséquent la crise est devant. Au cours des 10 derniers jours, les autorités russes et moscovites ont pris des mesures de plus en plus drastiques pour inciter les gens à moins sortir et se confiner au maximum. C’est désormais chose faite à Atsal, nous avons déménagé le bureau à la maison ce WE et, à compter d’aujourd’hui, pour une durée indéterminée, nous allons donc travailler en Home Office. Voilà une expérience bien inattendue mais sans doute nécessaire, les recruteurs, en plus de travailler dans des environnements internationaux sont en permanence au contact physique des candidats lors des entretiens. J’ai décidé d’ouvrir ce journal de bord le temps de cette crise sanitaire, nous y parlerons de Russie, de Coronavirus, d’économie et de santé, et bien entendu de recrutement, marché du travail et de comportements candidats ! * Suivez moi sur Linkedin, Facebook, Instagram et Twitter

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50 NUANCES DE RECRUTEMENT

Le 03.03.2020 s’est tenue à la Chambre de Commerce et d’Industrie franco-russe une session conjointe des comités PME-PMI-RH animée par Yann Sotty, co-président du Comité PME-PMI et Directeur Général de Welcome Abroad avec à l’ordre du jour « 50 nuances de recrutement ». Alexandre Stefanesco, fondateur d’ATSAL, ainsi que Fabrice Disdier, Directeur Exécutif chez ACTEON, sont intervenus sur le sujet du recrutement en Russie ou plutôt du Talent Acquisition en portant une analyse approfondie sur les grands changements que rencontre ce secteur à une époque où le digital prend une place de plus en plus grande et croissante engendrant des modifications inévitables dans la façon de recruter un talent, qui lui aussi n’est plus le même qu’il y a 20 ans. Une pyramide des âges qui bouleverse l’équilibre du marché de l’emploi  En premier lieu, les intervenants ont développé sur le sujet de la pyramide des âges en Russie. En effet, celle-ci laisse présager une population de plus en plus vieillissante qui ne saura pas répondre à la demande forte en candidats sachant maîtriser les outils modernes du digital demandés par les sociétés de nos jours. Ce manque de personnes en âge de travailler annonce inévitablement un manque de candidats pour les entreprises. Il va falloir traquer le talent en lui proposant non plus du travail, mais un endroit dans lequel il va s’épanouir, un endroit qui fera écho à ses aspirations personnelles pour exceller au niveau professionnel. Les Millénials sur le marché du travail Car ce talent n’est plus le même qu’avant, il est un Millénial (né entre 1980 et 2000). C’est un candidat ultra connecté, qui va se renseigner sur l’entreprise, sa réputation, savoir si elle est en adéquation avec ses valeurs… Il faut le séduire, lui présenter une entreprise qui donne envie, où il fait bon travailler. On estime qu’en 2025 les Millénials représenteront 75% de la force de travail au niveau mondial. Le Millénial est également volatile et souvent les recruteurs ont à faire à des candidats qui disparaissent du jour au lendemain, il ne regarde plus forcément ses mails c’est pour cela qu’il sera plus efficace de le joindre par les réseaux sociaux comme What’s app ou bien Facebook. Le digital, atout ou menace ? Le digital au service du Talent Acquisition se matérialise par les plateformes de recrutement telles que Head Hunter, un immense vivier très largement utilisé en Russie par les entreprises. En contrepartie, pour que le recruteur tombe sur des profils candidats qui correspondent à l’annonce, l’entreprise doit clairement décrire son besoin en établissant une fiche de poste explicite et claire. Recruter est une expertise qui ne s’invente pas, c’est là que les agences de Talent Acquisition prennent place. Pour comprendre les besoins du client qui cherche à recruter un nouveau collaborateur, il faut que le recruteur comprenne au plus près les besoins de son client. Pour se faire celui-ci doit être formé et avoir un High IQ, en effet il doit avoir une maîtrise du digital, du marketing et de la communication, et bénéficier d’une bonne culture générale. Pour former les bons recruteurs de demain, ATSAL a notamment crée REKRUTOR, une école de formation en Talent Acquision. On estime en Russie que 50% des personnes en poste ne sont pas à un poste qui convient à leurs compétences et capacités, ce chiffre illustre le besoin crucial pour les entreprises à faire appel à des sociétés comme ACTEON ou ATSAL pour trouver le collaborateur qui correspondra aux besoins. Aujourd’hui l’entreprise doit maîtriser avec finesse sa présence sur la toile, elle ne doit pas sous-estimer la menace que peut représenter le digital. Par exemple, il existe des plateformes où les collaborateurs notent leurs entreprises et celles-ci peuvent être victimes de mauvaise réputation. De même, quand une entreprise se sépare d’un collaborateur il ne faut pas oublier que cette personne va parler de son expérience et peut avoir une influence plus ou moins grande sur la réputation de l’entreprise. Les attentes face aux réalités Enfin les intervenants ont développé sur le fait que face à vivier de candidats qui tend à se réduire en termes de candidats qualifiés, les entreprises doivent garder à l’esprit que le candidat rêvé n’existe pas. Les entreprises doivent embaucher les candidats qu’ils peuvent embaucher et non ceux qu’ils ne peuvent pas se permettre. Garder un pool de candidats potentiels est un choix stratégique et faire appel à des entreprises de Talent Acquisition compétentes permet d’optimiser le recrutement d’une nouvelle personne dans l’entreprise. Pour terminer, les participants à l’événement ont posé leurs questions aux intervenants et échangé leurs points de vue. Vous pouvez vous abonner à la lettre d’information du Comité et aux invitations aux réunions en envoyant une demande à [email protected].

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2020: changements législatifs en Russie !

– Le livret de travail devient électronique ; tout employé peut demander a ce que son livret devienne électronique et recupérer ainsi leur livret en version papier. Le transfert des données n’est pas obligatoire mais a partir de l’année prochaine les employeurs sont tenus de formuler une déclaration mensuelle au fonds de pension sur tous les sujets RH (embauche, changement de position, démission, renvoi …) pour que le fonds de pension mette les données à jour afin de dupliquer les données pour la version électronique.A partir du 01/01/2021 le livret de travail sera émis uniquement sous forme électronique. – Les licenciements d’employés doivent à compter du 01/02/2020 s’accompagner d’un formulaire СТД-Р que l’employeur doiit fournir et qui est une sorte d’analogue du carnet de travail. – Vaccins pour les étrangers : conformément à l’arrêté n°2 du 06.03.2019 du service sanitaire russe « Sur l’immunisation contre la rougeole sur le territoire de la Fédération de Russie », les employeurs doivent assurer la vaccination contre la rougeole des salariés étrangers qui n’ont pas eu la rougeole et qui n’ont été vaccinés contre la rougeole ou qui n’ont pas d’informations concernant la vaccination contre la rougeole. Cela s’applique à tous les étrangers quels que soit leur statut. – Le salaire minimum augmente de 850 roubles et passe à 13.130 roubles. – Les paiements, prestations et indemnités ! perçus par les vétérans, les personnes handicapés, les citoyens avec enfants ainsi que l’assurance sociale obligatoire contre les accidents du travail et les maladies professionnelles sont indexés de 3% à compter du 01/02/2020. – L’embauche de comdamnés à des peines de travaux d’intérêt général est devenu légal. – Le statut d’auto-employé (самозанятые), créé en 2019, s’etend desormais à 23 régions ; ce régime fiscal permet de mener des activités professionelles complémentaires en ne payant que 4% d’impôts de particuliers à particuliers et 6% de particuliers à entreprises. La limite de revenus est de 2,4 millions de roubles sur une année calendaire. La déclaration de revenus et le paiement de l’impôt sont volontaires. Tout se fait en ligne via une application sur smartphone. – les cotisations sociales pour les IP (entrepreneurs individuels) augmentent ! Un entrepreneur individuel devra désormais payer 32 448 roubles au fonds de pension et 8 426 roubles à la Caisse d’assurance médicale obligatoire. – L’impot sur le revenu de personnes physiques diminue ! Le 12/03/2020 l’impôt sur le revenu des non résidents devrait passer de 30% a 13% ; en outre le critère de résidence passe de 183 à 90 jours. – Age de la retraite ! La reforme de la retraite rentre en vigueur ; Pour les hommes, l’âge de la retraite passe à 65 ans contre 60 ans aujourd’hui ; Pour les femmes, l’âge de la retraite passe à 60 ans contre 55 ans aujourd’hui. – Montant de la retraite ! Les retraites seront indexées pour passer de 11.151 roubles en 2019 a 18 290 roubles en 2020 soit un ajustement fédéral sur le niveau des retraites moyennes à Moscou qui sont de 19.500 roubles en 2019. – Amnistie fiscale ! Le 29/02/2020 marque la fin de la troisième étape de l’amnistie capitale. Les citoyens qui ont déclaré volontairement leurs biens, avoirs, comptes étrangers et sociétés étrangères contrôlées au cours de cette période sont exemptés de toute responsabilité fiscale, administrative et pénale (avec certaines limites) pour les violations des lois fiscales et monétaires. Ils doivent  par contre transférer les fonds vers la Russie et de réenregistrer les sociétés étrangères dans les régions administratives spéciales des territoires de la région de Kaliningrad et du territoire Primorsky. La première étape de l’amnistie capitale a eu lieu en 2015-2016, la deuxième – de mars 2018 à février 2019. Selon le chef du ministère des Finances de RF, Anton Siluanov, environ 19 000 déclarations ont été déposées cette fois, et le montant des biens déclarés s’élevait à environ 35 milliards d’euros. – La loi sur les agents étrangers entre en vigueur et les personnes physiques ou morales ne la respectant pas sont passibles d’amendes allant de 10 000 roubles pour les personnes physiques si ce sont des citoyens, 50 000 roubles pour les personnes physiques avec des positions a responsabilite et 500 000 roubles pour les personnes morales. En cas de récidive, les amendes sont respectivement de 100 000, 200 000 et 5 millions de roubles et peuvent s’accompagner de peines d’emprisonnement de 15 jours. – Attention aux fausses nouvelles ! Il est désormais interdit de propager des nouvelles qui contiennent de fausses informations, entraînent la mort, causent des lésions corporelles à la propriété ou une violation massive de l’ordre public et de la sécurité publique entrainenent des amendes. – Visas ! A partirdu 02/02/2020 le parlement européen et le conseil de l’Europe vont faciliter l’obtention de visas touristiques longue durée pour les citoyens russes ayant un bon dossier de visas.La Russie quand à elle reflechit à rendre possible l’obtention, par les ressortissants d’autres nations, d’un visa touristique d’une durée de six mois. – Le prix de l’alcool fort va augmenter ! Pour toutes les boissons avec un niveau d’alcool > 28 degrés. –  Le marquage des produits ! Les médicaments doivent désormais etre marqués de facon reglementaire, tout comme les produits de tabac, les chaussures, les pneux, parfums, cameras et certains vetements. A compter de 2024 tous les produits en vente en Russie devront être marqués. – Accès aux soins intensifs ! Désormais, les proches de la famille pourront rendre visite à leurs proches en soins intensifs, sans que que cela ne soit plus à la discrétion du médecin-chef. – Alourdissement des condamnations pour conduite en etat d’ébriété ! Dans le cas de conduite en état d’ivresse : 30 000 roubles d’amende et 2 ans de privation de permis ; En cas de récidive le risque de comndamnation a perpetuite et 300 000 roubles d’amendeDans le cas d’un accident commis sous effet de l’alcool : 5 ans de prison ;  en cas de déces causé par l’accident : 12 ans de prison et 15 ans de prison si plus de deux morts. – Conduire sans plaques, même avec une voiture neuve, est désormais interdit et passible de 3 mois de suspension de permis. – Transport ! A partir du

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Comment recruter à Moscou avec un chômage à 1%?

Le quotidien Izvestia a publié ce 27/11/2019 dernier un article annonçant que le nombre d’emplois disponibles en Russie venait de battre un record historique atteignant 1,1 millions au sein des PME, ETI et grands groupes, et 1,7 millions si l’on prend en compte les besoins des TPE et des entrepreneurs individuels (!). Le plus grand nombre d’emplois disponibles est enregistré dans la capitale Moscou (170 000 emplois disponibles soit 10% du total), dans la région de Moscou (79 000 emplois disponibles) et a Saint-Pétersbourg (69 000 emplois disponibles) soit dans ces 3 secteurs 20% du total des offres disponibles. Comme indicateur, le site HH, le principal job-board du pays voit un nombre record d’offres d’emplois publiées. A titre d’indicateur : A la fin 2016 il y avait 334.000 offres d’emplois publiées sur HH A la fin 2017 il y avait 398.000 offres d’emplois publiées sur HH A la fin 2018 il y avait 559.000 offres d’emplois publiées sur HH A la fin 2019 (ce 29/11) il y a 598.616 offres d’emplois publiées sur HH   Les plus forts manques de personnel se font sentir dans le Retail, l’industie , l’agriculture, la construction et l’entretien des bâtiments. Le fort décalage entre les besoins, les compétences et leur territorialité rend l’acquisition de personnel de plus en plus longue, accentué par la faible mobilité des employés russes. Le nombre de positions disponibles augmente alors que le chômage officiel lui diminue, atteignant 4,6% et entre 1 et 2% dans les grands centres urbains. Cette hausse du nombre de positions disponibles est du également a la situation démographique, notamment l’absence de naissances de la période 1991 – 2005 qui se fait sentir par un manque d’entrants sur le marché du travail. Et demain dans tout ça? Cette situation ne devrait que s’aggraver dans les 15 ans qui viennent. Sur la période 2020 – 2035, à titre indicatif, le nombre d’actifs devrait passer de 75 à 71 million, tandis que le nombre de trentenaires va lui s’effondrer, passant de 2,5 millions en 2015 à 1,6 millions en 2035 soit une baisse de 35%. Le nombre de jeunes de 14 à 30 ans lui, va également diminuer, passant de 31,7 millions en 2015 à 25,6 millions en 2025, soit une baisse de 30%. Sans aucun doute, de par le trop grand nombre de positions disponibles,les salaires en Russie vont brutalement augmenter à très court ou moyen terme terme. Mais alors que faire ? Il n’y a pas une solutions miracles mais de nombreux conseils pratiques et possible à mettre en place meme pour les petites entreprises dans la vidéo ci dessous !  

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Interview pour « Nouveaux horizons » ~ Conjoncture et marché de l’emploi en Russie

Nouveaux Horizons : Alexandre bonjour, pourriez-vous vous présenter et présenter votre entreprise Atsal ? Bonjour, je réside en Russie depuis 2008 et en 2012 j’ai fondé Atsal, une entreprise de conseil en ressources humaines et recrutement qui conseille, accompagne et aide les entreprises, principalement étrangères dans leurs problématiques d’acquisition de personnel et la constitution d’equipes performantes. Nous intervenons avec nos clients sur la partie conseil et stratégie, nous bâtissons avec eux des méthodes de recherche adaptées et surtout nous les réalisons avec succès via des méthodes de recrutements modernes et adaptées au marché local, qui a ses fortes particularités.  Nous faisons majoritairement du Recrutement, mais aussi du Sourcing; parfois, selon les demandes de nos clients et les profils, de la chasse et nous avons développé des prestations uniques « sur mesure » d’accompagnement en recrutement. Nous travaillons sur du Middle / Top management, ainsi que sur des profils techniques et avons l’habitude des projets de recrutement complexes. Nous sommes également membres du réseau international d’executive Search et de recrutement TALENTOR, qui opère dans 30 pays.

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Marché de l’emploi en Russie en 2019 !

Malgré le contexte international et les sanctions le taux de chômage en Russie est plus faible que jamais, puisqu’il est officiellement de 4,8% en ce mois de janvier 2019. C’est un taux très faible historiquement en Russie. Le taux de chômage officiel après la crise de 1998 et au début de l’ère Poutine était d’autour de 20%, ce qui était élevé et les 19 ans qui ont suivi ont vu ce taux progressivement diminue pour atteindre moins de 5% aujourd’hui. Bien sur la crise de 2008 a vu le chômage monter a plus de 8% mais depuis 2012 ce taux de chômage est stable a 5,5% et aujourd’hui il continue de diminuer pour de nombreuses raisons. Est-ce que le chômage est bas partout en Russie ? Non, bien entendu de grandes disproportions géo-territoriales existent. La période 1990-2019 au cours de laquelle s’est formée l’économie moderne russe a initie des tendances. Par exemple la population russe s’urbanise de plus en plus, surtout les jeunes puisque le taux d’urbanisation général est passe de 72 à 75%. Au sein de cette urbanisation de la Russie il faut différencier Moscou qui a entre 12 et 14 millions d’habitants soit 10% de la population du pays mais 25% du Pib du pays et Saint Petersbourg qui avec 5,2 millions d’habitants est la seconde ville du pays et le principal port avec 25% du trafic marchand du pays et qui représente 12% du PIB du pays. Donc Moscou et Saint Pétersbourg c’est 15% de la population du pays mais 35% du PIB du pays. Ensuite l’économie se concentre sur 13 autres villes ayant plus d’un million d’habitants et 20 villes qui ont entre 500 000 et un million d’habitants. La tendance lourde c’est le renforcement des villes millionnaires et bien sur un flux de population croissant sur Moscou et Saint Pétersbourg. Ces villes sont quasiment toutes situes dans la moitie ouest du pays, a l’ouest de Novossibirsk la capitale de Sibérie, hormis Vladivostok, Tioumen, Krasnoïarsk et Irkoutsk. La Russie dite occidentale ou européennes, soit à l’ouest des montagnes Oural, concentre à elle seule 75% de la population.

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La Russie gagne la guerre de sanctions ? (The National Interest)

Les sanctions étaient censées punir l’élite moscovite, mais elles ont au contraire stimulé le développement économique et le patriotisme. Le débat actuel sur les sanctions contre la Russie porte sur leurs cibles et leur portée. Punissons-nous les gens dont nous voulons changer le comportement ? Infligeons-nous des souffrances aux bonnes personnes, aux responsables du chaos en Ukraine et en Crimée, des attaques contre Sergei Skripal et autres, de l’ingérence dans les élections occidentales ? Pouvons-nous nuire aux élites russes suffisamment pour faire bouger Poutine ? En avons-nous fait assez ? Mais dans au moins un secteur les sanctions sont un cas d’école de conséquences imprévues : grâce aux sanctions, les agriculteurs russes sont on ne peut plus prospères. Les contre-sanctions ciblant les importations de produits alimentaires occidentaux – entrées en vigueur quelques jours seulement après les sanctions occidentales à l’été 2014 – ont d’abord grandement perturbés les consommateurs russes attachés aux délicieux fromages européens et aux plats préparés. Mais leur palais s’est rapidement ajusté, et la nécessité de pallier à la privation des produits importés a propulsé la Russie, en 2016, au premier rang des exportateurs de blé au monde. La part étasunienne du marché mondial de l’agroalimentaire s’étiole à cause des tarifs douaniers de l’ère Trump et des guerres commerciales, et la Russie s’emploie activement et énergiquement à combler le vide. Les sanctions Début 2014, suite à l’annexion illégale de la Crimée par la Russie et à sa participation aux soulèvements séparatistes de l’est de l’Ukraine, les États-Unis, l’Union européenne et plusieurs autres pays occidentaux lui ont imposé des sanctions. En 2014, les mesures ont d’abord été diplomatiques (réduction des réunions et des pourparlers prévus) puis on est passé à des restrictions visant certaines personnes et organisations (refus de visas et gel des avoirs), et enfin, en juillet et septembre, à des restrictions visant les secteurs financier, militaire et énergétique de la Russie. Ces dernières sanctions restreignent l’accès de la Russie aux marchés des capitaux et aux prêts à faible taux d’intérêt, imposent un embargo sur les armes et interdisent l’exportation de biens à double usage à des clients militaires, ainsi que l’exportation de technologies extractives novatrices (et une autorisation spéciale est requise pour toute autre exportation liée à l’énergie). Depuis 2014, ces sanctions sont maintenues et renforcées, tout en restant dans les mêmes domaines. En août 2014, la Russie a pris des contre-sanctions interdisant l’importation de certaines denrées alimentaires des États-Unis et de l’UE, comme le bœuf, la volaille, le poisson et les fruits de mer, les fruits et légumes, les noix, le lait et les produits laitiers, le fromage et une vaste gamme d’aliments transformés et préparés. L’interdiction était considérable et couvrait à la fois des produits de base et des articles de luxe. Elle concernait de nombreux produits alimentaires importés dont la Russie était très dépendante, et il était impossible de compenser ces pénuries en important des produits d’autres pays du fait de la vaste étendue du territoire de la Russie (et de la variété de ses régions). L’impact Les sanctions ont eu trois effets immédiats sur la Russie : une volatilité accrue des marchés des changes, ce qui a entraîné une forte dépréciation du rouble et partant des pressions inflationnistes ; un accès restreint aux marchés financiers ; un effondrement de la consommation et des investissements. Les importations ont chuté au troisième trimestre de 2014. La chute brutale des cours mondiaux du pétrole au quatrième trimestre de 2014 a probablement eu des effets encore plus profonds sur l’économie russe que les sanctions et les contre-sanctions. Fin 2014 et début 2015, les prix du pétrole ont tellement chuté (de 100 dollars le baril au deuxième trimestre 2014 à moins de 60 dollars à la fin de 2014, et encore moins au second semestre 2015) que les recettes d’exportation de la Russie ont diminué d’un tiers. Et les sanctions financières interdisaient à la Russie d’atténuer la chute du prix du pétrole en empruntant de l’argent. D’emblée, les contre-sanctions ont eu un impact négatif annuel de 9,5 milliards de dollars en produits alimentaires, soit presque le dixième de la consommation alimentaire totale de la Russie et le quart des importations alimentaires. Avant les contre-sanctions, la production nationale couvrait moins de 40 % de la consommation russe de fruits, 80 % du lait et des produits laitiers et 90 % des légumes ; la Russie était déjà un exportateur net de céréales, pommes de terre et plantes oléagineuses. Les contre-sanctions ont supprimé 60 % des importations de viande et de poisson, et la moitié des importations de produits laitiers, de fruits et de légumes. Au total, la part des importations dans la consommation alimentaire totale s’est effondrée, passant de plus d’un tiers en 2014 à un peu plus de 20 % au deuxième trimestre de 2017. Les prix ont tout de suite augmenté. En février 2015, l’inflation alimentaire (en glissement annuel) dépassait 23 %. Les ménages ont modifié leurs habitudes d’achat et leurs habitudes alimentaires, passant d’aliments plus chers, autrefois importés (fruits, lait/lait, bœuf), à des produits moins chers, d’origine nationale (pommes de terre, pain, poulet), et ont adopté des stratégies ’d’achats astucieux’ en s’intéressant davantage au rapport qualité-prix (notamment en se détournant des marques de prestige au profit des marques de distributeurs fiables). En peu de temps, la consommation s’est ajustée et redressée. En 2018, la hausse des prix des denrées alimentaires était nettement inférieure à l’inflation globale. Certains produits alimentaires de l’UE, interdits par les contre-sanctions, ont été réexportés en Russie par d’autres pays. Au dernier trimestre de 2014, par exemple, les exportations de produits laitiers de l’UE vers la Biélorussie ont décuplé par rapport à l’année précédente, et les exportations de fruits et de poisson ont doublé, ce qui ne correspond bien sûr pas à une augmentation de la consommation intérieure biélorusse. Bien qu’elles ne représentent pas un pourcentage important du commerce alimentaire global de la Russie, ces importations secondaires ont exacerbé les tensions commerciales entre la Russie et la Biélorussie, et provoqué le rétablissement des contrôles douaniers entre les deux pays en décembre 2014, ainsi que la menace de restrictions aux importations de produits laitiers du Biélorussie dont la dernière

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Morbier, Raclette, Sérac. Comment démarrer une petite entreprise de production de fromage en Russie avec du savoir faire francais ?

Un success story d’ATSAL 🙂 (…)Après des vacances en Europe, ma femme et moi avons réfléchi à la façon d’emballer la quantité de fromage que nous avons achetée dans une valise. Une fois de plus, nous n’avons pas réussi à surmonter la pensée d’un Soviétique personne – je voulais tout prendre et plus. Seul un avantage significatif et les douanes russes nous ont arrêtés dans cette affaire », se souvient l’entrepreneur. « À un moment donné, j’ai pensé, pourquoi ne pas apporter la technologie et créer une production de fromage en Russie en utilisant des technologies françaises, suisses ou italiennes ? J’ai commencé à étudier activement cette question, à visiter des fromageries européennes et à me familiariser avec leurs traditions séculaires. , ce qui n’a fait qu’accroître l’intérêt des consommateurs pour les produits russes », note l’entrepreneur russe, initiateur du projet NikolaiSobkin. L’analyse de marché réalisée a montré que les fromages à pâte mi-dure sont plus demandés dans le pays. Le type de fromage a donc été déterminé et le choix s’est porté sur des recettes françaises et suisses. Nikolai a compris qu’il était impossible d’atteindre le goût et la qualité européens sans un technologue compétent. La recherche d’un tel employé l’a conduit dans une agence de recrutement internationale, où l’entrepreneur a choisi un Français et fromager de la troisième génération, parmi plusieurs dizaines de candidats.(…)Ainsi, en 2019, la fromagerie Fromage & Amour est apparue dans la région de Moscou, ce qui signifie « Fromage et Amour » en français. Source

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L’embauche de stagiaires en Russie, mythes et réalités

Nombre d’entreprises françaises en Russie souhaitent embaucher des stagiaires. Contrairement aux idées recus, le stagiaire est un employé a part entière et sa présence physique dans l’entreprise en vue de l’exercice d’une tache professionelle est très règlementée. Dans la législation du travail russe (ТКРФ), il n’existe pas de notion de « stagiaire ». Le stagiaire est donc dans son statut régi par le droit du travail russe comme tout autre employé. Il est un employé comme les autres et a donc tous les devoirs et droits d’un employé (article 21 du code du travail russe) notamment : avoir un lieu de travail qui réponde aux exigences de la protection et de la sécurité du travail, au paiement intégral et en temps voulu du salaire et au respect des lois du droit du travail. Le stagiaire est payé comme les autres employés, par virement bancaire sur son compte en banque deux fois par mois. Le stagiaire ne peut pas ne pas être payé car le code du travail russe consacre l’idée que tout travail pour une entreprise doit être rémunéré. Le stagiaire ne peut par conséquent – Ne pas être payé – Être payé moins que le salaire minimal légal obligatoire (МРОТ). En outre si le stagiaire étudie en parallèle de ses études dans un établissement d’enseignement supérieur, il a droit à des garanties et à une indemnisation complémentaire pour les employés qui combinent travail et études supérieures (article 173 du Code du travail de la Fédération de Russie). Cela signifie que l’entreprise est dans l’obligation de signer avec le stagiaire un contrat de travail comme avec les autres employés. Si l’entreprise lui a fait signer un contrat de stage ou une quelconque convention de stage mais pas de contrat de travail, elle se met en situation d’avoir enfreint la loi en pratiquant du travail dissimulé. L’infraction a cette obligation légale est prévue par l‘article 5.27 du Code des infractions administratives (КоАП РФ) sous la forme d’une amende pour a personne morale (l’entreprise) pouvant aller de 50 à 100.000 roubles et de 5 à 10.000 roubles d’amendes pour la personne physique qu’est le directeur général ou aux administrateurs.  En cas de récidive, les montants des amendes doublent. IL est possible de contracter avec le stagiaire des CDD ou des CDI, en respectant pour les CDD les clauses prévues à l’article 59 du code du droit du travail : – Si le travail du stagiaire s’apparente à une mission temporaire (jusqu’à 2 mois) avec une tache prédéterminée. – Si le stage est en lien direct avec un cursus d’études et dans ce cas le contrat de travail doit définir la tâche à remplir et les résultats à atteindre. – L’entreprise est de petite taille : moins de 35 personnes et moins de 20 personnes pour le commerce de vente aux détails. – Le stagiaire étude à temps plein (по очной форме обучения). Pour embaucher le stagiaire si c’est son premier emploi l’employeur doit lui donner un livret de travail et le remplir et par exemple inscrire sur le contrat de travail que « le travail sera directement lié une pratique professionnelle sous forme d’un stage » (« Работа непосредственно связана с практикой в форме стажировки ») vous permettant ainsi d’embaucher le stagiaire comme un employé en CDD.  Attention, pour les contrats de stage de plus de deux mois il faut instaurer une commission pour évaluer et juger que le stagiaire ne remplit pas ses obligations et doit être licencié. Cette procédure est complexe et demande un accompagnement juridique. Également, il est interdit d’imposer une période d’essai des stagiaires diplômés depuis moins de 12 mois d’un diplôme d’éducation supérieure ou intermédiaire et postulent à un emploi dans le secteur professionnel de leur diplôme. * L’entreprise a le droit d’embaucher des stagiaires mineurs. Ils ne sont autorisés à travailler qu’après avoir passe un examen médical obligatoire (article 266 du Code du travail de la Fédération de Russie) et cette inspection médicale doit avoir lieu annuellement, elle est payée par l’entreprise et ce jusqu’à ce que le stagiaire ai 16 ans révolu. Si le stagiaire a moins de 14 ans il faut le consentement écrit d’au moins un des parents, que le travail ai lieu durant le temps libre du mineur et que le travail ne soit pas éprouvant. Également les mineurs de moins de 14 ans ne peuvent exercer plus de 24 heures par semaine et les stagiaires de 16 à 18 ans pas plus de 35 heures par semaine. En cas de collaboration avec un stagiaire à distance il est préférable d’utiliser un contrat de prestation de service et non un contrat de travail classique car il ne peut théoriquement y avoir de bon respect d’un contrat de travail classique (horaires internes, lieu de travail du bureau …) mais en tous les cas un tel contrat ne peut non plus être gratuit et implique une rémunération. Si vous souhaitez prendre un stagiaire à distance, c’est le cas lorsque vous pouvez conclure un contrat t de prestation de service (ГРХ ou гражданско-правового характер) et non un contrat de travail classique, car il peut ne pas y avoir de signe de contrat de travail tel que la soumission à l’horaire de travail interne, au lieu de travail du bureau, etc. Cependant, un tel contrat ne peut pas non plus être gratuit. En effet il est impératif de comprendre que la relation entre une entreprise et le stagiaire constitue une transaction conforme aux normes du Code civil de la Fédération de Russie qui interdit les transactions gratuites entre une personne physique et une personne morale, lorsqu’une personne morale bénéficie via la personne morale d’une forme de travail ou de services rendus. Source https://hh.ru/article/23885

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Travail en Russie ~ Erreurs a eviter

En quoi les Russes sont-ils différents au travail? Quelles sont les règles à respecter et les erreurs à ne pas commettre au bureau avec les Russes? Quelques réfléxions avec Diana Saifullina en vidéo avec un petit bêtisier à la fin 🙂 #russie #russiedaujourdhui #Atsal #workinrussia #apprendrelerusse#travaillerenrussie

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Atsal: la chaîne dédiée à la Russie d’aujourd’hui

Nous sommes heureux de vous présenter notre chaîne dédiée à la Russie d’aujourd’hui. Nous y parlerons d’économie, de sociologie, de démographie, de géographie et bien évidemment de ressources humaines et recrutement, de candidats et du marché du travail russe en général. Notre objectif est de vous donner des clefs de compréhension de l’écosystème russe et ainsi vous permettre de mieux comprendre la réalité de la Russie d’aujourd’hui N’hésitez pas a vous abonner à notre chaine et nous demander si vous avez des thématiques que vous souhaiteriez nour voir aborder ! A très bientôt sur la chaine Atsal consacrée à la Russie d’aujourd’hui.

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Atsal rejoint Talentor International

C’est une grande et bonne nouvelle! Après 6 ans d’existence et 6 ans de croissance continue, ATSAL a franchi une nouvelle étape de son développement. Nous sommes heureux d’annoncer notre partenariat avec le réseau TALENTOR. TALENTOR est un réseau international d’executive Search et de recrutement qui opère dans 28 pays et 4 continents et comprend aujourd’hui autour de 175 consultants. Pour ATSAL ce partenariat est important car rejoindre un réseau international et innovant comme TALENTOR va nous permettre de consolider notre expertise locale tout en bénéficiant d’une expertise additionnelle et internationale de haut niveau. ATSAL reste et restera ATSAL, soit une entité indépendante mais nous avons choisi de faire alliance avec des gens avec qui nous partageons une même vision et une même volonté de créer une nouvelle génération de recruteurs, chasseurs de têtes et consultants RH. La combinaison et l’apport des dimensions internationales et locales avec une très forte expertise métier vont transformer ATSAL en un partenaire plus puissant, efficace et fiable. Talentor met en outre particulièrement l’accent sur la transparence et l’intégrité, ce qui en fait un partenaire idéal pour nous – et aussi pour nos clients et nos candidats. Alexandre Stefanesco, Fondateur d’ATSAL.

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Les startups françaises à la conquête de la Russie

Ils sont une dizaine, onze exactement, de tous les âges et de tous les genres, tous des startuppeurs dans les domaines les plus différents qui soient : les logiciels professionnels, la robotique, le big data, l’écologie, la culture… et tous sont présents en Russie dans le cadre du French Tech Tour, un programme d’immersion en Russie pour des start-ups françaises triées sur le volet par un jury franco-russe. Durant une semaine, les entrepreneurs vont rencontrer en Russie des partenaires et clients potentiels, découvrir le marché russe et décider, à terme, de s’y implanter ou non. Un réseau stratégique Lundi 28 mai, leur premier jour s’achevait par une conférence à la Maison des Entrepreneurs Français (MEF) avec des présentations par les résidents de la MEF Thierry Cellerin, Alexandre Stefanesco, et par son fondateur Yannick Tranchier des différentes spécificités du marché russe, et en particulier, de ses nombreux avantages : la fluidité du marché du travail, le niveau relativement bas des salaires et charges, le taux réduit de l’impôt sur le revenu (la Russie pratique une flat tax de 13%) la stabilité macroéconomique, la grande accessibilité des décideurs, la qualité et le prix très bas de l’accès à internet. L’audience est réceptive et s’étonne beaucoup des spécificités locales évoquées durant la conférence : la tendance des Russes à ne pas épargner, l’impossibilité de manager une équipe « à l’occidentale », la prévalence du « cash on delivery » (paiement à la livraison) dans le secteur du commerce en ligne, qui rend difficile pour tous les acteurs du secteur d’atteindre la rentabilité, mais aussi la francophilie des consommateurs russes, les facilités de création d’entreprise, l’impôt sur le revenu prélevé à la source, la pénurie démographique de main-d’œuvre qualifiée, les taux de crédit très élevés (entre 20 et 30%)…

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Les stratégies RH, enjeu essentiel pour les entreprises étrangères en Russie

Alors que le printemps russe semble enfin bien installé sur Moscou et la majorité du pays, les pronostics économiques semblent permettre d’être plus optimistes qu’il y a quelques mois. Certes le rouble a baissé suite aux dernières sanctions américaines contre la Russie pour se déprécier de 1 euro pour 70 roubles à un euro pour 78 roubles mi-avril 2018 avant de se renforcer ce mois de mai 2018 à 1 euro pour 74 roubles. Sans nouvelles sanctions américaines, il semble peu probable que cette dynamique de renforcement du rouble ne continue pas. D’autant plus que ces fluctuations de la monnaie russe se couplent avec une hausse assez inattendue du prix du baril, passé au cours de la même période de 65 à 77 dollars. Conséquence de cette double évolution, les autorités russes ont vu leurs réserves de change, qui étaient tombées à 350 milliards de dollars mi 2015 au cœur de la crise en Ukraine, remontées à 463 milliards de dollars actuellement soit une hausse de 30%. Cette bonne gestion de trésorerie confère un véritable levier aux autorités russes pour mettre en place leur gigantesque plan d’investissement prévu au cours de ce quatrième mandat Poutine dans les infrastructures, la sante et l’éducation. Pour les entreprises françaises et étrangères présentes en Russie, cette nouvelle situation économique est créatrice de nouvelles opportunités historiques. La visite du président francais au SPIEF à la fin du mois de mai pourrait permettre d’apporter un peu de sérénité quant à la relation franco-russe., malmenée par les aventures françaises en Syrie et l’alignement systématique de la France sur les vagues de sanctions imposées par Washington et Bruxelles. On peut également espérer un effet positif suite à la coupe du monde de football qui se déroulera cet été 2018 et devrait sérieusement contribuer à améliorer l’image de la Russie chez les dizaines de milliers de supporters et touristes des pays du monde entier dont la grande majorité visitera la Russie pour la première fois. Pour les entreprises françaises et étrangères présentes en Russie, le retour de la croissance (1,5% en 2017, 1,8% de prévisionnel sur 2018) fera également apparaitre de nouveaux défis. Parmi eux par exemple la baisse du chômage déjà très bas (4,8%), une pénurie de spécialistes qui devrait s’accentuer au cours de la prochaine decennie pour des raisons démographiques, d’inévitables hausses de salaires sur les nombreux profils en tension ou encore des problématiques de loyauté et de stabilité d’équipes … Plus que jamais les stratégies d’acquisition, de sélection et de rétention de capital humain vont s’avérer cruciales alors même que la digitalisation frappe de plein fouet le monde des Ressources Humaines., que ce soit pour les entreprises déjà implantées sur le marché russe, ou celles qui envisagent de franchir le pas. Des stratégies RH complexes, sur mesures et destinées à permettre aux entreprises de se développer comme elles le veulent et non simplement comme elles le peuvent. (édito pour la lettre de l’UFE Russie du 14/05/2018)

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Marché de l’emploi en Russie, quelles sont les tendances pour ce début 2018 ?

Le job-board HH, la principale base de CVs d’Eurasie et la troisième au monde, a publié ses statistiques sur le marché de l’emploi en Russie. La principale tendance que nous pouvons observer avec certitude est que les salaires devraient augmenter de 2 à 3% sur l’année 2018 tous secteurs confondus suivant en cela la tendance initiée en 2017. 30% des entreprises russes et 60% des entreprises étrangères envisagent en effet des hausses de salaires pour 2018, en décembre et janvier pour les entreprises russes et en janvier et avril pour les entreprises étrangères. 37% des entreprises russes et 50% des entreprises étrangères envisagent des croissances de leurs équipes et donc d’embaucher tandis que 58% des entreprises russes et 44% des entreprises étrangères n’envisagent pas de de croissance de personnel pour 2018. En 2017 les principales hausses de salaires ont concerné notamment les positions liées au développement stratégique, l’optimisation des business process ou encore les positions de développement de logiciels ou d’applications. Les secteurs avec la plus forte croissance salariale ont été en 2017 les suivants : – Biens de grande consommation (Equipement domestique et FMCG) (+8%) – l’IT et le digital (+7%) – Les secteurs marketing, medias, PR (+6%) – L’industrie alimentaire (+5%) – Le retail (+5%) Les secteurs avec la moins forte croissance salariale ont été en 2017 les suivants : – Secteur automobile (0%). – La construction et l’exploitation immobilière (-1%). – Le secteur Telco (-1%) – Les services à la personne (-2%). – Curieusement le domaine pharmaceutique (-2%). Les revenus diffèrent par villes et bien sur les salaires moyens les plus élevés sont à Moscou et dans les villes pétrolières (Tioumen…). Cette année 2017, Vladivostok a rattrapé Saint Pétersbourg dans le classement des villes de Russie ou les revenus (et non les salaires) moyens sont les plus élevées. Moscou : 82.980 roubles Saint Pétersbourg : 55 346 roubles (33,3% de moins que Moscou). Vladivostok : 55 000 roubles (33,7% de moins que Moscou). Novossibirsk : 46 527 roubles (43,9% de moins que Moscou). Ekaterinbourg : 42 059 roubles (49,3% de moins que Moscou). Perm : 40 333 roubles (51,4% de moins que Moscou). Rostov sur le don : 39 988 roubles (51,8% de moins que Moscou). Krasnoïarsk : 39 104 roubles (52,9% de moins que Moscou). Samara : 38 047 roubles (54,7% de moins que Moscou). Tcheliabinsk : 38 008 roubles 54,2% de moins que Moscou). Krasnodar : 37 065 roubles (54,7% de moins que Moscou). Nijni-Novgorod : 35 505 (57,2% de moins que Moscou). Kazan : 34 872 roubles (58% de moins que Moscou). Voronej : 34 012 roubles (59% de moins que Moscou). Omsk : 31 862 roubles (61,6% de moins que Moscou). Oufa : 31 473 roubles (362,1% de moins que Moscou). Volgograd : 28 496 roubles (65,7% de moins que Moscou). La reprise économique se traduit aussi par le nombre de positions ouvertes par les entreprises. Si le premier trimestre avait vu 797.001 positions ouvertes sur HH, elles étaient 1.119.654 a la fin de l’année 2017. Dans le même temps le salaire moyen proposé est lui passé de 30.000 à 37.931 roubles. Les secteurs concernés par cette croissance du nombre de positions ouvertes sont principalement le retail, le secteur financier ou encore l’IT, principalement pour des positions de spécialistes en ventes, d’experts du secteur bancaire mais aussi nombre de positions techniques dans l’industrie. Selon HH, cette tendance positive devrait se poursuivre sur 2018, si bien sûr (NDLR) ne surviennent aucuns évènements extérieurs imprévus. Source

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Intervention au Forum Gaidar 2018 dans le cadre du consortium de l’Université Franco-Russe avec RANEPA

Intervention lors d’une table ronde à Moscou au forum de Gaidar dans le cadre du consortium de l’Université Franco-Russe avec RANEPA, sur les Global talents. https://www.youtube.com/watch?v=dtRHiom1SzI&t=6588s Bonjour à tous et permettez-moi de faire quelques remarques et transmettre le point de vue de l’entreprise et du business francais en Russie. Tout d’abord il faut bien comprendre à quel point nous changé d’écosystème en Russie si l’on prend en compte la période 2000 – 2018. La première partie de cette période, de 2000 à 2008 a vu la Russie et surtout son marché s’ouvrir après le reset de 1998 et de très nombreux spécialistes étrangers qualifiés notamment d’Europe et de France, les Expats, sont venus travailler en Russie. A partir de 2008 et à cause de la crise financière des subprimes, cette dynamique économique s’est enrayée et couplée avec une crise des visas entre l’UE et la Russie, les fameux 90/180. Sans surprises et en réponse à la crise économique la Russie a mis en place des mesures de protections nationales visant à protéger son marche de l’emploi. Un nouveau cycle a alors commencé en 2008, dont nous voyons le bout aujourd’hui, cycle qui a vu la réduction du nombre des Expats et le début de la russification des équipes au sein des groupes étrangers, et francais, en Russie. Cette diminution des Expats s’est accompagnée d’une hausse des Repats sur le marché du travail. Les Repats sont des russes ou russophones ayant grandi et/ou étudié à l’étranger et désirant rentrer en Russie pour y travailler, conscient que la crise touche tous les pays d’Europe. Dans le même temps, entre 1995 et 2018 un grand nombre d’étrangers se sont installés en Russie et y sont désormais embauchables par les entreprises étrangères ou russes dans des conditions équivalentes au locaux, ces Ruspats étant bien souvent russifies et russophones. Ainsi les trois principales catégories RH DE Russie vous sont désormais familières 🙂 Concernant le marché du travail en Russie aujourd’hui, la question des langues russes et françaises reste également fondamentale. Les grosses entreprises françaises, le CAC 40, sont déjà en Russie. Désormais ce sont les petites et moyennes entreprises qui devraient, au cours des prochaines années, investir le marché russe. Pour ces entreprises, contrairement au CAC 40, la langue francaise reste un élément clef et la demande des PME françaises est fréquemment de recruter du personnel qualifié francophone, malheureusement trop rare numériquement. Nombre d’entreprises françaises réfléchissent aujourd’hui a intégrer du personnel russe en France afin de les francophoniser avant de les renvoyer travailler en Russie. Enfin il faut ajouter que lorsque l’on parle à l’avenir de développement du business francais en province russe pour des spécialistes étrangers et donc francais, l’anglais ne suffit évidemment pas. Il est en effet inconcevable d’imaginer développer du business à Orenbourg, Tioumen ou Magadan en anglais. Plus que de ne parler russe il faut également pour les spécialistes étrangers comprendre culturellement la Russie et son environnement culturel. Cette question de l’imprégnation culturelle et linguistique pose la question de l’experience en Russie et soulève la question de pouvoir, pour des jeunes étudiants francais, travailler légalement en Russie que l’on pense aux étudiants francais en Russie qui n’ont toujours pas le droit de travailler ou aux étudiants francais en France souhaitant eux venir faire un stage ou travailler pour une période de temps courte en Russie. Cette experience serait pourtant profitable tant aux établissements universitaires russes et francais qu’aux entreprises qui pourraient ainsi se créer un pré-pool de profils russifies et russophones, mais surtout pour les jeunes talents francais qui ainsi pourraient commencer leur carrière en Russie. Ces problématiques de visas ne concernent pas que les stagiaires et les étudiants, les procédures d’obtention de visas de travail se sont réellement durcies, et heureusement que le VKS est entré en vigueur, donnant un peu d’oxygène aux entreprises étrangères souhaitant embaucher des étrangers qualifiés. Ces problématiques linguistiques et administratives s’inscrivent également dans la complexe situation démographique que traverse la Russie aujourd’hui. Nous entrons aujourd’hui en effet dans une grosse decennie qui va voir le nombre d’entrants sur le marché du travail diminuer de par la faible natalité que le pays a connue entre 1992 et 2005, suite à la chute de l’union soviétique. Cette dynamique devrait accroitre l’aspect pénurique du marché du travail. Aujourd’hui en Russie il y a déjà une pénurie de main d’œuvre dans nombre de secteurs et nombre de régions. La Russie est un marché de candidats avec un chômage très faible et cela a pour conséquence que les entreprises, notamment étrangères et françaises en premier lieu, se développent comme elles peuvent et non pas comme elles voudraient. La Russie, si elle veut éviter les erreurs de l’union européenne en ne contrôlant pas son immigration, pourrait mettre en place une politique d’immigration choisie et sélective en se servant notamment de ces milliers de jeunes talents qui, en apprenant le russe et travaillant dès que possible en Russie (durant leurs études), s’assureraient un avenir professionnel en Russie. Par conséquent, un énorme travail est à constituer en amont, que ce soit sur l’image du pays pour le rendre plus attractif mais aussi les modalités pratiques et légales devant et pouvant permettre à une main d’œuvre étrangère qualifiée et choisie de venir travailler et pourquoi pas se sédentariser en Russie pour y contribuer au développement de l’économie. Je vous remercie de votre attention.

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Russie: où en est l’économie et qu’attendre de 2018 ?

Éditorial écrit pour la newsletter de la Maison des Entrepreneurs Francais (MEF). *** Alors que l’année 2017 se termine, la dynamique de reprise économique semble se confirmer. La Russie sort en effet de deux années de récession, due à la forte chute du prix des hydrocarbures de l’automne 2014, ayant eu pour conséquence de voir le PIB du pays se contracter de 3,6% en 2015 puis de 0,6% et 2016. Mais en 2017 la croissance est revenue avec une hausse du PIB (comparée sur un an) de respectivement 0,5% au premier trimestre, 2,5% au deuxième trimestre et 1,8% au troisième trimestre. Sur ces trois premiers trimestres la production industrielle a augmenté de 1,8% et les ventes de détails, qui avaient baissé de 10% en 2015 et 4,8% en 2016 ont également connu une légère augmentation de 0,5% pour les neuf premiers mois de l’année. Les industries automobile, pharmaceutique, chimique et alimentaire, ainsi que la production d’équipements électriques affichent eux une croissance légèrement plus importante. Autre indicateur positif : le taux de chômage continue de baisser pour atteindre seulement 5% et moins de 1,5% dans les grands centres que sont Moscou et Saint Pétersbourg. Les réserves de changes en dollars qui avaient diminué à 350 milliards de dollars mi 2015, augmentent de nouveau pour atteindre 430 milliards de dollars au 01/12/2017 soit leur niveau de l’automne 2014 avant la crise. Dans le même temps, l’inflation continue à baisser et devrait terminer l’année aux alentours de 4%, bien loin des taux de ces dernières années : 12,5% en 2014, 11% en 2015 et 9% en 2016. Une dynamique extrêmement importante alors que tous les sondages montrent clairement que l’inquiétude principale des citoyens russes est clairement la situation économique et en premier lieu la hausse des prix à la consommation. Le FMI a même légèrement relevé ses prévisions de croissance pour la Russie à 1,8% cette année, contre 1,4% auparavant, une estimation désormais similaire à celle du ministère de l’économie russe qui envisage pour 2017 et 2018 une croissance d’environ 2%. Mais le réchauffement est aussi politique tandis que les élections présidentielles en Russie se tiendront au début du mois de mars 2018. En effet le ministre de l’économie, Bruno le Maire viendra à Moscou pour le CEFIC (Conseil économique, financier, industriel et commercial) ce 19 décembre pour tenter de donner une nouvelle impulsion à la relation franco-russe ; une relation franco-russe qui vient de réaliser un nouveau coup de maitre avec le lancement du projet Yamal (visant à la construction d’une usine de liquéfaction de gaz dans la péninsule de Yamal en Russie) au sein duquel Total possède 20%. Enfin l’année prochaine, c’est le président Emmanuel Macron qui se déplacera en Russie et visitera le Forum économique de Saint-Pétersbourg en mai 2018. Il ne reste qu’à espérer que ces nombreux indicateurs positifs redonnent confiance au business français pour investir en Russie, car ce grand marché reste un formidable réservoir de croissance pour nos entreprises qui y sont définitivement les bienvenues, à condition bien sûr d’être bien accompagné!

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Repenser le recrutement en Russie?

Du point de vue des candidats la relation avec le monde des recruteurs souffre d’un terrible manque de confiance. Pour les candidats la recherche de travail est par conséquent trop souvent initiée par le biais de son cercle de proches, de connaissances et d’amis au sein duquel il est parfois possible de trouver un travail. Du point de vue des recruteurs, les comportements candidats sont en Russie bien souvent un frein pour inciter à une authentique considération du capital humain local. Les départements recrutements en Russie n’ont eux, en Russie, bien souvent qu’une trop faible considération pour les appliquants hormis ceux qui sont embauchés et deviennent des collaborateurs. Cette absence de considération qui se traduit souvent par un manque de communication claire de la part des départements recrutements traduit tant un défaut du processus de recrutement qu’une absence de culture de recrutement et de la relation candidat quand ce n’est pas les deux en même temps. Pour les postulants la marque de l’employeur potentiel en prend un sérieux coup et est créateur de frustrations : qu’il est désagréable de ne pas avoir de réponses à ses emails ou ses appels ! Qu’il est désagréable de ne pas savoir si l’entreprise a reçu votre CV, ce qu’elle en pense et si vous êtes toujours dans la course. Ce mutisme maladroit des recruteurs se cumule à leur systémique injoignabilité, l’ensemble confortant cette image profondément répandue que le recruteur est fondamentalement injoignable, dans sa tour d’ivoire et ne porte qu’un intérêt très limité aux appliquants en recherche d’emploi. Quel gâchis ! La situation est pire avec les agences de recrutement dont le nombre n’en finit plus de baisser depuis une dizaine d’années : 2.500 agences en 2008, 1.900 agences en 2011, 1.200 en 2015… L’agence est souvent vu par le candidat comme un mur entre le travail et lui, mur gardé par une consultante en recrutement qui n’a du « Consultant » que le titre sur la carte de visite. On peut comprendre les candidats russes sur ce point. Que penser des agences qui convoquent des candidats pour leur faire remplir des formulaires, passer des tests sans intérêts ou refusent de donner des détails au candidat sur le poste et l’employeur potentiel ? Que penser des agences de recrutement qui n’abordent ou ne convoquent des candidats que pour mettre à jour leurs bases de données candidats ? Que penser des agences qui ne communiquent pas et laissent les candidats dans une situation de flou sans savoir si leur CV a été considéré, lu, rejeté … De cette absence totale de respect des candidats par les agences est née une bien cruelle généralisation sur le fait que les agences ne servent à rien, ne sont d’aucune aide dans la recherche d’emploi, ne savent pas travailler voir ne respectent pas les candidats. Qu’elles sont en gros des empêcheurs de trouver un travail. Les défauts de savoir être ont littéralement tué le marché des agences de recrutement sur le marché russe. Combien de candidats ne veulent plus, simplement plus, communiquer avec des agences ou venir en entretien discuter avec des consultants en recrutement dont ils doutent grandement de la compétence. Nombres d’agences ne semblent pouvoir faire face à la nouvelle donne économique qui a commencé à émerger à partir de 2008, ni surtout à procéder aux ruptures d’usages et de méthodes pourtant bien impératives pour faire face aux nouveaux enjeux, tellement ils sont nombreux. Le premier d’entre eux est sans doute de comprendre que malgré tous les artifices disponibles, et ils sont de plus en plus nombreux avec la digitalisation et l’arrivée de l’IT dans le recrutement, la clef du dispositif reste l’Humain. L’humain, et donc l’échange. L’humain, et donc l’échange. L’échange et donc le respect et l’écoute. Beaucoup de candidats imaginent que le travail de consultant en recrutement est simplement de présenter des CVs à des clients quand beaucoup de clients envisagent eux les recruteurs ou les agences de recrutement comme de simples fournisseurs de CVs. Hors il ne s’agit pas, il ne s’agit plus, de cela bien loin de là (CF notre dernier article sur le travail réel des agences). Alors que le marché du travail russe présente des dynamiques démographiques propres (CF notre article précédent), reconstruire ou plutôt construire un nouveau type de relation entre le candidat et le recruteur, in House ou en Agence, est crucial. Restaurer cette relation passera inévitablement par procurer une bonne expérience au candidat durant tout le processus de recrutement quelle que soit son issue. Tous les sondages montrent que les candidats préfèrent que les recruteurs communiquent avec eux meme s’il s’agit d’une nouvelle négative afin de savoir ce qu’il en est.  Les candidats n’ont bien souvent pas conscience cependant du travail qui est fait de l’autre cote et de la complexité pour un recruteur de traiter 100, 200 ou 300 candidatures et de répondre immédiatement. Le recruteur reste un humain avec ses limites, malgré l’appui croissant de la technique. Réinventer la relation entre le candidat et le recruteur passera inévitablement par procurer une expérience candidat positive aux candidats au cours du processus de recrutement. Le déploiement des modes opératoires permettant de constituer cette expérience candidat est hautement stratégique et impacte tant sur l’image de l’employeur final que sur la qualité de travail de l’agence qui recrute pour cet employeur final mais aussi de leur pouvoir d’attraction en se différentiant des concurrents. Un impératif pour attirer des talents qui en Russie sont non seulement de plus en plus rare pour des raisons démographiques mais aussi et surtout car ces talents ne sont potentiellement en recherche active. Comme lors de toute relation humaine, la première impression reste ancrée et pour une agence chaque moment du processus d’acquisition compte : l’approche, la prise de contact, la rencontre, le suivi lors du processus, l’accompagnement lors des négociations, du preboarding, de l’onboarding, de la prise de poste durant la période d’essai. Une expérience candidat réussie et positive est une façon stratégique de motiver et loyaliser un candidat puis un employé en instaurant un rapport de confiance base sur le respect mutuel. Pour les entreprises,

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Consultants étrangers en Russie : y a-t-il de la place pour de nouveaux arrivants ?

On compte aujourd’hui en Russie plus de 3 000 sociétés de conseil, dont la plupart sont d’origine russe. Les vétérans mènent la danse L’édition 2015 du classement Expert RA établi par le groupe RAEX montre, à l’instar des classements similaires des années précédentes, que ce sont les grands groupes qui reçoivent la plus grande partie des revenus générés par les sociétés de conseil. Ainsi, le chiffre d’affaires des dix principales sociétés de conseil en Russie dépasse aujourd’hui les 75 milliards de roubles par an. Sur cette somme, plus de 47 milliards de roubles reviennent à quatre sociétés surnommées les Big Four : EY, Deloitte, PwC et KPMG. Tous ces acteurs sont des « vétérans » en Russie : ce sont eux qui y ont créé le marché du consulting. « L’arrivée des sociétés de conseil dans les années 1990 était due aux nombreux changements survenus à l’époque dans la vie politique et économique du pays et qui ont donné la possibilité à ce dernier de travailler avec des sociétés étrangères. De plus, les besoins des entreprises russes ont changé : celles-ci étaient prêtes à se lancer dans de nouveaux projets et à adopter de nouvelles méthodes de travail, ce qui a créé une demande en services de consulting », raconte Anastasia Ossipova, directrice associée du département de conseil de la société Deloitte CEI. Depuis l’arrivée en Russie des Big Four, le marché du consulting s’est rapidement développé dans les grandes villes : on compte aujourd’hui en Russie plus de 3 000 sociétés de conseil, dont la plupart sont d’origine russe. Cependant, les experts reconnaissent que cette concurrence n’a en rien diminué le poids des sociétés étrangères. « L’un des avantages des sociétés étrangères est leur longue histoire, leur expérience et leur expertise ; un autre est leur maîtrise des standards internationaux, des pratiques et des subtilités des législations étrangères, du branding », souligne Vartan Khanferian, analyste au sein du département des classements chez RAEX-Analitika. Anastasia Ossipova partage ce point de vue : « Les sociétés russes manquent encore de compétences dans le domaine de la gestion de programmes complexes et de projets à plusieurs niveaux. C’est précisément le secteur dans lequel elles doivent se perfectionner le plus vite possible. Les sociétés internationales de conseil ont quant à elles l’avantage de proposer au marché russe de nouvelles méthodes et les meilleures pratiques mondiales, qui ont déjà été éprouvées sur d’autres marchés », explique-t-elle. Des étrangers « plus petits » Toujours est-il que les Big Four ne sont pas les seules à faire concurrence aux sociétés russes. En plus des consultants britanniques et américains, il existe sur le marché d’autres acteurs étrangers, plus petits. Par exemple, Accountor, société finlandaise proposant des services d’audit et de comptabilité, est présente en Russie depuis 1992, date de l’arrivée massive d’entreprises finlandaises en Russie. « Aujourd’hui, nos principaux clients sont des sociétés étrangères présentes en Russie. Elles préfèrent s’adresser à nous, car nous offrons des services transparents et les aidons à mettre en place une coopération aussi fructueuse que possible entre le siège central de la société et sa filiale russe », explique Timo Sivonen, directeur commercial d’Accountor. En ce qui concerne la présence française sur le marché russe du consulting, nous avons dénombré plus de 20 sociétés de conseil françaises dans des secteurs très divers : du classique conseil financier et juridique au luxe, à la construction automobile ou à l’efficacité énergétique. La plupart d’entre elles ne sont pas arrivées sur le marché russe au moment du « partage du gâteau », soit dans les années 1990, mais au plus fort de son développement, à partir du milieu des années 2000. La principale raison du succès de ces petits acteurs est qu’il sont parvenus à occuper une niche sur le marché russe. C’est par exemple le cas de la compagnie de consulting en ressources humaines ATSAL, dont l’implantation sur le marché russe date de 2012. « Aujourd’hui, nos clients sont surtout des compagnies étrangères qui souhaitent se développer sur le marché russe et ont besoin de spécialistes russes qualifiés », explique Alexandre Stefanesco, directeur général d’ATSAL. Cependant, les experts reconnaissent que, malgré les méthodes de pointe utilisées par les consultants étrangers, il existe des secteurs dans lesquels il leur est très difficile de faire concurrence aux Russes. C’est le cas, par exemple, de l’informatique et de l’intégration de systèmes. « Dans le secteur de l’intégration de systèmes, les sociétés de conseil russes sont nettement plus compétitives que leurs concurrents étrangers. Leurs tarifs sont inférieurs, et un projet peut ainsi donner l’impression de coûter moins cher », fait remarquer Anastasia Ossipova. Classement des sociétés de conseil. Crédits : BizMag La crise, annonciatrice de grands changements ? Selon les experts, la crise n’a pas occasionné de bouleversements sur le marché du consulting, qui n’a connu ni arrivée, ni départ massif d’acteurs étrangers. « Nous n’avons pas observé de changements radicaux. Certaines tendances sont liées à la stagnation de l’économie russe : les consultants ont perdu des commandes et des clients, les prix de leurs services ont baissé. Toutefois, de manière générale, le chiffre d’affaires des sociétés de conseil poursuit sa progression au fi l des ans (10 % en moyenne aujourd’hui), tandis que la demande pour leurs services se maintient. Pour les sociétés étrangères ou leurs représentants, la croissance a été en partie assurée par la baisse du rouble », commente Vartan Khanferian. La crise a également incité certains consultants, principalement étrangers, à optimiser leurs dépenses. « Si, autrefois, nous faisions souvent appel à des expatriés provenant du groupe, aujourd’hui, ce sont nos cadres locaux qui forment les nouvelles générations. Nous pouvons nous permettre d’être plus sélectifs dans nos processus de recrutement et d’évaluation, d’autant plus que le niveau des ressources disponibles sur le marché du travail a également sensiblement augmenté », explique Florence Pinot, directrice associée de l’entreprise Mazars. Les principaux changements occasionnés par les évolutions politiques et économiques de ces trois dernières années concernent la demande pour certains types de services. « En général, en

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Crise démographique russe : quelle conséquence sur les ressources humaines russes ?

On parle souvent de crise démographique russe sans bien mesurer les conséquences des dynamiques qui vont résulter de l’effondrement des naissances qui a fait suite à l’effondrement de l’union soviétique. 1980 – 1990 Lors de la décennie qui a précédé la chute de l’Union Soviétique, de 1980 à 1990, la Russie a connu une moyenne annuelle de 2,2 millions de naissances et 1,6 millions de décès, soit une augmentation de population annuelle « moyenne » naturelle (naissances moins décès) de 600.000 habitants. En 1990 la population de l’union soviétique était de 292 millions d’habitants et celle de la Russie des frontières d’aujourd’hui de 147.969.000 habitants. 1990 – 2000 A la chute de l’Union Soviétique, l’effondrement économique et politique entrainera une catastrophe démographique. Dès 1991 le nombre de naissances va commencer à diminuer, passant annuellement de 1.794.626 à 1.214.689 en 1999, tandis que le taux de fécondité s’effondra de 1,89 à 1,17 enfants par femme. Dans le même temps, l’effondrement sanitaire entraina le retour en Russie de maladies qui n’existaient que dans les pays les plus pauvres de la planète. Conséquence directe : le nombre de décès augmenta en flèche, passant de 1.690.657 en 1991 à 2.144.316 en 1999. Cette situation donna naissance à une nouvelle terminologie démographique propre au pays : le terme de « croix russe » définissant une natalité basse et une mortalité haute. Pendant cette décennie post-soviétique, le pays perdait naturellement entre750 et 900.000 habitants par an soit un effondrement démographique jamais vu dans un pays en pays en paix. Fort logiquement, de nombreux pronostics démographiques plus pessimistes les uns que les autres vont apparaître à cette époque. La CIA envisagea que la population de Russie n’atteindrait que 130 millions d’habitants en 2015 (alors qu’elle s’est établie cette année 2016 à 146,8 millions d’habitants). En 2002, l’Institut Robert Schuman imaginait qu’en 2050, la population du pays pourrait atteindre «entre 77,2 millions et 101,9 millions d’habitants » selon des scénarios plus ou moins optimistes. Pour la plupart des observateurs, la Russie était condamnée à mourir. 2000-2017 La stabilisation économique à partir de 2000 puis l’établissement d’un gigantesque plan démographique à partir de 2005 visant à soutenir la natalité vont pourtant faire mentir toutes ces projections et la situation démographique va drastiquement s’inverser. Le nombre de naissances ne va cesser d’augmenter, passant de 1.266.800 en 2000 à 1.893.256 en 2016 tandis que le nombre de décès va lui diminuer de 2.365.826 en 2003 à 1.887.913 en 2016. Le taux de fécondité lui remonta de 1,17 à 1,8 enfants par femme entre 1999 et 2016 soit plus que dans l’union européenne. Conséquence de cette nouvelle dynamique la population russe augmente de nouveau depuis 2012 avec des hausses naturelles (naissances moins décès) de 25.000 habitants en 2013, 30.000 en 2014, 32.000 en 2015 et 5.000 en 2016. La population russe qui avait diminuée après ces terribles 15 années (1990-2005) pour atteindre 142.742.368 habitants en 2008 atteint désormais ce 01/01/2017 144.498.215 habitants sans la Crimée et 146.8 million incluant la Crimée. 2017 – 2030 ? L’institut russe d’Etat Rosstat établit des pronostics démographiques mis à jour en tenant compte des évolutions démographiques annuelles. Trois scénarios existent : – Le « scénario pessimiste » envisage une population de 143,2 million en 2030. – Le « scénario médian » qui semble le plus plausible envisage une population de 147,1 millions d’habitants en 2030. – Enfin un « scénario optimiste » envisage lui une population russe de 152 millions d’habitants en 2030. Oui mais la démographie russe … Malgré cet incroyable printemps démographique la population de Russie va faire face à une situation extrêmement compliquée au cours des quinze prochaines années, la faute à l’absence de naissances durant la période 1990 – 2000, la pyramide des âges ne laissant malheureusement aucun doute à ce sujet. A titre d’exemple le contingent des russes âgés de 30 ans (soit les gens nés en 1987) représente en 2016 2,58 millions de personnes avec 1,3 million d’hommes et 1,28 million de femmes. Au cœur de la crise démographique russe en 2030, ce contingent de 30 ans (soit les gens nés en 2000) seront eux seulement 1,4 millions avec 685.000 femmes et 720.000 hommes soit 50% moins nombreux qu’aujourd’hui (!). Du point de vue du marché du travail, cela signifie que le nombre d’entrants actifs sur le marché du travail va à compter de cette année 2017 sérieusement diminuer, alors même que le taux de chômage est déjà très faible. Cette tendance s’accentuera jusqu’en 2030 date à partir de laquelle la hausse des naissances initiée à partir des années 2000 commencera à se faire sentir. La crise démographique russe relative au marché du travail ne fait donc que commencer. Comment et où trouver du capital humain qualifié, russophone et apte à travailler en Russie si ce n’est justement « en » Russie ? L’absence de ressource démographique interne pourrait inciter à vouloir se tourner vers l’immigration. Justement, et l’immigration dans tout ça ? Durant les années 90, des millions de Russes de l’étranger (de l’ex-URSS) se sont du jour au lendemain retrouvés citoyens de pays étrangers à la chute de l’Union soviétique. Ces « pieds rouges » sont retournés en Fédération de Russie, créant un flux migratoire majoritairement slave qui a comblé dans une large mesure l’effondrement démographique naturel que le pays connaissait à la même période par l’effondrement des naissances, la hausse de la mortalité et l’émigration vers des pays occidentaux. Au cours des 15 années de la période 1999-2014 l’immigration s’est déslavisée et provenait surtout de CEI et notamment d’Asie centrale. Durant la période 2000 – 2014 plusieurs « millions » de travailleurs étrangers annuels, principalement issus d’Asie centrale, main d’œuvre principalement dédiée aux tâches ingrates dans la construction et l’entretien urbain. Mais dès la fin de l’année 2014, la guerre en Ukraine et la chute du rouble une grande partie de ces migrants économiques ont quitté la Russie. Depuis deux ans une nouvelle vague de migration slave a frappé la Russie : des centaines de milliers d’Ukrainiens ont émigrés en Russie pour fuir la guerre et la crise que ne traverse leur pays. Un contingent de migrants qui vraisemblablement dans sa majorité ne quittera plus jamais la

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Interview pour Russie-Info : Un marché de l’emploi pour les Français en Russie toujours en berne ?

Il y a quelques années, la phrase « ici, tout est possible » revenait souvent à la bouche de ceux partis travailler en Russie. Aujourd’hui la crise économique profonde et les sanctions ont porté un coup à cet enthousiasme. Russie Info a rencontré plusieurs experts du recrutement sur le marché russe concernant l’évolution de ce marché et de son attractivité pour les Français. S’ils reconnaissent la difficulté de ces dernières années, ils considèrent toujours qu’il y a des perspectives intéressantes. De fait, en comparaison avec d’autres filiales étrangères, peu d’entreprises françaises ont quitté la Russie depuis 2014, même si elles ont certainement réduit leur voilure. La chute du rouble coupable La chute du rouble a véritablement affecté le marché de l’emploi pour les Français en Russie. Aux alentours de 35-40 roubles pour un euro début 2014, la monnaie russe a perdu 42% de sa valeur cette année-là, suite à la baisse des prix du pétrole et les effets de la crise ukrainienne. Elle se maintient désormais autour de 60 roubles pour un euro. Cette baisse a spécialement affecté les revenus des contrats locaux rémunérés en monnaie locale et a mis sous pression bon nombre de Français vivant en Russie. Pour les personnes expatriées dont les revenus sont en euros, l’ambiance n’était aussi plus au beau fixe, les coûts qu’elles représentent pour l’entreprise étant désormais sensiblement plus lourds. Elisabeth Gorodkov-Goutierre, fondatrice du cabinet de recrutement TPA/Axis, estime que le nombre de VIE par exemple a été divisé par trois dans les filiales françaises. Présente depuis 25 ans en Russie, elle rappelle cependant la diversité des situations professionnelles qui ne favorisent pas l’émergence de tendances claires: « On n’a pas un marché de l’emploi russe mais que des exceptions ». Au-delà de la chute du rouble, d’autres facteurs structurels long terme ont agi sur les conditions d’emplois. Une normalisation administrative qui ralentit les processus L’obtention des visas s’est ainsi progressivement complexifiée sur le plan administratif depuis 2008. Avant 2002, on pouvait arriver en Russie sans permis et trouver un travail. Désormais, cela n’est plus possible. Les visas business de 6 mois ne sont plus cumulables et les conditions sont plus strictes. Le gouvernement a cependant mis en place en 2010 des systèmes plus rapides pour les travailleurs hautement qualifiés (VKS), qui bénéficient d’un salaire supérieur à 2 millions de roubles par an. Cela a permis de simplifier le processus et d’éviter le double paiement des charges. Mais pour Elisabeth Gorodkov-Goutierre, cela reste un « parcours du combattant ». En 2015, le service de migration a été supprimé pour être rattaché au ministère de l’intérieur et les locaux ont déménagé en dehors de Moscou, à deux heures de bus de la capitale. « Il faut au final 4 jours temps plein pour récupérer son permis de séjour ». Mais la spécialiste du marché russe ne jette pas la pierre. Pour elle, « en Russie, on a tendance à mettre la charrue avant les bœufs »: des réformes sont faites mais les gens ne sont pas formés et les structures pas prêtes pour les appliquer. Une russification des effectifs ? Cette plus grande complexité n’a pas comme intention de spécialement favoriser l’emploi des Russes, selon Elisabeth Gorodkov-Goutierre, il s’agit plus « d’une réorganisation qu’un durcissement ». Pour Caroline Galliaerde, Directrice Générale du cabinet de recrutement BrainPower, filiale de BPI-Group, la tendance est certes à la russification des managers mais les décisions souvent ne suivent pas la tendance: « Lorsqu’une filiale étrangère veut changer son management et embaucher des Russes, il arrive souvent qu’un candidat français fasse l’affaire. » Les postes de CFO resteront souvent dévolus aux Français dans les filiales de grands groupes nationaux. Mais sur les postes de DRH, c’est un Russe qui sera le plus souvent privilégié. C’est le cas d’Auchan Russie qui après avoir eu longtemps un DRH français, a désormais une Russe à la tête de ce département. La russification répond pour Caroline Galliaerde davantage à une stratégie business qu’une politique nationale: « C’est une logique d’efficacité et d’adaptation au pays ». Même constat chez TPA/Axis: pour certains postes comme le développement commercial ou certains secteurs comme les milieux industriels, le fait d’être russe est plus apprécié. Alexandre Stefanesco, fondateur du cabinet de recrutement Atsal spécialisé dans les PME, confirme une forte russification depuis 2014: « Mais elle correspond plus à une logique de normalisation et de tri, comparable à la logique canadienne ». La hausse des visas VKS (pour les travailleurs très qualifiés) traduit pour lui le souhait de développer une immigration sélective, choisie. Et cette russification semble logique pour des entreprises françaises implantées depuis plusieurs années. Il indique que « le talent français a été transmis et on a moins besoin de staffer en managers étrangers ». Ce constat est partagé par Elisabeth Gorodkov-Goutierre: « Globalement la Russie se referme un peu sur certains postes, il y a des candidats russes de plus en plus matures, avec de plus grandes compétences professionnelles qu’autrefois ». Pour rester en Russie, il faut désormais être prêt à quitter le statut d’expatrié. Caroline Galliaerde confirme cette baisse des contrats expatriés au profit des contrats locaux, même si les réticences à changer de statut restent présentes. Alexandre Stefanesco distingue dans son métier aujourd’hui 3 types d’expatriés: « L’expat, espèce en voie de disparition, le repat, c’est-à-dire le Russe qui est parti à l’étranger et qui revient, et enfin le ruspat, l’étranger en contrat local qui s’est russifié ». Ce dernier, employable en contrat local, coûte moins cher que l’expat et représente l’avenir de l’emploi des Français en Russie. Des secteurs de prédilection Les perspectives d’embauche, si elles sont moins nombreuses, restent bien présentes. Pour Caroline Galliaerde, les Russes aiment bien embaucher des profils dont ils n’ont pas encore les compétences, faisant référence à la renommée des Français dans le domaine du retail, et le succès connu du groupe Auchan, Leroy Merlin et Décathlon en Russie. Le domaine agricole est aussi, selon la spécialiste, un secteur reconnu pour les Français aujourd’hui, avec beaucoup d’opportunités dans l’élevage, l’agriculture, l’agronomie ou encore la viticulture. BrainPower s’occupe notamment en ce moment de recruter un expert français pour travailler dans une exploitation agricole russe. Alexandre Stefanesco

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Interview pour l’UFE : « Quel avenir pour le recrutement au cœur de la DigitalHRisation ? »

Tandis que le monde des ressources humaines et du recrutement est frappé de plein fouet par la digitalisation, diverses tendances émergent qui remettent profondément en cause les habitudes et les pratiques ancrées qui régentent la relation entre le candidat et le recruteur. La principale conséquence de cette digitalisation est sans aucun doute l’apparition des réseaux sociaux comme vivier de candidats, en complément et sans doute à terme en remplacement des JobBoards. LinkedIn bien sûr mais aussi Facebook ou encore Twitter sont désormais des banques de profils comprenant des centaines de millions de candidats potentiels et des supports sur lesquels les recruteurs et les entreprises communiquent activement pour attirer les candidats. Si les entreprises doivent se vendre pour devenir plus attractives, elles doivent néanmoins également développer des modes opératoires nouveaux pour permettre aux candidats de postuler le plus intuitivement et le plus rapidement possible. Des processus de recrutements plus « friendly user », plus transparents et destinés à procurer au candidat une expérience positive déjà lors de son tout premier contact avec l’entreprise, cet employeur potentiel ou bien avec l’agence de recrutement. Posts, Tweets, images, vidéos … Tous les formats coexistent désormais pour permettre à l’entreprise de se présenter au candidat mais aussi permettre au candidat de se présenter d’une façon innovante et différentiée. Pour la première fois sans doute dans l’histoire du recrutement, les recruteurs/employeurs et les candidats/employés sont à égalité dans cette jungle 2.0. Le CV, encore incontournable ne sera bientôt plus suffisant et voit déjà se greffer autour de lui des tests psychométriques, des tests de compétences comportementales ou par exemple des entretiens vidéos1 de plus en plus incontournables. Cette évolution profonde confirme que l’avenir est aux profils candidats 360 degrés accessibles en un clic et aux offres d’emploi polyformats qui pourraient-elles demain se glisser au sein de nos discussions Skype, WhatsApp ou Viber ou nous arriver en format SMS par exemple. Conséquence directe, plus les entreprises accentuent leur communication en vue de promouvoir leur marque-employeur, plus elles deviennent victime de leur succès. En conséquence : les recruteurs sont contraint de faire face à une masse de données bien souvent difficile à appréhender et gérer car n’ont jamais eu accès à autant d’informations. Le Big-Data dans le secteur RH va-t-il contribuer à la naissance d’un recruteur augmenté ? C’est l’opinion de David Bernard, CEO d’AssessFirst, une société spécialisée dans le recrutement prédictif. Pour David Bernard la digitalisation entraine que la masse d’information accessible et donc à traiter par candidat devient tellement colossale (compétences techniques, personnalité, motivations, aptitudes et tous les autres critères pertinents…) qu’un simple cerveau humain d’un recruteur n’est pas capable d’assimiler sainement et logiquement une telle masse d’information pour 10,15 ou 20 candidats par mission et d’ainsi prendre des décisions de sélection véritablement pertinentes. Sans nul doute que cette Big-Dataisaion favorisera inévitablement l’émergence d’algorithme visant à permettre de pré-qualifier ou pré-valider des profils selon une multitude de critères objectifs et subjectifs prédéterminés et donc l’arrivée des fameux « robots recruteur » dans la phase de tri et d’évaluation. Les voix critiques de cette automatisation des processus de sélection en amont et de la disparition de l’humain devraient pourtant se réjouir. En faisant gagner du temps au recruteur pour la recherche et surtout le tri de profils, cette automatisation permettra au recruteur d’en consacrer plus à la sélection des candidats, et d’ainsi replacer l’humain et l’échange au centre du jeu. Après tout comme le dit Maurice Thévenet, professeur de management et de ressources humaines à l’ESSEC : « le recrutement reste l’histoire d’une rencontre ». *** Source

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Interview pour la Russie Francophone

Pour beaucoup de jeunes francais la Russie reste, malgré la crise, un marché qui bien que complexe peut présenter nombre d’opportunités. Pour en savoir plus la Russie francophone a choisi d’interviewer Alexandre Stefanesco, le directeur de l’agence de conseils en ressources humaines et recrutement ATSAL à Moscou.   La Russie Francophone : Bonjour pourriez-vous vous présenter ? Alexandre Stefanesco (AS) : Bien sûr, je suis francais et âgé de 38 ans. J’ai grandi en Afrique puis fait mes études en France à Bordeaux. Apres avoir travaillé pour la filiale francaise d’un groupe Italien (FAAC Spa) j’ai déménagé en Russie en 2008. En juin 2012 j’ai créé ATSAL (atsal.com) qui est une agence de conseils en ressources humaines et recrutement. En janvier 2014 est née ATSAL-FAMILY (atsal-family.com) qui est spécialisée sur le recrutement et la formation de gouverneurs/gouvernantes pour les familles aisées russes principalement.   La Russie Francophone : Quels sont les types de profils que vous recrutez ? (AS) : Nous travaillons dans tous les secteurs et recrutons tous types de positions mais nous spécialisons sur les postes de middle et top management ainsi que sur les profils techniques et complexes. Nos clients sont principalement des sociétés françaises mais nous avons également des clients hors UE et notamment asiatiques. Cela signifie que nous cherchons principalement des candidats parfaitement russophones mais également anglophones et francophones. Nous travaillons principalement sur Moscou mais recrutons aussi du personnel sur d’autres villes tel que par exemple Saint-Pétersbourg, le bassin de la Volga ou le sud du pays. Notre société est dotée d’outils informatiques nous permettant de maitriser au mieux les contraintes géographiques du pays et donc le recrutement à distance.   La Russie Francophone : Comment se porte le marché de l’emploi en Russie en ce mois de juin 2016 ? (AS) : la Russie traverse une situation paradoxale. Il y a une crise économique qui dure maintenant depuis 18 mois et est principalement due à la baisse du prix des hydrocarbures mais le chômage reste bas puisqu’il tourne autour de 6% seulement en moyenne. Dans la plupart des grandes villes le chômage est bien plus faible, de 1 ou 2% à Moscou, Saint-Pétersbourg ou Krasnodar. Nombre de secteurs professionnels font face à de réelles pénuries de compétences ! La Russie reste donc un marché de candidats contrairement à la France par exemple ou le chômage reste fort. En Russie beaucoup de sociétés se développent comme elles peuvent et pas comme elle veulent car font face à de lourdes difficultés de recrutement et de stabilité de leurs équipes. C’est un réel problème car l’avenir proche soit les 10, 15 prochaines années n’augurent rien de bon sur le plan démographique. En effet la forte baisse des naissances que la Russie a connu entre 1995 et 2005 va se faire ressentir entre 2020 et 2035 lorsque ces tranches d’âges auront entre 25 et 30 ans et seront en âge d’entrer de façon active sur le marché du travail. La pénurie de candidats sera encore plus forte qu’aujourd’hui entrainant inévitablement une modification structurelle du marché de l’emploi russe et notamment de fortes hausses de salaires.   La Russie Francophone : quelle est la place pour les étrangers sur le marché de l’emploi russe ? (AS) : la situation là aussi évolue. Au cours de la fin des années 90 et au début des années 2000 le nombre d’étrangers qui est venu travailler en Russe a explosé. C’était l’âge d’or des expatriés occidentaux principalement. A partir de 2008 soit après une décennie de forte croissance une normalisation s’est amorcée. En 2008, l’UE a fait passer une loi interdisant aux russes de passer plus de 90 jours d’affilée sur le territoire de l’union. Moscou a instauré une mesure réciproque qui a considérablement porte atteinte à la présence étrangères en Russie puisque nombre d’étrangers travaillaient en visa affaires qui leur permettait de séjourner sur le territoire russe sans limites. L’obligation suite à cela pour les sociétés étrangères d’obtenir des permis de travail pour leurs employés étrangers s’est cumulé avec de nombreuses mesures restrictives initiées par les autorités pour protéger le marché de l’emploi local. A cela il faut prendre en compte que le retour des russes d’étrangers vers la Russie s’est accru. On leur a même donné une appellation RH : les Repats c’est-à-dire ceux qui se rapatrient dans leur pays d’origine. On comprend bien en effet l’intérêt pour une société francaise par exemple de faire appel à un russe qui a grandi et étudié en France pour travailler en Russie : il sera câblé a la francaise, opérationnel en Russie (langue, culture, papiers…) et coutera beaucoup moins cher qu’un expat ! Enfin au cours des 25 dernières années un grand nombre d’étrangers s’est installé et sédentarisé en Russie et ils sont devenu dans le jargon RH des Ruspats, soit des francais, des américains, des marocains … embauchables en contrat local comme des russes. Néanmoins les deux dernières années ont vu un grand nombre d’étrangers partir de Russie, les uns découragés par la chute du rouble, les autres par les complexités administratives croissantes mais aussi car de nombreuses sociétés étrangères liquident les derniers Expats en place. Il y a une grande russification en cours et il faut désormais parler russe pour travailler en Russie ce qui n’était pas le cas au début des années 2000. Malgré tout, a cœur vaillant rien d’impossible et il y a de nombreuses opportunités à saisir en Russie, surtout à Moscou aujourd’hui mais sans aucun doute en province demain. La Russie Francophone : comment avez-vous ressenti les sanctions en tant que chef d’entreprise francais en Russie ? (AS) : Hormis le drame qu’a été pour tous les francais l’arrêt des importations de fromage francais en Russie, ces sanctions sont vécues par la communauté francaise, et surtout la communauté d’affaire francaise en Russie, comme un réel coup de poignard dans le dos de la part des autorités françaises. Il était évident qu’en prenant des sanctions contre la Russie nous allions nous exposer à des contre sanctions. Et clairement ces contre-sanctions font plutôt du bien à l’économie russe car couplées à un prix du pétrole bas,

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Interview pour l’UFE : le marché de l’emploi au premier quadrimestre 2016!

Les statistiques du marché de l’emploi sur Moscou sont sorties et elles sont globalement encourageantes pour les candidats mais moins pour les employeurs. Le premier indicateur est la baisse moyenne du nombre de CVs et donc de candidats disponibles sur le marché par poste vacant. Si entre février et mars 2016 la moyenne était de 11 candidats par poste vacant sur le marché cet indicateur est passé à 10 pour le moins d’avril, traduisant que le nombre de candidats disponible par poste diminue, tout comme la concurrence inter-candidats. Pour rappel ce ratio était de 5 à 6 candidats disponibles sur le marché par poste vacant en moyenne en 2012, 2013. Le second indicateur est qu’à Moscou le nombre d’offre d’emplois ouvertes en avril 2016 est seulement de 13% inférieur au niveau d’avant crise contre une différence du simple au double en janvier 2016 par rapport à janvier 2015. Pour le troisième mois consécutif en effet, en avril le nombre d’offre d’emplois est supérieur de 14 à 16% au nombre d’offres d’emplois du mois similaire de l’année précédente. Cette tendance s’inscrit dans un contexte où les indicateurs de disposition des candidats à entamer une nouvelle recherche d’emploi restent faibles, ces derniers considérant visiblement que le moment n’est pas approprié à un changement de poste de par la situation économique globale en Russie. Au cours des douze derniers mois le nombre de CVs disponibles sur le marché a augmenté de 10%, c’est la plus faible croissance au cours des trois dernières années. Au final on constate donc une diminution du nombre de candidats disponibles pour un nombre d’offre d’emplois qui lui augmente sensiblement. Si pour les candidats la chance de trouver un travail est plus importante (moins de concurrence et plus d’offres d’emplois disponibles), pour les employeurs la situation est inverse : le besoin en capital humain augment mais il y a moins de candidats disponibles. Ces dynamiques traduisent bien l’évolution de la situation économique actuelle en Russie. Alors que le PIB a diminué de « seulement » 1,2% sur le premier trimestre 2016, contre une baisse attendue de 1,4% à 2%, le second trimestre semble confirmer que l’économie russe cesse son effondrement pour entrer dans une phase de stabilisation. Le retour de la croissance pourrait être plus rapide que prévu alors les prévisions économiques envisagent désormais une baisse du PIB de seulement 0,6 % au deuxième trimestre, une stagnation au troisième et une croissance de 1,2 % au quatrième. La résilience plus forte que prévue de l’économie russe a la baisse du prix des hydrocarbures et la hausse des prix du pétrole qui frôle les 50 dollars ont sans doute contribué à cette nouvelle dynamique. L’économie russe entame-t-elle une timide mais réelle sortie de crise ? *** Source

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Interview pour l’UFE : la Vidéo-Interview et le recrutement …

 La vidéo-interview différée : une révolution au cœur des ressources humaines ? Au cours des processus de recrutements, employeurs en recherche de profils compétents et candidats en recherche d’emploi font chacun de leur côté face à nombre de difficultés : Pour les employeurs recruter en Russie est bien souvent un parcours semé d’embûches. De par la situation démographique et son modèle économique le marché de l’emploi russe reste un marché de candidats. En conséquence, même si pour certaines positions les prétendants sont nombreux, les bons candidats sont souvent rares et souvent déjà en poste. La course aux bons candidats contraint donc les employeurs et recruteurs à agir sans perdre de temps, pour ne pas risquer de perdre les bons candidats au milieu d’un processus de recrutement trop lent. La pénurie globale de candidats oblige à traiter le sourcing de la manière la plus efficace et la plus rapide, et accessoirement, la moins coûteuse possible. Au cœur du processus de recrutement, il y a les entretiens physiques qui sont indispensables mais bien souvent chronophages lorsque le recruteur ou l’employeur s’aperçoivent rapidement que le candidat ne fera pas l’affaire. L’intégration croissante des réseaux sociaux au cœur de la recherche d’emploi confronte en outre les employeurs et les recruteurs à un volume de candidats » non conformes » auquel il leur est de plus en plus difficile de faire face. Enfin le développement en province confronte les employeurs et les recruteurs à la gestion de la distance et vu l’immensité du territoire russe, les problématiques de recrutements à distance sont encore plus complexes (les entretiens téléphoniques sont peu efficaces) et souvent coûteuses. Pour les candidats, de l’autre côté de la boucle, les problématiques sont également nombreuses. La culture du CV bien rédigé fait souvent défaut en Russie et cela est particulièrement vrai pour de nombreux types de profils qui ne peuvent ainsi démontrer leurs compétences réelles. N’être qu’un CV parmi les autres ne permet pas au candidat de mettre en valeur sa personnalité, sa motivation, son réel niveau en langues étrangères ou encore de démontrer son adéquation avec le poste ou la culture d’entreprise de l’employeur. Se faire recruter à distance est bien souvent complexe : impossibilité matérielle ou financière de se rendre à un entretien physique ou bien de participer à un long entretien téléphonique au moment où l’employeur ou le recruteur sont disponibles. Pour beaucoup de candidats, les processus de recrutement sont souvent peu lisibles et difficiles à comprendre par exemple lorsqu’ils n’obtiennent aucune réponse suite à une candidature … Enfin nombre de candidats en recherche passive ne souhaitent pas consacrer de temps à une discussion concernant une nouvelle opportunité professionnelle. Pour toutes ces raisons : la vidéo-interview différée révolutionne les processus de recrutement. « Si une image en dit plus que mille mots, alors une vidéo ….» Comment est-ce que cela fonctionne ? Le recruteur ou l’employeur rédigent les questions destinées aux candidats qu’ils ont choisis ou qui ont postulé en répondant à l’offre d’emploi … Les candidats découvrent les questions au moment où l’enregistrement démarre et y répondent donc de façon spontanée mais lorsque cela leur convient à l’aide de leur webcams, smartphones ou tablettes. Le recruteur et l’employeur visionnent les réponses, les partagent par un simple clic si nécessaire avec des collègues ou autres et finalement ils ne reçoivent que les meilleurs candidats en entretien physique. Les avantages ? Ils sont légion ! Pour l’employeur ou le recruteur, la vidéo-interview permet de gagner en efficacité et en temps et donc en rentabilité tout en limitant les risques d’erreur dans le recrutement. Ce système permet de : Remplacer l’entretien téléphonique qui est relativement peu efficace. Evaluer les candidats en quelques minutes par le son et l’image. Traiter un plus grand nombre de candidatures. S’épargner des entretiens inutiles et chronophages et mieux maitriser son emploi du temps. Ne se consacrer qu’aux meilleurs candidats. Recruter à distance plus efficacement. Présenter le candidat (aux collègues ou à la direction ou à leurs clients pour les agences de recrutements) non seulement via le CV mais aussi via l’entretien-vidéo. Pour le candidat la vidéo-interview est une chance supplémentaire de pouvoir : Exprimer sa personnalité et ne pas être un simple CV Se faire donner la parole pour se mettre en valeur. Postuler plus sereinement et plus facilement. Postuler à distance en n’étant pas discriminé par rapport aux candidats plus proches. L’expérience montre que ce processus innovant, moderne et transparent plait énormément aux candidats et leur donne une excellente image tant de l’employeur final que de l’agence de recrutement qui intervient dans le process. Source

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Interview pour l’UFE : Marché du travail Russe : où en est-on et où va-t-on ?

2015 : année de crise. Alors que la Russie était sortie avec rapidité de la crise financière mondiale de 2008 en renouant avec la croissance dès 2010, le pays en 2015 aura connu une nouvelle année de récession, tout comme en 2009. L’économie russe devrait en effet se contracter d’environ 3,8%, une contraction majoritairement due à la baisse des revenus liés aux matières premières, le prix du baril de pétrole dégringolant à 37 dollars en décembre 2015. Cette contraction de l’économie russe s’est accompagnée d’une forte baisse du Rouble dès le mois de novembre 2014, baisse ayant eu des répercussions directes et très importantes sur le marché de l’emploi. Au cours de l’année 2015 ce sont 45% des entreprises qui envisageaient de procéder à des optimisations dans leurs effectifs salariés. Dans le même temps les salaires réels ont au cours de l’année 2015 diminuéde 8 à 9% selon des estimations du ministre du travail Maxime Topilini tandis que les revenus réels de la population ont eux baissé, sur la période de novembre 2014 à novembre 2015, de 5,4%. Malgré ces indicateurs économiques négatifs, la situation semble se détendre lentement en cette fin d’année 2015. Alors qu’en mars 2015 on comptait 20% d’offres d’emplois de moins qu’un an auparavant à Moscou sur le site Head Hunter, la diminution n’était plus que de 6% pour la période de novembre 2014 à novembre 2015ii. En observant la période de décembre 2014 à décembre 2015 on discerne même une inversion de tendance : le nombre d’offre d’emplois a augmenté de 2% pendant cette période. On constate aussi qu’au mois de novembre 2015, le nombre de personnes en recherche d’emploi à Moscou était sensiblement le même qu’au mois de novembre de l’année précédente. Moscou n’est pas la seule concernée par cette faible reprise puisqu’au cours de l’automne 2015, ce sont 23% des citoyens actifs de la fédération de Russie qui ont changé de travailiii et 90% d’entre eux affirment l’avoir fait volontairement. L’explication de cette évolution, alors que l’économie est encore en récession, est sans doute à chercher dans les rigidités causées par un taux de chômage qui reste très faible malgré les difficultés actuelles que ne connait l’économie russe. Il devrait atteindre 5,9% en décembre 2015, contre 5,3% il y a un an en décembre 2014. Noter que le taux de chômage reste inférieur à 4% en Russie occidentale (il ne dépasse pas 1% à Moscou) alors qu’il frôle les 20% dans le Caucase. En 2015 les secteurs ayant vu la plus forte diminution du nombre de positions disponibles sont les secteurs de l’automobile, de la construction, de l’assurance et aussi le secteur des entreprises publiques. Les positions qui ont le plus souffert de la crise et qui sont moins demandées par rapport à l’année précédente sont les comptables, les auditeurs financiers et les managers marketings. A l’inverse, en plus des postes en ventes qui ont été les plus recherchés par les employeurs, la demande de cadres destinés à la production industrielle a augmenté de 7%, la demande de spécialistes dans le domaine médical et pharmaceutique de 6% et la demande d’ouvriers qualifiés et non qualifiés de 4%iv. Le nombre d’étrangers qui travaillent en Russie (toutes catégories confondues) aurait diminué de près de 44% en un an selon les analyses de l’institut des prévisions sociales et politiques (Институт социально-политического прогнозирования). Cette baisse a concerné principalement les travailleurs d’Asie centrale et les ressortissants de la CEI ainsi qu’une partie des expatriés issus de pays de l’OCDE. Cette tendance lourde devrait s’accentuer en 2016 surtout si le rouble reste faible et aussi à cause de nouvelles règlementations qui imposent désormais l’obtention de Patents (autorisations d’exercer une activité) dont le coût est assez élevé, ce qui devrait décourager nombre de migrants économiques potentiels. Autre changement qui va dans le même sens : les autorités régionales vont désormais avoir la maitrise des quotas d’étrangers admissibles, ceci afin de protéger les travailleurs russes des régionsv. Aux tendances politiques protectionnistes fortes se superpose une complexe problématique démographique. A compter de 2016 entrent sur le marché du travail les jeunes issus de la génération d’après la chute de l’Union Soviétique, c’est-à-dire ceux qui sont nés au cours des années 90, lorsque le nombre de naissances s’est effondré. Conséquence directe entre 2016 et 2019 la population russe perdra autour de 900.000 actifs par anvi. Bien sur la situation démographique s’est améliorée au cours des années 2000 et la Russie devrait connaitre en 2015 sa troisième année consécutive de hausse naturelle de population : le nombre de naissance surpassant le nombre de décès. Cette tendance lourde des femmes russes à refaire des enfants éloigne néanmoins un nombre croissant de jeunes femmes souvent qualifiées d’un marché de l’emploi en manque crucial de main d’œuvre. Le résultat de cette évolution sera très probablement un manque de main d’œuvre généralisé et des pénuries de spécialistes dans de nombreux secteurs professionnels ou géographiques au cours des prochaines années, rendant encore plus complexe les problématiques de recrutement et encore plus nécessaires les besoin en « sourcing » de main d’œuvre toujours plus en amont. Face à cette situation, les autorités russes réfléchissent déjà à de nouvelles mesures destinées à permettre aux jeunes (18-24 ans), aux femmes enceintes mais aussi aux Senior de travaillervii. De la même façon, l’état pourrait être amené à « inciter »viiid’une façon ou d’une autre certaines tranches de la population active qui ne travaillent actuellement pas à devoir le faire. 2016 : vers une timide reprise ? En 2016 quels secteurs devraient recruter quels types de profils ? Le secteur de la vente et principalement les postes de Sales Manager ainsi que les Managers de comptes … Le secteur IT (programmeurs, développeurs, analystes…) Le secteur pharmaceutique et médical Hi-Tech … Le secteur industriel et notamment l’industrie légère, chimique, militaire ou bien encore spatiale … L’agriculture et notamment l’horticulture… Dans le meme temps les secteurs à risque devraient être les mêmes qu’en 2015 en ajoutant à la liste les secteurs touristiques ou les départements In-House des ressources humaines. Enfin tous les regards sont braqués sur le Retail sachant que la consommation au détail a baissé

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Sortie du livre « Le siecle Russie »

Les éditions APOPSIX viennent de publier le livre  « Le siècle Russie » dans lequel j’ai la chance d’avoir pu livrer mon témoignage en tant qu’entrepreneur francais en Russie et également aborder le problème démographique Russe et ses conséquences sur le marché du travail et le recrutement. La première partie du livre est précédée par une interview de Thierry Mariani, représentant des Français de l’étranger et co-président du Dialogue Franco-Russe. Elle est constituée de témoignages de Français travaillant en Russie ou en collaboration directe avec des entreprises russes. La méthode a été la suivante, dans un premier temps, entretien de l’auteur avec le témoin, puis le texte de l’entretien a été soumis aux différents témoins pour correction (…) C’est ainsi que l’on peut lire ce que pensent de leur travail en Russie, Philippe Pégorier, le président d’Alstom Russie qui vit dans ce pays depuis 1988, Jacques de Boisséson, directeur général de Total Russie, Frédéric Pardé directeur de la SNCF chargé des grands projet en Rusie et CEI, Richard Clément, économiste et financier français, directeur de Gazprombank à Moscou, ou Bernard Lozé, président de « Lozé et partenaires », une société d’investissement très présente en Russie depuis 1992. (…) La première partie du livre se termine sur le témoignage de deux entrepreneurs français qui se sont installés à Moscou pour y créer une société de conseil en recrutement (Alexandre Stefanesco) et un « incubateur » d’entreprises françaises (Yannick Tranchier). La deuxième partie du livre est faite de chapitres écrits par des universitaires français ayant une expérience personnelle de la Russie. Enfin, l’auteur du livre, Denys Pluvinage présente dans plusieurs chapitres de cette deuxième partie l’histoire récente de la Russie de 1985 à 2015, dans le style vivant et intéressant d’un témoin de première main de cette période de bouleversements économiques, politiques et sociaux qui est si peu présentée dans les médias occidentaux mais dont la connaissance est indispensable à toute personne qui prétendrait connaître la Russie d’aujourd’hui. Dans la troisième partie Denys Pluvinage présente les aspects concrets de la vie sociale et des affaires en Russie d’un point de vue culturel. Vous y trouverez une description précise et parfois amusante des règles d’étiquette et de comportement, mais surtout des outils pour mieux comprendre les réactions de vos interlocuteurs russes qui souvent vous paraissent surprenants, incompréhensibles voir même, quelque fois inquiétants. Cette compréhension des comportements fondée sur la prise en compte des différences entre la culture russe et la culture française vous ouvrira un monde nouveau dans vos relations avec la Russie et avec les Russes. * Le livre est en vente a la FNAC par exemple.

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Interview pour le courrier de Russie : « Les transferts de savoir-faire vont augmenter dans un avenir proche »

La Russie reste un pays au potentiel colossal, avec de nombreux secteurs peu ou non développés et une main-d’œuvre qualifiée pas assez exploitée. Alexandre Stefanesco, directeur général de la société de recrutement ATSAL, nous parle de l’évolution du marché du travail en Russie. LCDR : Avec la crise, comment le marché russe de l’emploi a-t-il évolué depuis un an ? A. S. : Sur les quinze derniers mois, on constate une baisse des offres d’emploi et une hausse du nombre de candidats à la recherche d’un emploi, conséquences du ralentissement de l’économie russe. Néanmoins, la reprise pourrait revenir rapidement car les fondamentaux de l’économie restent sains : réserves de change, faible dette extérieure publique et forte résilience de la population. LCDR : Quels sont les changements sur le marché de l’emploi pour les expatriés en Russie ? A. S. : Le nombre d’expatriés diminue et ceux-ci continuent à être remplacés par des Russes de retour en Russie (les repats) ou des étrangers installés sur place (ruspats). Dans le même temps, nombre de compétences ou de savoir-faire ne sont pas encore disponibles en Russie, par exemple, dans les nouvelles technologies ou l’agroalimentaire. Les besoins en capital humain étranger évoluent donc au fur et à mesure que le pays passe de l’importation de produits finis à l’importation de moyens de production en vue d’assembler et de produire localement. LCDR : Comment la situation va-t-elle évoluer ? A. S. : Dans un avenir proche, les transferts de savoir-faire continueront à augmenter. La Russie reste un pays au potentiel colossal, avec de nombreux secteurs peu ou non développés et une main-d’œuvre qualifiée pas assez exploitée. En outre, la baisse du rouble devrait rapidement finir par ouvrir de nouveaux horizons tant pour les sociétés russes que pour les sociétés étrangères. La Russie est un pays avec un potentiel attractif élevé et une économie de plus en plus solide et capable de traverser les crises. Voilà pourquoi le marché russe nécessitera de plus en plus de cadres qualifiés. Source *** Alexandre Stefanesco // Directeur général d’ATSAL ATSAL (www.atsal.com) existe depuis 2012. Elle est partenaire de la Maison des entrepreneurs français depuis 2013 et prestataire RH pour le Puy du Fou en Russie depuis 2014. Spécialisés dans le recrutement, nous proposons également des solutions innovantes destinées à rendre plus accessible, notamment sur le plan financier, l’externalisation du recrutement. Nous couvrons tous les secteurs professionnels mais nous spécialisons dans les profils de middle/top managements et les recrutements complexes et techniques.

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Interview pour l’atelier numérique BNP Paribas à propos de l’écosysteme Start-ups en Russie

Entretien dans le cadre de l’Atelier Numérique avec Yannick Tranchier, fondateur de Ob’vious, Christophe Alves cofondateur de Solutions 2 Market et Alexandre Stefanesco, directeur général d’Atsal. L’Atelier : En Russie, on observe des initiatives d’incubateurs, d’accélérateurs publics, mais aussi de programmes gouvernementaux. Est-ce que cela signifie que l’écosystème tech est encore principalement dirigé par le secteur public ? Yannick Tranchier : Effectivement, le relai n’est pas encore réellement passé au secteur privé. L’écosystème de startup russes est encore très dépendant du soutien public qui, lui, s’efface progressivement pour des raisons économiques d’une part et pour des raisons de management de cet écosystème d’une autre part. On commence à observer que des incubateurs et des accélérateurs privés prennent le relai et fournissent aux startup russes les moyens de se développer rapidement et également vers l’international. Qui sont ces incubateurs privés, et qui les a lancés ? Christophe Alves : Lorsqu’on y regarde de plus près, deux noms ressortent : FRII (pour Foundation for Internet Development-Initiatives) et Skolkovo, des programmes liés à l’ancien Premier Ministre et l’ancien Président Medvedev. Ces deux initiatives ont eu pour vocation de créer un écosystème et de développer toutes les infrastructures nécessaires pour que les entrepreneurs russes (ou les étrangers basés en Russie) puissent avoir accès à des financements et à du conseil pour leur permettre de se développer. D’autres projets ont une vocation plus entrepreneuriale, mais restent néanmoins très proche du pouvoir car l’accès au financement est principalement public en Russie, même si on observe l’émergence de société et d’investissements qui montrent que des entrepreneurs peuvent réussir en Russie. Aujourd’hui lorsque l’on regarde le nombre de projets réellement supportés par ces structures, les chiffres se situent autour de 70/30 entre des structures étatiques qui ont aidé des sociétés en Russies et des structures privées qui ont aidé des start-up. Le programme FRII, justement, accompagne beaucoup de startup. Est-ce qu’ils participent au capital ? Christophe Alves : En effet ils y participent. C’est même l’un de leurs principaux différenciateurs aujourd’hui. Ils souhaitent montrer aux écosystèmes de start-up internationaux le sérieux du projet et leur implication dans celui-ci. Et qu’en prenant une prise de participation en tant que co-investisseur, cela garantit à la société accélérée de pouvoir bénéficier de leur réseau mais aussi de leur mentoring, pas uniquement durant le programme d’accélération, mais bien au-delà. L’écosystème russe quant à lui, reste assez jeune. Est-ce que des startup leaders sont d’ores et déjà sorties de l’un de ces incubateurs ? Yannick Tranchier : Pas à ma connaissance. Nous sommes encore face à des structures qui visent à former un écosystème qui est encore très jeune et par conséquent, peu mature. Il existe des success story, mais en dehors des circuits étatiques, accélérateurs et incubateurs. Beaucoup d’entrepreneurs russes à succès ont rapidement décidé de contourner ces structures d’accompagnement publiques et privées car elles ne correspondent pas à leur besoin. On observe donc une scission entre des entrepreneurs très expérimentés capables de se débrouiller seuls, et la masse de jeunes entrepreneurs novices qui sont obligés de passer par ces structures pour être capable de créer une start-up viable. Un écosystème jeune mais aussi impulsé par le gouvernement. Qu’est-ce qui explique qu’on n’en soit qu’au début de l’écosystème tech en Russie ? Alexandre Stefanesco : La Russie d’aujourd’hui, postsoviétique, est un pays qui a seulement 25 ans. Un pays très jeune donc. La reconstruction économique n’est pas terminée du tout, elle s’est basée sur une culture économique russe qui est celle de l’étatisme, et donc des grands groupes. La culture entrepreneuriale personnelle n’a jamais été très présente en Russie. Malgré tout, cela semble évoluer rapidement, puisque la culture des start-up en Russie est assez récente, celle-ci est en pleine évolution. Il existe des start-up installées à l’étranger mais qui ont grandi en Russie par exemple. La Russie a pris beaucoup de retard sur l’Europe dans ce domaine, mais on peut imaginer que ce retard sera rattrapé assez rapidement pour plusieurs raisons : premièrement, le tissu économique prend une voie d’européanisation qui provoquera l’émergence d’une galaxie privée plus importante. Deuxièmement, il y a beaucoup de gens compétents et talentueux dans tous les domaines en Russie, notamment en ce qui concerne la main d’œuvre. Par conséquent, on imagine mal comment cette dynamique ne permettrait pas l’émergence de start-up visibles et efficaces. Quels sont les freins qu’il reste à dépasser ? Christophe Alves : Aujourd’hui, on ressent un manque de compétence en ce qui concerne les experts : ce qui représente un frein majeur. Malgré tout, cette situation est en train de changer à cause d’une part, de la crise politique et économique que vit la Russie depuis une douzaine de mois, qui a permis d’accélérer cette émergence de sociétés et d’expert, et d’autre part grâce aux experts étrangers qui, voyant l’intérêt du marché russe, sont venus s’implanter dans ce marché. Au milieu de tout cela, il manque des fournisseurs capables d’utiliser ces leviers comme l’ont fait les US ou la Chine pour développer un tissu de PME locales. Yannick Tranchier : Le problème réside aussi dans la manière d’investir. La communauté des business angels en Russie n’est pas structurée. Il y a énormément de Russes qui ont fait fortune au moment de l’éclatement de l’URSS, ce qui a eu pour conséquence l’émergence de gros consortiums. Aujourd’hui, ces riches russes cherchent des opportunités d’investissement dans le domaine de l’Internet, du numérique, des nouvelles technologies… Mais ces potentiels investisseurs n’ont absolument aucune connaissance de cet environnement et ne savent pas comment s’adresser aux start-up early stage, et comment investir dans leur projet. Il devient donc nécessaire d’éduquer ces investisseurs. Source

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Interview pour le Club d’affaires franco-russe

Préparation du site du  : www.france-russia.org Dans le cadre du projet « Club d’affaires France-Russie », nous vous proposons l’interview d’Alexandre Stefanesco. Directeur général d’Atsal, une agence de conseil en RH, il partage avec nous son expérience sur le marché russe. Alexandre, vous avez choisi la Russie pour vivre et monter votre société. Comment ceci est-il arrivé ? Depuis combien de temps votre activité professionnelle est-elle liée avec ce pays ? Bonjour je réside en Russie depuis 2008 et depuis 2012 je suis indépendant puisque j’ai créé une société de conseil en ressources humaines : ATSAL (www.atsal.com). Comment c’est arrivé ? D’abord car la Russie est encore un pays a croissance réelle et ensuite car le recrutement en Russie est particulièrement complexe pour de nombreuses raisons tant légales, qu’administratives mais aussi et surtout humaines. Par conséquent il est indispensable de faire les bons choix lors du recrutement de personnel et de constitution d’une équipe et c’est précisément ce savoir-faire dont nous faisons bénéficier nos clients. Pour parler plus précisément de votre travail, qu’est-ce que vous faites aujourd’hui ? Concrètement nous sommes une agence de conseil en ressources humaines c’est-à-dire que nous aidons les entreprises a non seulement recruter du personnel adapté à leur besoin mais intervenons aussi en amont du processus de recrutement par des prestations de conseils. Enfin pour les nouveaux entrants sur le marché russe nous proposons des formations destinées à renseigner, informer et préparer les entreprises à affronter le très complexe et mouvant marché du travail russe. La Russie a beaucoup changé depuis 20 ans. Et depuis votre arrivée, quels changements avez-vous constaté ? Les changements sont très nombreux et perceptibles à tous niveaux. Le pays se modernise assez vite et la crise financière n’a pas porté atteinte à cette tendance. Bien sûr se débarrasser de l’héritage soviétique que ce soit sur le plan législatif, économique ou des mentalités est complexe mais ce processus a été bien entamé par les élites russes. Il faut donc avant tout bien comprendre que le pays change rapidement et que s’adapter à ces changements est un défi permanent. Y-a-t-il des choses qui vous ont choqué au début ? Vivre en Russie, ceci n’est pas toujours facile pour des étrangers ? Le pays fait face à des dynamiques politiques, économiques, démographiques et sociales particulières et qui sont très différentes de l’Europe de l’ouest et de la France. Les choix des élites russes et le modèle russe en émergence ont certes mauvaise presse à l’ouest mais ils sont ce qu’ils sont et ont le mérite de permettre aujourd’hui à la Russie d’être déjà devenue la 6ieme économie mondiale et ce moins de 25 ans après la chute du mur ! Apres la vie en Russie est très difficile sur le plan administratif, climatique et linguistique principalement mais la Russie reste un pays avec encore un énorme potentiel même si complexe. Et pourquoi avez-vous choisi un secteur de RH ? Qu’est-ce qui se passe aujourd’hui dans ce domaine et comment voyez-vous l’avenir du recrutement ? J’ai choisi le secteur RH car c’est un secteur dans lequel j’avais une certaine expérience (à l’international) déjà avant de déménager en Russie mais aussi et avant tout car ma bonne connaissance de la Russie et des russes m’a permis de me spécialiser et développer une réelle expertise dans ce secteur, ce qui est la raison d’être d’ATSAL. Le marché évolue rapidement. La crise financière de 2008 a par exemple mis un coup d’arrêt à certaines tendances et pratiques. On constate que le nombre d’expatriés diminue tandis que n’augmente le nombre de russes de l’étranger et notamment d’Europe qui reviennent en Russie et portent le nom de Repats. En outre il y a de plus en plus d’étrangers intégrés et russophones qui sont installés en permanence sur le territoire de la fédération de Russie et sont donc employables en contrat local, on les surnomme les Ruspats. Vos clients viennent de différents secteurs. Quels domaines voyez-vous comme perspectives pour des sociétés étrangères ? Je crois que les perspectives sont bonnes mais je suis russoptimiste ! J L’économie russe souffre certes du contexte géopolitique mais on oublie trop souvent que le pays est en excellente santé : grosses réserves de change, très peu de dette et surtout pas de dette extérieure, salaires à la hausse et monnaie faible qui favorise les exportations. La croissance y est certes plus faible qu’au cours des années 2000 mais continue et positive. Enfin la mauvaise image du pays dans la presse française masque trop souvent les ambitions des élites russes actuelles qui sont conscients des déficits locaux, très favorables à la réindustrialisation et donc aux implantations étrangères en Russie, premier pas vers les transferts de savoir-faire. Encore une fois le potentiel du pays est très important. Auriez-vous des conseils à donner à des entreprises françaises qui souhaitent s’installer en Russie ? Avantages, dangers, erreurs à ne pas commettre ? Oui il y a beaucoup à dire et à faire. La Russie reste un marché sans chômage, un marché de candidats. Ce sont encore les candidats qui font la loi et non les employeurs, ce qui implique une approche très différente de la situation française par exemple dans le cadre d’un processus de recrutement. La situation démographique du pays va aussi entrainer quelques bouleversements sur le marché du travail et il est par conséquent important de bien comprendre tous les enjeux humains, culturels, religieux ou migratoires dans le cadre de constitution d’équipes. Un autre exemple est l’encadrement des équipes et comment les stabiliser pour ne pas avoir de turnover de personnel trop élevé. Les candidats russes en effet ne craignent pas de changer de travail puisqu’ils sont surs d’en retrouver un. Pour toutes ces raisons il est conseillé de faire appel à des spécialistes du recrutement. ATSAL est là pour vous accompagner dans ce processus périlleux qu’est le recrutement et la stabilisation d’équipes en Russie.

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Le marché des ressources humaines en Russie

Alexandre Stefanesco, directeur général d’ATSAL, une jeune agence de conseil en ressources humaines qui opère en Russie et Eurasie, a été l’invité du Dialogue Franco-Russie le 19 décembre 2013. Nous vous proposons son interview au Dialogue Franco-Russe sur les grandes tendances qui caractérisent le marché du recrutement en Russie (janvier 2013). AS: La politique d’assainissement des finances publiques commencée dans les années 2000 est en train de payer. Le pays s’est rapidement relevé de la crise économique et financière de 2008 et aujourd’hui on peut dire qu’il est sorti de cette crise qui a eu des effets négatifs surtout en 2009. La croissance russe est bien orientée : 4,2% en 2011, 3,5% en 2012 et elle devrait atteindre 3,7% en 2013 puis 3,8% en 2014 selon les estimations moyennes du FMI. A coté de cela, les réserves de change russes sont revenues à leur niveau d’avant crise (537,4 milliards de dollars à l’heure actuelle) et le pays n’est quasiment pas endetté. La dette publique totale représentait moins de 10% du PIB en 2012 et ne devrait pas dépasser les 15% du PIB en 2015. Point important, la dette publique extérieure de la Russie est inférieure à 3% du PIB ce qui est très peu laisse une forte marge d’endettement potentiel. Pour 2013, la Russie table donc sur un budget quasiment en équilibre: 322 milliards d’euros de recettes et 335 milliards d’euros de dépenses. Le déficit budgétaire devrait atteindre seulement 13 milliards d’euros (0,8% du PIB) et sera financé essentiellement par des emprunts extérieurs et des recettes tirées des privatisations du patrimoine fédéral. Quelles sont les difficultés du recrutement en Russie, propres au marché de l’emploi local? AS: Le taux de chômage est au plus bas aujourd’hui, puisqu’il est d’environ 5,2% de la population active russe. Dans les grands pôles économiques le taux de chômage est encore plus faible: 1% à Moscou et 1,4% à Saint-Pétersbourg. Le marché du travail russe, comme beaucoup de marchés des pays émergents à forte croissance, est donc un marché de candidats, c’est-à-dire que sur un fond de baisse du chômage qui se poursuit depuis la fin de la crise il y a en Russie de réelles pénuries de candidats. Rechercher, identifier et sélectionner des collaborateurs fiables et compétents peut s’avérer complexe, et comporter une prise de risques pour les postes stratégiques. Il faut souvent débaucher les bons candidats qui sont déjà en poste, et à ce titre une approche très particulière est donc nécessaire. En outre le développement rapide de l’économie russe et la baisse continue du chômage pendant les dix dernières années ont encouragé les salariés à plus de mobilité. Un grand nombre de salariés envisagent encore avec beaucoup de méfiance voire d’incrédulité le partenariat avec un employeur sur le long terme. Par conséquent s’assurer que le nouveau collaborateur est prêt à s’investir dans la durée est souvent très problématique en Russie. La sélection du bon candidat se fait donc nécessairement en prenant en compte de façon prioritaire le facteur humain, et notamment la personnalité du candidat. Mais du coté de l’employeur, il faudra aussi savoir vendre au candidat tant la société que le poste proposé, afin de l’attirer, de le convaincre mais aussi et surtout le fidéliser dans la durée. Le challenge est donc des deux côtés. Enfin les pénuries de candidats peuvent être particulièrement importantes dans certaines branches professionnelles et dans certaines régions. Le recrutement peut rapidement s’avérer difficile et prendre beaucoup plus de temps que prévu tout simplement parce qu’il est difficile de trouver des candidats, et de savoir ou aller les chercher. Recruter peut vite devenir extrêmement chronophage et donc couteux pour une société. Pourquoi faire appel à ATSAL? AS: Pour toutes les raisons précitées il est réellement préférable de faire appel à une agence comme la nôtre, parce que la recherche, l’identification et la sélection de collaborateurs fiables et compétents ne font pas partie du cœur métier des entreprises. C’est particulièrement vrai pour les sociétés de taille petite et/ou moyenne qui ont souvent des besoins croissants en capital humain, mais pas forcément le désir ou les moyens d’avoir leur propre département des Ressources humaines. C’est là que nous intervenons en devenant en quelque sorte le département des ressources humaines de nos clients, mais un département des ressources humaines externalisé, qui ne serait juste pas dans les locaux de la société. Enfin nous proposons un éventail de formules souples pour assister les sociétés dans leur recrutement. Nous pouvons intervenir à différents moments du recrutement en prenant partiellement en charge une opération de recrutement, par exemple lors de l’étape de la définition du poste ou à l’étape de la définition du profil du candidat idéal ou encore au moment des entretiens de recrutement. Quelles sont les perspectives du recrutement en Russie? AS: Avant la crise, les entreprises embauchaient et licenciaient si besoin rapidement, sans trop se soucier des conséquences. La forte croissance économique de la période 2004-2008 a vu notamment une course en avant des salaires, dont on se demandait bien si elle allait un jour s’arrêter. La crise financière a mis un coup d’arrêt à cette dynamique et a considérablement modifié les mœurs de recrutement en Russie. Les notions de prudence, d’optimisation ou de modération ont de nouveau guidé les décisions d’embauches du coté des sociétés. Les cadres et spécialistes ont fait de même, évitant de changer systématiquement de travail à chaque opportunité intéressante, celles-ci il est vrai se faisant aussi plus rares. Mais depuis 2012, l’économie russe est repartie en forte croissance et le marché de l’emploi s’est tendu à nouveau, sans pour autant être revenu aux excès d’avant la crise de 2008, même si certains secteurs font de nouveau face à des pénuries de profils disponibles. On peut dire que la crise a finalement relativement structuré le marché du travail russe mais cette situation pourrait ne pas durer. Aujourd’hui en effet on pense que la Russie connaitra une pénurie de main d’œuvre au cours de la prochaine décennie. On parle d’un besoin de 8 à 10 millions d’actifs d’ici à 2025 pour faire face à

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Voyage au pays des Russes pour des lecteurs français de Valeurs Actuelles

J’ai participé ce 3 juin 2012 à un déjeuner débat avec les 40 visiteurs au célèbre Café-Pouchkine. Pour la plupart, ces visiteurs ont fait des carrières de cadres ou de chefs d’entreprises en France, et leurs questions ont surtout porté sur l’économie, les salaires, les entreprises en Russie, et sur le mode de vie des étrangers à Moscou, l’optimisme ou le pessimisme dans la Russie d’aujourd’hui. Autant de questions qui sont rarement abordées de façon objective dans la presse française. C’était l’occasion d’expliquer que la Russie est depuis quelques années déjà une terre d’opportunités qui a commencé à intéresser quelques  français, surtout depuis la crise de 2008 qui a secoué la planète et notamment les pays occidentaux. Expliquer aussi la transformation d’un expatrié français qui tente sa chance en Russie et qui devient un Russpat  (mot hybride mélange de russe et d’expatrié, traduisant le statut defrançais installés en Russie, russophones et en cours de russification). Sur le parcours, pour ceux qui veulent s’adapter, travailler et vivre en Russie sans être recrutés par une multinationale, les difficultés ne manquent pas. C’est plus compliqué que traverser le Channel et s’installer en co-location à Londres. Il n’y a pas que le climat, l’alphabet cyrillique et la complexité de la belle langue russe. Il y a la redoutable administration russe, labyrinthe compliqué et implacable, avec ses démarches interminables. C’est au contact de cette montagne que beaucoup se découragent. Certains dirigeants politiques russes d’aujourd’hui disent que personne n’a encore trouvé comment simplifier l’administration depuis l’époque des Tsars. Cette sensation face à l’administration, ou face à des habitudes de vie et de travail inconnues en occident se résume dans une phrase célèbre de Natalia Narotchniskaia que j’ai citée aux visiteurs «le XIXe, le XXe et le XXIe siècle cohabitent en Russie». On peut trouver le pays attirant, mais aussi insaisissable et brutal. Ceux qui ne se découragent pas découvrent que la Russie a un plan démographique ambitieux, et cherche à attirer des immigrants en grand nombre. Le taux de chômage est très faible en Russie, particulièrement à Moscou. De plus l’esprit d’entreprise est même encouragé (pour ceux qui ont le courage d’affronter la bureaucratie russe) par l’administration fiscale qui a créé un régime simplifié pour les nouvelles entreprises de petite taille. Un seul impôt libératoire de 6% du chiffre d’affaires, c’est loin d’être confiscatoire, et c’est une aubaine pour ceux qui veulent créer et développer une activité.  Le mode de vie à Moscou, dans son aspect sécurité / insécurité, a fait l’objet de plusieurs questions. Difficile de croire, pour des parisiens, que des jeunes femmes moscovites élégantes, leur portable dernier cri à la main, puissent prendre le métro tard le soir, jusqu’au terminus, sans être menacées par des bandes de voyous. C’est pourtant le cas, beaucoup de français installés à Moscou en témoignent. Cette sensation de vivre dans une ville relativement «tenue» même si l’insécurité zéro n’existe pas, est un des aspects les plus attrayants de la «Moscow way of life». Les questions sur le pouvoir politique russe et la personnalité de Vladimir Poutine ont été nombreuses. Expliquer en quelques minutes à des visiteurs étrangers le chemin parcouru par la Russie de 2000 à 2012 n’est pas facile. Un risque d’éclatement territorial dans les années 90, la période des oligarques, deux guerres (2000 et 2008), le terrorisme rémanent et la crise financière, pour en arriver à une croissance économique soutenue qui se poursuit, il fallait résumer: «Les choses vont très vite ici. Il faut venir maintenant, Poutine et Medvedev sèment les graines de ce qui va éclore dans dix ou quinze ans». Source : Valeurs Actuelles

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