Marche de l’emploi

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Marché de l’emploi en Russie, quelles sont les tendances pour ce début 2018 ?

Le job-board HH, la principale base de CVs d’Eurasie et la troisième au monde, a publié ses statistiques sur le marché de l’emploi en Russie. La principale tendance que nous pouvons observer avec certitude est que les salaires devraient augmenter de 2 à 3% sur l’année 2018 tous secteurs confondus suivant en cela la tendance initiée en 2017. 30% des entreprises russes et 60% des entreprises étrangères envisagent en effet des hausses de salaires pour 2018, en décembre et janvier pour les entreprises russes et en janvier et avril pour les entreprises étrangères. 37% des entreprises russes et 50% des entreprises étrangères envisagent des croissances de leurs équipes et donc d’embaucher tandis que 58% des entreprises russes et 44% des entreprises étrangères n’envisagent pas de de croissance de personnel pour 2018. En 2017 les principales hausses de salaires ont concerné notamment les positions liées au développement stratégique, l’optimisation des business process ou encore les positions de développement de logiciels ou d’applications. Les secteurs avec la plus forte croissance salariale ont été en 2017 les suivants : – Biens de grande consommation (Equipement domestique et FMCG) (+8%) – l’IT et le digital (+7%) – Les secteurs marketing, medias, PR (+6%) – L’industrie alimentaire (+5%) – Le retail (+5%) Les secteurs avec la moins forte croissance salariale ont été en 2017 les suivants : – Secteur automobile (0%). – La construction et l’exploitation immobilière (-1%). – Le secteur Telco (-1%) – Les services à la personne (-2%). – Curieusement le domaine pharmaceutique (-2%). Les revenus diffèrent par villes et bien sur les salaires moyens les plus élevés sont à Moscou et dans les villes pétrolières (Tioumen…). Cette année 2017, Vladivostok a rattrapé Saint Pétersbourg dans le classement des villes de Russie ou les revenus (et non les salaires) moyens sont les plus élevées. Moscou : 82.980 roubles Saint Pétersbourg : 55 346 roubles (33,3% de moins que Moscou). Vladivostok : 55 000 roubles (33,7% de moins que Moscou). Novossibirsk : 46 527 roubles (43,9% de moins que Moscou). Ekaterinbourg : 42 059 roubles (49,3% de moins que Moscou). Perm : 40 333 roubles (51,4% de moins que Moscou). Rostov sur le don : 39 988 roubles (51,8% de moins que Moscou). Krasnoïarsk : 39 104 roubles (52,9% de moins que Moscou). Samara : 38 047 roubles (54,7% de moins que Moscou). Tcheliabinsk : 38 008 roubles 54,2% de moins que Moscou). Krasnodar : 37 065 roubles (54,7% de moins que Moscou). Nijni-Novgorod : 35 505 (57,2% de moins que Moscou). Kazan : 34 872 roubles (58% de moins que Moscou). Voronej : 34 012 roubles (59% de moins que Moscou). Omsk : 31 862 roubles (61,6% de moins que Moscou). Oufa : 31 473 roubles (362,1% de moins que Moscou). Volgograd : 28 496 roubles (65,7% de moins que Moscou). La reprise économique se traduit aussi par le nombre de positions ouvertes par les entreprises. Si le premier trimestre avait vu 797.001 positions ouvertes sur HH, elles étaient 1.119.654 a la fin de l’année 2017. Dans le même temps le salaire moyen proposé est lui passé de 30.000 à 37.931 roubles. Les secteurs concernés par cette croissance du nombre de positions ouvertes sont principalement le retail, le secteur financier ou encore l’IT, principalement pour des positions de spécialistes en ventes, d’experts du secteur bancaire mais aussi nombre de positions techniques dans l’industrie. Selon HH, cette tendance positive devrait se poursuivre sur 2018, si bien sûr (NDLR) ne surviennent aucuns évènements extérieurs imprévus. Source

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Interview pour l’UFE : le marché de l’emploi au premier quadrimestre 2016!

Les statistiques du marché de l’emploi sur Moscou sont sorties et elles sont globalement encourageantes pour les candidats mais moins pour les employeurs. Le premier indicateur est la baisse moyenne du nombre de CVs et donc de candidats disponibles sur le marché par poste vacant. Si entre février et mars 2016 la moyenne était de 11 candidats par poste vacant sur le marché cet indicateur est passé à 10 pour le moins d’avril, traduisant que le nombre de candidats disponible par poste diminue, tout comme la concurrence inter-candidats. Pour rappel ce ratio était de 5 à 6 candidats disponibles sur le marché par poste vacant en moyenne en 2012, 2013. Le second indicateur est qu’à Moscou le nombre d’offre d’emplois ouvertes en avril 2016 est seulement de 13% inférieur au niveau d’avant crise contre une différence du simple au double en janvier 2016 par rapport à janvier 2015. Pour le troisième mois consécutif en effet, en avril le nombre d’offre d’emplois est supérieur de 14 à 16% au nombre d’offres d’emplois du mois similaire de l’année précédente. Cette tendance s’inscrit dans un contexte où les indicateurs de disposition des candidats à entamer une nouvelle recherche d’emploi restent faibles, ces derniers considérant visiblement que le moment n’est pas approprié à un changement de poste de par la situation économique globale en Russie. Au cours des douze derniers mois le nombre de CVs disponibles sur le marché a augmenté de 10%, c’est la plus faible croissance au cours des trois dernières années. Au final on constate donc une diminution du nombre de candidats disponibles pour un nombre d’offre d’emplois qui lui augmente sensiblement. Si pour les candidats la chance de trouver un travail est plus importante (moins de concurrence et plus d’offres d’emplois disponibles), pour les employeurs la situation est inverse : le besoin en capital humain augment mais il y a moins de candidats disponibles. Ces dynamiques traduisent bien l’évolution de la situation économique actuelle en Russie. Alors que le PIB a diminué de « seulement » 1,2% sur le premier trimestre 2016, contre une baisse attendue de 1,4% à 2%, le second trimestre semble confirmer que l’économie russe cesse son effondrement pour entrer dans une phase de stabilisation. Le retour de la croissance pourrait être plus rapide que prévu alors les prévisions économiques envisagent désormais une baisse du PIB de seulement 0,6 % au deuxième trimestre, une stagnation au troisième et une croissance de 1,2 % au quatrième. La résilience plus forte que prévue de l’économie russe a la baisse du prix des hydrocarbures et la hausse des prix du pétrole qui frôle les 50 dollars ont sans doute contribué à cette nouvelle dynamique. L’économie russe entame-t-elle une timide mais réelle sortie de crise ? *** Source

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